MAGICAL FRIENDSHIP 1 ( CORRIGE)

56- Mission!

Le lendemain matin, et les jours d'après durant une semaine, nous nous étions encore entraînées.
Nous réussissions désormais nos sorts communs à la perfection. Clarissa continuait de nous embêter mais seulement pour entretenir le trompe-l'œil pour Kal.
Oui nous avions accepté son aide mais je gardais toujours un œil sur elle. On ne sait jamais.
Elle était retournée dans le cœur du palais, et nous rapporta que la levée du sort devra se faire à la pleine lune, et qu'enfin Kal pourra détruire l'humanité. Ce dernier semblait de plus en plus tendu et nous regardait suspicieusement. Il faisait régulièrement des tours dans nos appartements, ils nous soupçonnait sûrement de préparer quelque chose.

- Je vois que vous réussissez vos sorts communs.

Kal venait d'arriver et était assis dans les gradins. Le temps sera bientôt venu d'accomplir votre mission, ajouta t-il.

Je me concentrais sur mon sort de liquéfaction. Ne voulant pas écouter son bavardage inutile.

Notre mission, comme il l'appelait, était de lever le sort de protection jeté par nos ancêtres précédentes afin de laisser libre cours à sa folie maladive. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il voulait ramener son épouse, il ne l'aimait plus et pourrait se contenter d'être le maître du monde, ce qui serait plus sain mais de toute façon, nous ne l'aurions pas laisser faire.

- Clarissa, j'ai une mission à te confier, retrouve moi dans mon bureau.

Et il se volatilisa.

- Qu'est ce qu'il est venu faire ? Demandais je.
- Il est venu nous surveiller comme d'habitude, répondit Maeva.
- La pleine lune est dans un mois qu'est ce qu'on fait ?

Nous n'avions pas contacté les ancêtres, donc nous n'avions aucune idée de comment le vaincre. Nous ne savions pas comment nous y prendre et le temps commençait à nous faire défaut.

- Pour le moment je pense que nous devrions recontacter la bande d'idiots.
- Très bonne idée.

Will

Cela faisait plusieurs semaines que nous n'avions pas de nouvelles des filles, je ne savais pas quoi penser et ça me mettait les nerfs à vif.

Elles avaient peut être été prises sur le fait. Non on le saurait. Ou peut être que Kal le cachait. Ou elles nous snobaient parce qu'elles étaient fâchées! C'était une torture de comprendre les femmes, encore plus lorsqu'elles étaient sept femmes.

Nous étions allés sur toutes les dimensions. Actuellement, il y en avait plusieurs, mais nous avions visé les plus importantes.
Techna, la dimension des sciences et technologies. Medi, la dimension médiévale, Artes, la dimension des arts, Agra et Elea, agriculture et élevage, Hellia, les enfers, Hevia le paradis et enfin Mermedia, les fonds marins. Nous ne savions pas comment l'armée de Kal serait formée donc nous avions pris un peu de tout.

J'étais assis sur l'un des canapés de mon manoir en montagne. Zikora et Charles étaient sûrement entrain de prendre soin des animaux et le reste se vidaient l'esprit dans les combats.

Ça nous pesait d'être là à ne rien faire, à attendre Kal. Et dire qu'il y a des mois il était réduit à sa plus simple expression. Ma famille était sous la menace permanente de cet idiot. 

Je continuai de siroter mon Bourbon quand une masse de lumière se forma dans le salon.

- c'est très cosy chez toi Will.

Nicky venait d'apparaître accompagné du reste de la troupe. Et moi je n'avais d'yeux que pour elle. Elle ne me jeta même pas un regard et s'assit sur l'un des fauteuils. Je saluais les autres qui me répondirent poliment, sans plus.

- Tu veux bien dire aux autres que nous sommes là ? Lâcha t-elle.
- Bonjour déjà.
- Je me passe des amabilités avec toi merci.
- Tu ne peux pas débarqué chez moi et me traiter comme ça.
- Comment ? Comme si tu n'étais rien ? Tu l'as bien fait avec moi non ?

Qu'est ce qu'elle veut à la fin ?
Ou plutôt pourquoi ne veut elle pas comprendre que je ne suis pas bien pour elle ?

Je n'eût pas le temps de répondre à mes questions mentales que les autres arrivèrent.

- Les filles, fit Dylan, vous êtes là.
- Ce n'est pas une visite de courtoisie Dylan, enchaîna Henriette. Pas besoin de feindre la joie.