Inconnus

599 44 5
                                    

Cela faisait à présent quelques jours que j'étais fiancé au prince Raphaël, celui qui avait sauvé en quelque sorte mon honneur en me prenant pour promise, il m'avait rattrapé et m'avait fait l'une des plus romantiques demandes qui soit, mais nous n'avions encore eut aucune discussion intime, c'est-à-dire seul à seul à proprement parler, nous ne nous retrouvions que le soir dans notre grand lit conjugal aux draps toujours impeccables, mais je savais pas encore qui il était, ce qu'il aimait, ses habitudes ou encore ses passions même si la curiosité l'avait emporté plusieurs fois vu qu'à certains moments, j'en étais arrivée au point de questionner les chevaliers sacrés sous le commandement de ce prince. De ce qui en était ressortit, il était indéniable que Raphaël était quelqu'un de consciencieux, de droit, d'altruiste et de bienveillant et de compatissant, il ne tenait pas compte du rang social quand il parlait avec quelqu'un que cette personne soit une enfant, un vieillard, un bourgeois ou bien un pauvre, mais le manque de discussion entre lui et moi pesait sur ma conscience et avait une répercussion sur mon travail, car malgré le fait si j'étais devenue princesse entre parenthèse comme notre union n'avait pas encore était officialisé par un mariage, j'éprouvais toujours le besoin de sortir du palais pour aller à la taverne donc à mon travail et servir des hommes gras, des chevaliers ivres qui balançaient de stupides rumeurs et des citoyens qui gâchaient leur argent dans l'alcool au lieu d'offrir des fleurs à leurs femmes, cela faisait partie de mon quotidien que ce soit ragoutant ou non et je ne voulais pas abandonner cette part de moi-même pour devenir une Clémentine numéro deux aussi vicieuse et mesquine que la vraie. En seulement une dizaine de jours, j'en avais entendu des vertes et des pas mûres sur son comportement immoral et bien entendu intolérable à propos du fait qu'elle châtiait les domestiques à la moindre faute que ce soit un reste de poussière dans sa chambre royale ou bien parce que l'eau de son bain était trop chaude pour elle et je crois que le pire est que cette femme tirait du plaisir de ses actes. Elle jetait aussi littéralement l'argent par les fenêtres et dépensait sans compter des sommes astronomiques pour des choses sans intérêts comme des éventails, des chapeaux ou autres broutilles que l'on peut trouver à des sommes bien plus raisonnable et en plus jolie, car ce qu'elle s'achetait était d'après les rumeurs horribles, si laid que l'on voudrait perdre la vue. Je l'avais entendu la bouche de mes propres domestiques qui avaient été ceux de mademoiselle Trapolinie jusqu'à ce qu'ils ne supportent plus l'attitude de leur ancienne et sadique maîtresse. Clémentine et moi-même étions sans cesses comparées l'une à l'autre sur tous les sujets et dans toutes les situations possibles et j'étais aux yeux de l'ensemble des membres du château que ce soit pour les nobles y résidant, pour les ministres de sa majesté que pour les domestiques et messagers royaux, j'étais la femme qu'aurait dû prendre le prince Ludvig mais cela me plaisait de ne pas être la potentielle âme-sœur d'un homme aussi intimidant et autour duquel tournaient tant de rumeurs.

Tandis que l'après-midi de ce mercredi était pleinement entamée, j'avais décidé en ce jour de prendre les devants, je parlerais avec le prince Raphaël aujourd'hui car être une minute de plus une inconnue qu'il ne peut s'empêcher de serrer dans les bras une fois au lit m'était insupportable, je souhaitais représenter quelque chose pour lui en tant que femme puisque j'allais devenir la sienne, je m'étais engagée en acceptant de venir au palais et comptais bien tenir cet engagement jusqu'à ce que la mort me sépare de ce prince qui allait être mon époux. Et pour parler dans un couple Quelle que soit la nature de celui-ci, il n'y avait rien de mieux qu'un pique-nique, car l'heure du goûté n'allait pas tarder à sonner et je savais que l'entraînement de la garde était mis en pause jusqu'à 17 heures afin que les chevaliers puissent prendre une heure de repos, pour qu'ils puissent voir leurs aimées ou leurs amantes pour les plus dévergondés, manger ou simplement de faire la sieste sur l'herbe de la cour d'entraînement qui était pourtant très bien entretenue malgré ce qui s'y passait chaque jour.

The concubine of PrinceWhere stories live. Discover now