| 33 | Partie I

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| Univers alternatif |

- Quelle ironie, tu es la cause de ma vie mais aussi celle de ma mort. Chūya éclate sadiquement de rire avant de planter son regard dans le sien. J’aurais pris une balle pour toi mais je ne pensais pas que ça serait toi derrière le pistolet. Il rit à nouveau, Une trahison de plus ou de moins.... qu'est-ce que ça change ? Au moins, ce sera la dernière...

Après tout, le diable était un jour un ange, on est tous blanc comme neige, innocent de toute cruauté, seul nos actes nous fabrique. Alors qu'il s'apprête à le tuer, ne l'étonne même plus. Il n'aurait pas décelé cela de sa part, qu'il se retourne contre lui de la sorte et fasse fausse route à tout ceux à quoi il s'est raccroché et battu depuis des années.

- Vise bien la tête je te fait confiance pour la dernière fois. Mais sache que tu m'as bien eu, je ne m’y attendais pas... bravo Dazai tu as réussi à regagner ma confiance pour la briser... alors appuie et n'ai surtout pas de remord. Cette mission avec moi... c'était donc pour ça, te débarrasser définitivement de moi ?

Dazai mécaniquement tiens le flingue collé à son front, le visage vide, atrocement glacial, sans aucune expression. Tout semble baigner dans la pire des atmosphère. Mais revenons un peu avant que toute cette histoire n'éclate.

5 jours avant :

- Ne bouge plus. 
- Comme il te plaira, ma limace. 
- Limace? Oh nan, Dazai... cette voix je l'avais donc bien reconnu... 

Chūya, dans la pénombre de sa chambre, maintient Dazai contre lui, un bras enroulé autour de son cou, et son flingue collé contre sa nuque. 

- Bordel, j'ai failli tiré en t'apercevant! J'ai cru à un ennemi venu me buter. 
- Ne somme nous pas ennemi? Dit il malicieusement. 
- Ce n'est pas toi qui ne cesse de crier sur tout les toits que non? Imbécile. 

Il s'écarta finalement de lui, et appuya sur l'interrupteur afin d'allumer la lumière. Il put ainsi observer un Dazai toujours aussi pimpant et enfantin. 

- Ça faisait un bail, tu es toujours aussi... 
- Ne dis pas petit. 
- Minuscule? 
- Tais toi. Jura t'il. 

Il fit virevolter une de ses si belles mèches rousse en arrière, d'un mouvement de la tête contrôlé à la perfection. 

- Bref, que viens tu faire ici? 
- Je viens t'informer d'une nouvelle de la plus haute importance! 
- je suis tout ouï... souffla t'il en rangeant son pistolet encore sorti. 
- On pars en France ! Ton pays fétiche. Élança t'il d'une voix guillerette. 
- Comment ça "on"? 
- Eh bien, on a une mission commune? 
- Eh deux secondes, y'a 7 ans de cela, tu n'as pas demandé à changer de coéquipier? Et là tu ose me dire, qu'on a une mission ensemble et en plus tu t'en réjouis?! 

Dazai souri pour se donner la force de répondre de manière à encore plus agacer son petit porte chapeau. 

- Il faut croire que oui. Kunikida étant sur une mission solo, j'ai donc besoin d'un partenaire pour travailler, enfin d'après Mori. Mon génie seul pourrait très bien tout accomplir. 
- Tu rigole, je t'ai toujours sauvé les fesses, et kunikida a prit le relai. Dit il exaspéré. 
- Et bien, peut être. 

- C'est d'accord. Finit il par lâcher, mécontent d'encore devoir suivre les idées lubriques de ce suicidaire. 

- Tu n'as pas vraiment le choix, ordre de la direction de toute façon. 
- Tss. 
- Bon et bien allons y, prend juste un bagage à main, cela suffira. 
- Comment ça, attend, on pars maintenant ? 
- Oui, prononça t'il comme si c'était évident, notre vol décolle dans 2 heures. 
- Tu plaisante?! Tu es au courant de cette mission depuis quand idiot? 
- Hier. 
- Et tu ne m'en a rien dit... 
- J'avais des techniques de suicides à tester, je n'ai pas eu le temps de passer de prévenir. 

𝘖𝘚 𝘚𝘖𝘜𝘒𝘖𝘒𝘜 ( 𝘗𝘈𝘙𝘛𝘐𝘌 2 )Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ