62

303 44 6
                                    

«Abia : Obsession criminelle!»

@ Manousaid

_________________

J'étais dans la cuisine, j'étais en train de laver un couteau, je me suis arrêter et je l'ai regardé.

Hier ? Hier j'ai tué Fayad ! Je l'ai tué au cours d'un viol. J'ai tué Fayad car je n'en pouvais plus, à l'idée de resté son exclave sexuel. Je l'ai tué et maintenant, je suis une criminelle comme lui..

Khalti Fatiha : Baya ?

Je sors de mes pensées et je fais tomber le couteau..

Moi : Oui Khalti ?

Khalti Fatiha : Fayad n'est toujours pas rentrer ?

Moi : Non..

Khalti Fatiha : Il t'as appelé ?

Moi : Non Khalti..

Khalti Fatiha : Arrête de m'appeler Khalti, je suis ta sœur idiote.. Et cet enfant ? Il va me crée des maladies que je n'ai pas.

Moi : Je suis sûre qu'il va bien..

Non du tout Khalti, ton fils et sûrement encore dans le ventre d'un cochon qui est encore en train de le digéré.

Khalti Fatiha : J'espère ! Cet enfant ne fait qu'augmenter ma tension, mais c'est bizarre, à chaque fois que je pense à lui ? Mon cœur se serre.

Moi :..

Khalti Fatiha : J'ai une sorte de pressentiment.

Moi : Quel genre de pressentiment ?

Khalti Fatiha : Je ne sais pas trop mais je sens qu'il lui ai arriver quelque chose de grave.

Je la regarde sans parler, elle s'assoit et regarde le vide.

Moi :..

Khalti Fatiha : Tu sais ton oncle va venir manger ici.. *Sourire* je vais lui préparer son plat préféré.

Moi :..

Je la regarde et elle sourit de plus belle... Elle me fait de la peine, son mari et mort et elle croit toujours qu'il est vivant.

Khalti Fatiha : Baya, tu peux aller faire des petits courses pour moi ?

Moi : Oui, Oui.. Tu veux que je t'achète quoi ?

Khalti Fatiha : Alors des tomates, deux beurre de blablabla...

Donc je prends mon téléphone et je pars dans bloc-notes et je note tout de qu'elle me dit.. Après ça, je monte en haut et je pars vers ma chambre, je m'arrête devant la porte..

Ma respiration, s'accélère, les flash back de la veille reviens.. Ses gémissements,son corps sans vie parterre..

Mes mains tremble, je recule de plusieurs pas, je me laisse tomber parterre avant de pleurer..

«ABIA : OBSESSION CRIMINELLE!» Where stories live. Discover now