Dit moi que tu me détestes

Prologue

Nous étions à peu près au milieu de la sixième année, et Harry savait que son aventure à Poudlard prenait presque déjà fin. Après tout, il était vrai que cette fin d'année à l'école des sorciers allait passer vite. Plus que quatre ou cinq mois à tout calculer, les vacances, encore une petite septième année et tout serait déjà du passé pour le jeune garçon aux yeux verts et ses amis. Ils se reverraient encore tous après évidemment, comme lorsqu'ils avaient l'habitude de faire des sortes de réunions entre Gryffondor. Ce ne sera plus aussi authentique qu'avant, mais l'esprit de camaraderie lui persistera dans le temps et ce peu importe les épines sur leur chemin.

En voyant que la nuit tombait petit à petit, Harry accéléra le pas pour éviter de subir toute la pluie qui apportait un peu plus de tristesse à son moral.

L'élu n'aimait pas les jours de pluie, il avait l'impression que c'était le ciel qui pleurait et que les gouttes d'eau qui atterrissaient sur lui étaient en fait des larmes. Malheureusement, le sol étant encore glissant, le garçonnet trébucha en se prenant les pieds l'un dans l'autre. Il tenta de prendre appui sur ses mains pour se protéger un minimum mais se rendit bien vite compte que les paumes de ses mains lui firent mal, évidemment il se les étaient écorchés. L'eau au dessous de lui prit une légère teinte pourpre et Harry grimaça avant de se relever péniblement pour reprendre sa route, désormais encore plus pressé.

Il ne fallait pas être en retard, le lendemain était la fin des vacances de février. Harry devrait donc retourner à Poudlard où il pourrait enfin y retrouver Ron et Hermione. Et puis également... Draco. Aussi surprenant que ce le fut, le fils des Potter commençait à s'inquiéter pour lui, ou du moins s'y intéresser. Le blond occupait toutes ses pensées du moment, mystérieux qu'il put être. C'était décidé, Harry irait lui parler lorsque l'occasion la plus propice s'offrirait à lui. Espérons simplement que le Serpentard ne le prenne pas de haut ou l'ignore comme il avait l'habitude de si bien le faire...