| 35 | partie II

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~ Une semaine plus tard.

Dazai et Chūya n'ont fait que s'éviter depuis, comme si le roux avait peur de s'excuser pour le lapin et que le brun lui en voulait trop pour le voir sans laisser exploser tout ce qu'il ressent au grand jour. La fierté chez eux ayant une place bien trop grande.

- Pas besoin de venir fanfaronner devant moi... lança Dazai en apercevant Ryo se ramener vers lui.
- Non ! Hum, je ne viens pas me vanter... écoute, j'admets que au début j'ai tenté de... de le draguer. C'est vrai. Mais j'ai bien vite compris que dans son cœur je ne faisais pas le poids... pas le poids face à toi. Alors disons que je suis devenu comme un conseiller, un psy, quelqu'un simplement prêt à l'écouter débiter ses peines. Et sa douleur de t'aimer. Touts ses soirs à boire un verre avec lui, notre seul sujet de conversation c'était toi, c'est moi qui devrait être jaloux à ce niveau !
- M'aimer est douloureux... je suis heureux de l'apprendre. Rétorque t'il mauvais.
- Mais le plus important n'est il pas qu'il t'aime justement ? Que... ce qui lui fait le plus mal, c'est de ne pas savoir si c'est réciproque, de penser le contraire même. De ne pas pouvoir te l'avouer. Va le voir, ne gache pas la chance qui s'offre à toi. Il est dans la salle de repos. Il t'attend sans le savoir.

Pour la première fois, Dazai ne savait pas quoi faire. Si le rejoindre allait changer la donne. Il était perplexe, d'autant plus face à son prétendu rival qui le motive étrangement.

- Si tu le dis. Balança t'il.
- Tu sais, je ne savais pas que vous aviez un truc de prévu ce soir là, j'avais réussi ma première mission et je voulais simplement le remercier pour ses conseils et fêter ça. Je ne voulais pas qu'entre vous...
- Ok c'est bon. Pas besoin d'en dire plus.
- Tu vas aller le voir ?
- Qu'est ce que ça peut te faire ?

Dazai ne pouvait s'empêcher de continuer à lui en vouloir.

- J'ai bien vu comment il te regarde. Comment TU le regardes. Je ne veux pas être la cause d'un drame, je ne veux pas que vous passiez l'un à côté de l'autre juste parce y'en a pas un pour faire un pas vers l'autre.

~

Dans une des salles de la mafia.

- Hey. Fit il en se glissant à ses côtés.

Chūya tourna la tête vers lui, à peine étonné.

- Tu sais, je voulais vraiment le faire ce tour en moto.
- Pour tenter un de tes suicides ? Souffla t'il.
- Non.
- Ça n'aurait pas été un suicide amoureux, comme tu le désir, de tout manière.
- Qu'est ce que tu en sais ? S'énerva t'il.
- Je ne suis certainement pas la personne avec qui tu rêve de...
- Donc t'es mieux placé que moi pour savoir ce que je ressens.

Dazai haussait le ton et Chūya n'allait certainement pas tarder à en faire de même.

- T'es vraiment immature. Soupira Chūya.
- C'est toi qui m'a abandonné je te signale.
- Abandonné ? Vraiment ?
- Ta préféré filer avec Ryo, d'ailleurs en ce moment je trouve que tu traine un peu trop avec lui.
- Désolé d'avoir une vie sociale.
- Pas à moi Chūya, pas à moi.

- Tu veux te le faire c'est ça ? Rajouta t'il, comme pris d'une envie incontrôlable de tout ébranler.

Le roux se serait sûrement étouffer avec son smoothie, et l'aurait jeté à la tête de Dazai, si seulement il avait eu un seul liquide dans les mains. Autre que de l'alcool bien sûr, ce serait gâcher sinon.

- Ah tu veux jouer à ça. Très bien. Si tu crois que je ne me sens pas lâché quand tu files avec Oda, tout les soirs.
- Ça n'a rien à voir. Laisse Oda en dehors de...
- Ça a tout à voir. Il... il a toujours plus compté à tes yeux, que moi. Alors c'est facile d'être jaloux quand enfin quelqu'un me donne de l'intention.
- Oda est juste un ami.
- Ryo aussi.

𝘖𝘚 𝘚𝘖𝘜𝘒𝘖𝘒𝘜 ( 𝘗𝘈𝘙𝘛𝘐𝘌 2 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant