Sirius Daughter (X Fred Weasley) Tome 2

Chapitre 32 : La chaumière aux coquillages

Bill et Fleur, qui habitaient la chaumière aux coquillages, nous ont accueillit chaleureusement. La petite maison s'est alors très vite retrouvée pleine. Harry était resté près d'une heure dehors, à regarder la tombe de Dobby. Il avait finit par rentrer et nous rejoindre, seulement il restait un peu en retrait des autres, l'air pensif, la tête ailleurs.

J'étais un peu dans le même état mais pas que pour la mort de Dobby. Je pensais surtout à ce qu'il s'était passé chez les Malfoy... à Caroline. J'avais du mal à croire ce que je venais de voir, ça me paraissait invraisemblable. C'est impossible que ce soit vrai... elle est forcément sous l'emprise d'un Imperium, c'est obligé! Comment est-ce que j'ai pu être aveugle à ce point sur sa véritable nature et ses réelles intentions? Je remet chaque choix et chaque étape de ma vie en question. Je me repasse tous les moments et les souvenirs que j'ai avec Caro et essaie de comprendre ce que j'ai pu raté, ce qui a fait que je n'ai pas remarqué quelque chose d'aussi important.

Luna : C'est très beau ici, dit-elle de son habituelle voix innocente.

Bill : C'était à notre tante, on y venait étant enfants. Maintenant l'ordre s'en sert de refuge... du moins pour ceux qui sont encore là.

Je reprend mes esprits sur ces mots et pense à quelque chose. Rien ne me parait plus important que ça à ce moment précis. Bill avait donné des nouvelles des Weasley à Ron dès que nous étions arrivés, donc je ne m'en souciait pas, mais...

Moi : Bill? Il regarde dans ma direction. Est-ce que... tu as des nouvelles de Remus et Tonks?

Bill : Ils vont tous les deux très bien, je les ai vu la semaine dernière. Ils sont très prudents. Tonks ne sort que lorsqu'elle va chez ses parents, ce ne serait pas prudent avec le bébé...

Moi : ... elle doit être énorme comme un ballon maintenant non?

Bill : Oui, ça ne devrait plus tarder, dit-il en souriant.

Harry revint dans la pièce.

Harry : Il faut que je parle au Gobelin.

Bill nous emmena Harry, Ron, Hermione et moi dans une chambre à l'étage. Le Gobelin était assis sur un fauteuil qui paraissait être démesuré pour sa taille.

Harry : Comment vous sentez vous?

On sentait dans sa voix que sa question n'était sortie que par simple politesse, il voulait des réponses.

Gripsec : En vie.

Harry : Vous ne vous souvenez sans doute pas...

Gripsec : Que je vous ai conduit à votre coffre à votre première visite à Gringotts. Même chez les Gobelins vous êtes célèbres Harry Potter. Vous avez enterré l'elfe?

Harry : Oui.

Gripsec : Vous m'avez amené ici... vous êtes, un sorcier peu commun. Comment avez-vous eu cette épée? Demanda-t-il après quelques secondes de silence.

Harry : C'est compliqué. Pourquoi Bellatrix Lestrange pensait qu'elle devait être dans sa chambre forte à Gringotts?

Gripsec : C'est compliqué.

Harry : Cette épée à fait son apparition quand on en a eu besoin, on ne l'a pas volée.

Gripsec : Il y'en a une dans la chambre forte de Mme. Lestrange qui est identique, mais c'est un faux. Elle a été placée là l'été dernier.

Moi : Elle n'a jamais soupçonnée qu'elle était fausse?

Gripsec : La réplique est très convaincante. Seul un Gobelin peut voir que celle-ci est la vraie épée de Gryffondor.