Sirius Daughter (X Fred Weasley) Tome 2

Chapitre 25 : Retour à bon port

Tout à coup, au milieu du silence on entend des sortes de couinement, comme des pleurs. Je me retourne vers Ron et on se regarde sans comprendre. En y prêtant plus attention, on remarque que les bruits viennent de l'armoire. Je tend ma baguette vers celle-ci et ouvre la porte d'un mouvement rapide. La lumière de ma baguette fait alors apparaitre deux petits yeux noirs et un nez humide.

Moi : Oh... Maurice... dis-je en prenant le petit chien dans mes bras. Qu'est-ce que tu fais là dedans?

Ron : Qu'est-ce que c'est que ça? Il m'a fait peur!

Moi : C'est un chien Ron...

Ron : Qu'est-ce qui est arrivé à son nez?

Moi : C'est un carlin, son nez est comme ça.

Ron : N'empêche qu'il m'a fait peur. Bon y'a rien ici, on ferait mieux de partir.

Moi : Attend, on ne peut pas le laisser ici tout seul!

Ron : Pourquoi?

Moi : Parce qu'il sera tout seul justement.

Ron : Sauf qu'on ne peut pas le garder avec nous.

Moi : Je sais, dis-je en caressant la tête du petit chien. Attend, j'ai une idée.

Je lui met le chien dans les bras et sort de la pièce.Je reviens quelques instants plus tard et Ron le porte comme si il allait exploser.

Ron : Tiens il bave ton truc, dit-il en me le redonnant.

Je lui met la laisse autour du cou et le repose par terre.

Moi : Tu avais un rat comme animal de compagnie et tu es dégoûté par un peu de bave de chien?

Il me répond par une grimace et on sort de la maison. On s'éloigne dans la rue.

Ron : C'est quoi ton idée au fait?

Moi : On va aller le déposer chez moi.

Ron : Quoi? Mais t'es folle? On ne peut pas retourner chez nous!

Moi : Je sais, on le dépose juste devant la maison et on repart.

Ron : Nos maisons sont surement surveillées, même s'en approcher est trop dangereux.

Moi : T'inquiètes pas, on ne sera pas long.

Ron : C'est pas une bonne idée.

Moi : Bon, il commence à se faire tard, on a qu'à aller trouver un endroit pour dormir et on s'en occupera demain.

Ron : Bon d'accord... Attend... Ça transplane un chien?

Moi : Heu... nan. On doit marcher...

Ron : Super...

On ne tarda pas plus et on partit aux abords de la ville. On s'éloigna dans la foret alentours et on installa la tente.

Maurice s'était endormi dans un coin et j'essayait de vérifier que l'on avait tout ce qu'il nous fallait dans nos sacs. Ron était assis devant la tente et écoutait encore et encore la radio. Les noms défilaient sans arrêt. Heureusement pour nous, aucun nom que nous connaissions n'avait été cité. Je sortis le rejoindre.

Moi : Je viens d'avoir une idée.

Ron : Vas y.

Moi : Il y'a peut être un endroit qui est moins surveillé que chez moi et où on pourra laisser Maurice.