Isabelle : Trio Infernal

La Page

Emma, Isabelle et Regina regardent la page avec une porte dessus.

Regina : Comment l'Auteur peut-il être enfermé dans le livre de contes ?

Emma : Je sais pas moi. C'est vous l'experte en magie.

Henry se lève vivement.

Henry : Maman.

Regina : C'est dingue. Comment on ouvre une porte ? Avec une clé ?

Isabelle : C'est ce qu'il faut qu'on découvre avant papa.

Henry : Maman !

Elles tournent la tête vers lui.

Regina : Qu'est-ce qu'il y a ?

Henry : August se sent pas bien on dirait.

Elles s'approchent toutes deux d'August.

Emma : August ? August ?

Avec Regina, elles se regardent.

Isabelle : Il lui faut vite de l'aide.

Elle jette un dernier coup d'œil à August.

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Au couvent, la Mère Supérieure ausculte August.

Mère Supérieure : Il revient de loin.

Isabelle : Qu'est-ce qui lui arrive ?

Regina sort son téléphone et lit un message.

Emma : Il était conscient et d'un coup, il a perdu connaissance.

Mère Supérieure : Il a été transformé par la magie à de nombreuses reprises.

Elle pose brièvement sa main sur le front d'August.

Mère Supérieure : Il va devoir mobiliser toutes ses forces pour survivre à ça.

Regina : On a un plus gros problème.

Interloquée, Isabelle la regarde.

Elle, Isabelle et Emma vont discuter dans le couloir, suivies de Henry.

Regina : Ton père et les autres Sorcières m'attendent. Ils m'ont confié une mission. Je dois récupérer cette page du livre. Et si jamais j'y retourne les mains vides, tous les soupçons qu'ils nourrissaient à mon sujet seront confirmés.

Emma la dépasse et se place face à elle.

Emma : Alors, apportez-leur ça !

Elle fait apparaître une copie de la page du livre par magie, impressionnant Henry.

Henry : Ouah, t'as progressé !

Emma : Je me suis entraînée.

Regina : Une copie de la page ? C'est de Gold qu'il s'agit, je vous rappelle.

Isabelle : Alors, laisse tomber. On te protégera d'eux.

Henry regarde brièvement la couverture du livre.

Regina : On ne sait toujours pas ce qu'ils manigancent. On ne peut pas leur laisser une longueur d'avance.

Elle pose la copie sur le livre fermé quand son téléphone se met à sonner, l'incitant à le regarder.

Regina : Ce sont eux qui appellent. Ils se demandent sûrement ce que je fais.

Henry : Maman, cette contrefaçon est réussie.

Regina : Pas suffisamment. Mais on pourrait peut-être utiliser... Une copie d'un genre un peu différent.

Elle prend une photo de la copie avec son téléphone.

Isabelle : Parce que papa et les Sorcières ne savent pas que la page contient la véritable porte. Ils veulent seulement savoir de quoi elle a l'air.

Regina : Cette photo devrait au moins me permettre de gagner un peu de temps. Il faut que j'y aille.

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Emma et Isabelle rentrent à l'appartement avec Henry et tombent sur Mary Margaret, David et Killian.

Emma : Salut !

Isabelle : Killian.

Elle remarque qu'ils semblent inquiets.

Isabelle : Qu'est-ce qu'il y a ?

Killian : Avant de s'en aller, Ursula m'a dit ce que les méchants préparaient. Pour arriver à leurs fins, ils ont l'intention de noircir ton cœur. Ils veulent faire de toi une méchante.

Henry : Quoi ? Personne ne peut la changer.

Killian : Elle dit que Gold connaît un moyen, qu'il se servira de l'Auteur pour le faire.

Isabelle : Si c'est ça leur fameux plan, on n'a pas à s'inquiéter parce que c'est ridicule. Avec ou sans Auteur, je ne sombrerai pas dans les ténèbres.

Killian : Les ténèbres ont ceci de particulier, qu'on ne les voie pas s'emparer de nous.

Isabelle s'approche de Killian.

Isabelle : Écoute. Personne, ni papa, ni ce pseudo-auteur ne décide ce que je suis à ma place.

Isabelle embrasse Killian avant de l'enlacer.

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Killian et Isabelle sont assis sur le canapé quand il finit par briser le silence.

Killian : Comment va-t-il ?

Isabelle le regarde, sans comprendre.

Killian : L'homme-enfant au long nez. Comment il se sent ?

Isabelle : Pas très bien.

Voyant qu'il semble jaloux, elle se tourne vers lui et lui met son bras autour de ses épaules.

Isabelle : Killian, c'est pas le moment d'être jaloux.

Killian : Pourquoi je serais jaloux ? Bien que je connaisse ton faible pour les hommes vêtus de cuir.

Isabelle : Ce n'est qu'un ami.

Killian : Bien sûr.

Elle retire son bras.

Isabelle : Il y a rien d'autre, je t'assure.

Soudain, elle remarque qu'il regarde ailleurs ce qui la surprend.

Isabelle : Quoi ?

Killian déplace le rideau de la fenêtre derrière eux.

Killian : Mon soleil, regarde.

Elle s'exécute et ils voient des émanations violettes dans la rue.

Isabelle : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Soudain, ils s'endorment.