Chapitre 8: Laisse-moi me faire pardonner

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"D'accord, je vais devoir sortir mes plus beaux pyjamas!' s'exclama-t-elle, en souriant en retour.

*****

"Bonjour, Mme Walter," ai-je dit en entrant dans la cuisine après l'école. elle se tenait devant la gazinière et préparait déjà le dîner. Ça sentait bon.

"Jackie, combien de fois je vais devoir te demander de m'appeler Katherine?" elle me demanda, me menaçant d'une cuillère.

"Désolée," je m'excusais en baissant le regard sur mes pieds.

"C'est bon, chérie. Je veux juste que tu te sentes comme chez toi ici," me dit-elle. J'hochais la tête en comprenant. "Bien. Alors, comment était l'école? T'es-tu fait de nouveaux amis?"

"A propos de ça," j'ai dit, avant d'enchaîner. "Je ne veux pas être une nuisance, mais est-ce que ce serait bon si quelques unes de mes nouvelles amies viennent dormir demain soir?"

Juste après que les mots ait quittés ma bouche, quelqu'un s'éclaircit la gorge. J'ai remarqué que Lee était assis dans le coin, lisant un magasine sur le skateboard. Il me lança un regard mauvais, je me suis donc vite retourné vers Katherine.

Celle-ci avait marqué une pause, la bouche ouverte sous la surprise. Un ange passa. Et, alors que j'étais persuadée qu'elle allait dire non, un sourire traversa son visage.

"Bien sûr, Jackie! C'est une merveilleuse idée! Si tu veux, on peut aller chercher quelques films de filles et de la junk food." Katherine s'enthousiasma. Elle devait vraiment avoir envie de moments fille. Je pense que vivre avec toute cette testostérone autour devait bien la stresser.

"Wow, merci mille fois Mme Walter, mais vous n'avez pas besoin de vous prendre avec tout ça. Je me sens déjà assez mal de vous demander ça."

"Oh Dieu, non, ne t'inquiète pas pour ça, chérie. J'adore ce genre de choses. Alors, combien de filles viendront?"

"Est-ce que ce serait bon si elles sont trois?" demandais-je, en espérant ne pas pousser ses limites.

"Parfait!" dit Mme Walter en tapant dans ses mains. "Je ne peux pas attendre!"

*****

Je retournais à ma chambre pour pouvoir appeler Riley et lui donner des nouvelles. Alors que je tournais au coin du couloir, je rentrais dans quelqu'un. De la peinture vola dans tous les sens, les pinceaux s'étalèrent au sol et Nathan et moi terminèrent au milieu de tout cela.

Nathan jura en regardant le désordre que nous venions de créer. Il y avait de la peinture sur les murs, sur le sol et Nathan et moi en étions recouverts. Quelque chose d'humide coulait sur mon visage et j'essuyais de la peinture acrylique bleue en état de choc. On s'est regardés un moment en silence avant d'exploser de rire.

"Je suis méga-désolé, Jackie!" me dit Nathan, quand nous avions finalement contrôlé nos rires. "Je ne pouvais rien voir avec tout ce que je transportais."

"Ce n'est pas de ta faute," ai-je répondu, en commençant à ramasser le matériel. "Je ne regardais pas où j'allais non plus."

"Ne t'inquiète pas de ça," dit-il en me prenant son matériel des mains. "Va te nettoyer. Je vais m'occuper de ça."

"Nathan," J'ai dit, en essayant de l'aider.

"Vraiment, Jackie. C'est bon. Je me sens totalement maladroit. Laisse-moi juste faire ça." Il tâtonna autour avec un pinceau qui était enduit d'un bleu vif qui était sur mon visage.

"D'accord, d'accord." J'abandonnais, riant encore, " ta maman va devenir folle quand elle verra la peinture sur les murs."

"Oh tiens, ne me le rappelle pas," il dit, secouant la tête. "Quoi que je devrais être capable de la convaincre de recouvrir ça avec une belle fresque." Je voyais ses yeux briller à l'idée qui se formait, dans sa tête d'une nouvelle fresque.

My life with the Walter Boys (traduction française)Where stories live. Discover now