CHAPITRE XIX

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Vanessa entra dans la pièce, enceinte jusqu'aux yeux, avec un sourire machiavélique sur le visage.

Je n'avais plus de force, pour crier, je n'avais plus de voix et il ne me restait que mes larmes.

- Alors alors alors, voici celle qui cherche les maris des gens hein ?

- snif

- oh tu pleures pourquoi ? Lorsqu' il fallait écarter les cuisses pour sortir avec mon mari tu ne pleurais pas. Hum?

-snif pa pardon

- ahhhh c'est aujourd'hui que tu me demandes pardon? J'ai failli perdre mon bébé à cause de toi.
J'ai un mari soulard à cause de toi, il est devenu si si différent.

Elle me criait ces paroles, puis elle s'est tue. Elle reprit avec une voix posée. 

- je ne te porte pas particulièrement dans mon cœur tu sais? Reprit-elle
Au départ je voulais que l'on te B*se et qu'on te jette dans la rue toute nue.
Mais j'ai réalisé qu'aussitôt, la nouvelle parviendrait à Monsieur mon mari, qu'il viendrait vers toi pour te consoler, c'est lui donner l'occasion parfaite. Il n'attend que ça de toute façon. Et puis j'ai eu cette merveilleuse idée, te tuer. Oh pas de mes propres mains, elles sont trop bien manucurées pour ça. Tu vas mourir de faim et je n'aurai qu'à mettre le feu dans cette maison. On croira à un accident domestique et on ne réussira même pas à identifier qui est la victime.
Géniale hein?
Y'en a là dedans.

Elle rit toute seule.

-Bon il ne te reste plus grand chose, tu n'as déjà presque plus de force, demain sera ton dernier jour. Je viendrais personnellement te dire adieu.

Elle est ressortie comme elle est rentrée.

Je ne pouvais que pleurer en silence, demain je vais mourir. J'irai rejoindre mon père.

J'ai tellement pleuré que je me suis assoupie. Je ne sais  combien de temps est encore passé.

La porte s'est de nouveau ouverte sur un homme que je ne connaissais pas, suivi d'un second.

- mani viens on va bolè ça ( mon ami, viens on va en finir avec elle)

- demain la go va die, regarde le méchant bébé, on tire un coup et puis on bouge qui va know ça ? ( Elle va mourir demain, regarde comment elle est bien foutue, on la viole et on part, personne ne le saura)

- wè Tcha raison mani. Tirons ça
( Oui tu as raison, touchons là.)

Je me suis mise à trembler. Je n'avais même plus de force pour les repousser, quelle mort cruelle.
J'allais être affamée, violée puis brûlée.

Ils ont défait mes liens et m'ont poussé par terre. Ma tête a heurté le sol mais ils s'en moquaient.

Le plus costaud a sorti un couteau et a coupé mon soutien juste au milieu pour révéler ma poitrine, il a commencé à la lécher et moi je pleurais, j'ai essayé de crier encore mais il a mis la main sur ma bouche.

- oh mani tu vas durer, moi je vais d'abord pisser dehors. Dit le second.

Il est sorti et m'a laissée seule avec l'autre. Il a ouvert sa braguette et il a commencé à se masturber devant moi. Il voulait que je le prenne dans ma bouche mais je la gardais fermer.
Il a commencé à me donner des baffles pour que j'ouvre la bouche. Mais je ne cédais pas. Et puis ce fut la gifle de trop.
Je me sentais partir, j'avais les paupières lourdes.

Ça y est? Je vais mourir...

Alors que mes yeux se fermaient, je vis les visages apeurés de Yann , suivie Charles tout près de moi.

Ma vie de GrosseWhere stories live. Discover now