Et je t'aimerai pour toujours (Ace x Oc)

Chapitre 10

Anaé se réveilla avec un atroce mal de tête à cause de ce foutu alcool qu'elle ne supportait vraiment pas. Elle vit un comprimé sur sa table de nuit, avec un mot.

Pour le mal de tête que tu vas probablement avoir. Ace

Elle soupira en souriant à moitié. Anaé se rendit alors compte que le lit était vide.

Ace se serait levé avant moi ?

C'est là qu'elle vit l'heure : 12h32.

Non mais c'est pas possible que j'ai dormi autant...

Elle se leva et se prépara. La chambre n'avait pas de douche mais juste un lavabo. Elle se rafraichit, s'habilla et se coiffa en vitesse, puis sorti de la chambre. Elle était un peu désorientée car elle ne savait pas se repérer sur ce bateau. Anaé fut attirée par des éclats de voix. Elle découvrit alors Luffy, Usopp, Zoro et Nami, tous attablés, pendant que Sanji préparait à manger. Nami la remarqua.

- Hey ! Salut ! On ne t'attendait plus dis donc, vient donc t'asseoir avec nous ! Sanji prépare des tsukemono. Il y a aussi du riz, de la soupe et des nouilles.

Anaé s'installa donc à table, à côté de Nami, et commença à déjeuner.

- Ace n'est pas avec vous ?

- Hein ? Bah non... Je pensais qu'il était avec toi.

- Roh mais où est-ce qu'il est pass...Ah !

Elle sursauta et Ace éclata de rire dans son dos.

- Idiot, tu m'as fait peur.

- C'était un peu le but.

Il s'installa entre elle et Zoro et se servit lui aussi de quoi manger. Entre deux discussions insignifiantes, Luffy annonça tout d'un coup à son équipage qu'ils allaient continuer leur quête du One Piece en allant vers l'est. C'est là qu'Ace expliqua que lui et Anaé devaient partir.

- Merci beaucoup de nous avoir accueillis, mais nous sommes venus à Alabasta avec un but assez précis. Nous allons devoir continuer dans le désert. Nos chemins se séparent donc ici. C'était sympa de faire votre connaissance !

Anaé et Ace firent leurs adieux aux mugiwara et descendirent du bateau. En partant, Ace avait confié à Luffy une carte de vie.

- Comme ça, on se reverra !

Et, debout sur le port, face à la mer, ils regardèrent le bateau des chapeaux de paille filer vers l'horizon. Même au loin, on continuait de les voir brandir leur bras gauche, avec une croix dessinée sur le poignet.

Ace et Anaé se retrouvèrent de nouveaux tous les deux, et ils en profitèrent pour retourner à leur bateau, qui était amarré un peu plus loin. Sur le chemin ils firent quelques courses de nourriture et firent un dernier tour de la ville, Nahohana.

Le soir même, sur le mini Moby Dick, Ace rappela à Anaé qu'elle devait lui raconter quelque chose. La blonde sourit, alla chercher quelques dangos et vint s'asseoir auprès de lui, sur la rambarde.

- Alors, qu'est-ce que tu veux savoir ?

- Je sais pas...Qu'importe. Mais ça doit parler de toi.

Anaé semblait réfléchir. Ace demanda :

- Tu croyais que c'était qui, la personne que t'as vue à Nahohana ?

Anaé le regarda, étonnée et ne répondit pas tout de suite.

- Je croyais que c'était ma grande sœur, avoua-t-elle, pensive.

- T'as une grande sœur toi ?

- Oui. D'ailleurs, on nous confondrait je pense. On se ressemble énormément, mis à part le fait qu'elle a un visage sans expression. Ma sœur a toujours été froide. Mais je l'adorais.

- Tu « l'adorais » ? Ce n'est plus le cas ? T'aimes plus ta sœur ?!

Elle baissa la tête et serra sa brochette de dangos.

- Si, mais, c'est juste que...elle n'est plus de ce monde.

Silence. Ace était gêné et bredouillait des phrases.

- Oh euh je, je suis vraiment désolé, je savais pas, si j'avais su je t'aurai pas demandé, excuse-moi. Si tu ne veux pas m'en parler y'a pas de soucis, je comprends totalement que ce soit un sujet sensible.

Voyant qu'Anaé avait toujours la tête baissée, il se sentit vraiment mal.

Merde si ça se trouve ça lui a rappelé des mauvais souvenirs. Je suis vraiment bête.

Ace passa un bras autour d'Anaé, qui avait toujours la tête baissée, et la ramena vers lui. Il voulait qu'elle se sente rassurée.

- Je suis vraiment désolé, souffla-t-il.

Anaé, qui était collée à son torse, releva doucement la tête vers lui. Il la regarda d'un regard qui se voulait désolé et rassurant. Elle sourit, il lui essuya les petites perles d'eau qui pendaient à ses cils.

Elle poursuivi.

- Je ne t'en veux pas Ace. Il n'y a aucune raison que je t'en veuille. C'est encore douloureux quand j'en parle, mais je veux que quelqu'un le sache. Je veux que tu le saches. Je vais donc te raconter mon enfance.

- Fais comme tu le sens. En tout cas, moi, je t'écouterai.

Anaé se blotti confortablement dans les bras d'Ace qui lui tenait chaud, et elle lui raconta.