Je la regarde moitié étonné moitié blasé, avant de dire.

- Yoram n'est pas mon amoureux. C'est juste un bon ami.
- En tout cas lui il est fan (amoureux) de toi. Me lance-t-elle.

Je la regarde d'un œil agacé avant de reprendre de plus belle.

- Yoram est juste gentil avec moi rien de plus. En plus je ne l'aime pas !
- Okey! C'est compris. Mais dis moi tu aime qui alors ? Me demande-t-elle avec un regard curieux a vouloir me percer la cervelle.

Faudrait qu'elle comprenne que je ne ressens aucun amour pour aucune personne sur terre.

- Personne ! Il n'y a pas une seule personne sur cette terre pour qui je ressens ces choses bizarre dont tu parles. Lui lançais je presque sur un ton coléreux.

Je savais que ce chemin serait bien plus long que d'habitude, avec toutes ces questions stupides. Mais elle se fiche carrément de la tête que je fais, au contraire ça l'amuse même je dirais. Merde qui m'a dit de dormir tard alors que j'avais cours tôt le lendemain. Mais il fallait aussi que je révise plus calmement donc j'ai pas gaspiller mon temps inutilement.
Elle n'a pourtant pas l'air de vouloir me laisser tranquille, elle continue avec ça.

- D'accord vous ne vous aimez pas. Mais hier c'était pourquoi il a voulu te voir ? Me demande-t-elle.
- Il voulais me faire une surprise. Fis-je.
- Jiiiii! Love oh. C'était quoi ta surprise ? Dis moi tout.
- De l'argent. Dis-je
- Aïe depuis quand l'argent est une surprise ?
- Bien-sûr que c'est une surprise.  Dis-je.

Elle garde le silence un instant avant de reprendre.

- S'il ne t'aime pas il ne va pas te donner de l'argent comme ça.
- Chérie ça c'est ton avis. Mais t'inquiète j'ai refusé cet argent. Lui dis-je, croyant la rassurer.

C'est peine perdue, elle explose presque. Comme une folle.

- Pourquoi tu n'a pas pris cet argent ? Me demande-t-elle. Anna qui t'a dit qu'on refuse l'argent?
- Eh Maria, on ne prend pas les cadeaux d'un homme dont on ne veut pas accepter les avances. Dis-je avant de continuer beaucoup plus calme.
- C'est pas bien de profiter des autres et on a pas besoin d'être religieux pour le savoir. Ma chérie souvent laisse certain malheur défilé sous tes yeux...

Elle me coupe de mon monologue conseilleur, en battant des mains deux fois avant d'ajouter.

- Vierge Marie pardon il faut me déposer ici.

D'accord, j'abandonne mais j'ai pas encore fini avec elle. Je compte bien lui tirer les vers du nez sur ce qui s'est passé hier soir avec Yann. Alors je m'attaque tout en changeant de sujet.

- Dis moi, Yann il voulais quoi hier ?
- Rien, il était juste de passage alors il a profité pour venir nous voir. Dit-elle un peu embêtée avant de continuer. Mais tu n'étais pas là.

Je souris intérieurement car je sais que je la tiens. Et je vais lui montrer à quel point je peux être ennuyeuse tout comme elle.

- Mais il savait que je serais absente, il est venu quand même. Y'a une explication non? Dis-je presque espiègle.
- C'est ce que j'ai dis déjà. Elle marque un petit temps d'arrêt avant d'ajouter. C'était juste pour nous passé le bonsoir.
- Et? Demande je.

Elle me regarde pensive puis dis plus calmement.

- On a parlé un peu.
- J'imagine qu'il y avait des sujets très amusant, du genre sexy?

Elle se fige un moment, elle serait carrément une tomate toute rouge. Mais elle est déjà noire... Alors je continue sur ma lancée, je sais qu'il y a bien un truc qu'elle me cache et je compte le savoir.

- Dis moi qu'est-ce qui c'est passé avec lui? Démandais-je.
- Eh Anna! Fit-elle dans un soupir.

Oui je la tiens. Quand elle fait ça, j'ai plus d'efforts a fournir, elle me racontes tout absolument tout.

- Il t'a touché ? Lui démandais-je. Presque sûr de moi.
- Non! Enfin, oui. Il m'a embrassé. Me dit-elle, un peu honteuse.

J'explose de rire, d'étonnement aussi. Comment c'est possible, Maria se laisser embrassé par un garçon ? En même temps cela ne devrait pas trop me surprendre, c'est quand même Yann et elle crève pour lui. Même si elle refuse de l'admettre, tout le monde le sait.
Je fais la fausse étonné en lui demandant.

- Quoi? Attend... Il t'a... Et dis c'était comment?
- Bien plus que je l'imaginais... Je veux dire, c'était merveilleux. Dit-elle rêveuse avant d'ajouter. Tu devrais essayer, ça ne s'explique pas chérie ça se vit!
- Pour ça faudrait que j'ai quelqu'un avec qui le faire. Dis-je un peu timide et pensive a la fois, puis je rajoute.
Et puis c'est pas comme si j'étais pressé de le faire, donc on verra avec le temps.

Elle ouvre la bouche mais je la coupe avant qu'elle ne puisse sortir un mot.

- C'est bon nous sommes déjà à l'école et on ne parle pas des choses comme ça a l'école. Dis-je avant de mettre le pied sur le seuil du portail de l'établissement.

Une fois dans le cadre du lycée je remarque ma copine qui prend son aire dame charismatique avec le regard et la démarche qui va avec. Je dirais un vieux fauve blesser, je pouffe de rire puis je la suis de près.

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