•Chapitre 50•

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*Dans la peau d'Issayah*

Cela fait maintenant une semaine que je suis à Bamako, et j'aurais aimé rester un peu longtemps mais je suis contraint de bouger ce soir pour des trucs super urgents à régler.

J'ai profité de mon séjour pour visiter quelques orphelinats et hôpitaux pour leur apporter mon aide.

Et y'avait un orphelinat où la situation était un peu déplorable, et ça m'a évoqué de vieux souvenirs comme le jour où j'ai trouvé Asahd à Riyad brisé, seul, sans espoir, sans famille, entouré d'inconnus en qui il ne peut se tourner.

Il était la seule personne de couleur et il était traité différemment des autres, malgré qu'un bon nombre d'hommes noirs y font des donations chaque an.

Dès lors je me suis juré de ne jamais négliger les enfants qui sont en ce moment dans la même situation.

Là j'étais posé avec Birame dans la voiture et on s'apprêtait à bouger pour aller à l'aéroport.




Moi: T'attends quelqu'un ?




Lui: Non dis moi, Noûhr et toi vous vous êtes vu ?




Moi: Non pourquoi ?




Lui: Juste comme ça.




Moi: Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'elle me fuit.




Lui: Mdr peut être qu'elle veut pas te voir.




Moi: Je t'ai pas dit mais un jour elle s'est introduite chez moi à Seattle.





Lui: Au sérieux ? Elle est allée jusqu'à chez toi !!!?




Moi: Ouais et elle m'a suivit presque toute la journée.





Lui: Elle t'espionnait ? Je me suis toujours dit que Noûhr quand il s'agit de toi elle est prête à faire l'impossible, mais de là à faire un truc pareil...mais comment elle a pu entrer chez toi ?




Moi: Figure toi qu'elle était avec Hamala, il était aussi dans le coup.




Lui: J'ai entendu dire qu'ils étaient en couple.




Moi: Ah Ouais ? Et bien ça me réjouit de voir qu'elle se porte bien.




Lui: Mdr t'es sérieux ? T'es pas jaloux ?




Moi: Hamala c'est quelqu'un de sérieux je lui fais confiance, même si ça me met hors de moi j'ai pas d'autre choix que de la laisser dans les bras d'un autre.




Lui: Ouais mais tu vas jamais l'oublier mec, reconnais le.





Moi: Tu peux me dire à quoi tu joues.




Lui: Mdr t'énerves pas on discute juste.




Moi: J'ai pas envie de parler d'elle.




Lui: Mais tu crois pas que tu devrais lui dire la vérité ?




Moi: De quelle vérité tu me parles ?




Lui: De la lettre et de l'autre vérité sur vos parents.




Moi: Je pense pas que ce soit une bonne idée qu'on se revoit elle et moi, et y'a aucune vérité à savoir sur nos parents.




Chronique de Noûhr | Un amour obsessionnel et interdit. Where stories live. Discover now