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- Aujourd'hui, nous allons faire un cours sur comment s'exprimer. Vous écrirez une lettre destinée à quelqu'un en nous disant qu'elle est sa première lettre. Puis vous lirez la lettre à l'oral. Annonça le professeur.
Je bondis sur ma chaise et la panique commençait à apparaître. Je déteste ce prof plus que tout. Je sortis une feuille de ma pochette pour commencer ma fameuse lettre. Je débutais donc ma lettre avec une personne précise en tête. Un sentiment d'anxiété était collé à moi.
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20 minutes passèrent. Lorsqu'elles furent écoulées, le professeur commença à interroger des élèves. Comme d'habitude, j'étais une de ses victimes. Il m'interrogea à mon plus grand désespoir. Je me levai de ma chaise avec les mains moites.
- Cher M, je te remercie d'être là. Je te remercie de m'accorder de l'importance, plus que le font les autres. Tes beaux cheveux illuminent ma vie et tes yeux sombres égayent mes journées. Tu es une personne incroyable et je suis heureuse de t'avoir près de moi même si j'aimerais qu'on soit plus proches encore. T/p T/n.
Je bégayais énormément durant la lecture de cette lettre nulle et improvisée.
- C'est bien. Tu pensais à qui ? Demanda-t-il.
- Ma mère... J'esquissai un petit sourire gêné.
- Oh l'amour maternel que c'est beau ! Termina le vieux grincheux avant d'interroger d'autres personnes.
Je me retournai un court instant. J'y découvris Sano qui dormait sur son bureau. Il n'avait pas fait le travail demandé et n'écoutait pas. Pour être sincère, j'étais assez déçue. J'aurai aimé qu'il entende au moins la lettre qui lui était en réalité destinée.
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Après une longue journée de cours ennuyants, je me suis mise à attendre devant l'entrée du collège. Je tenais fermement la parapluie de Sano en attendant le blond pour rentrer ensemble. Il pleuvait trop et le vent soufflait fort. Quand est-ce que cette pluie infernale sera terminée ? Je pensais à plusieurs choses. Je pensais à l'homme que j'aimais qui n'était autre que Sano et sa version du futur. Je me sentais confuse et si indécise. Je veux rentrer avec lui mais je suis effrayée. S'il disait que je le suis partout ? S'il disait que je suis bizarre ? S'il disait que je suis trop collante ?
- Hé T/pchou ! C'est la deuxième fois qu'on se retrouve ici !
Mon cœur bondit dans ma poitrine. Je me retournai en reconnaissant sa voix.
