Reste avec moi [tome 2]

Chapitre 10

J'étais allongée à côté d'Aidan. Aillant oublié les miennes, j'avais pris ses lunettes de soleil. Et pour une fois, j'avais mis un maillot de bain. Attention, on se calme. On était à la plage. Je fermais les yeux pendant qu'Aidan était relevé, sur son téléphone.

Aidan : après on fait un château de sable

Moi : je sais. C'est la centième fois que tu me le dis

On rigola. Je penchais ma tête vers la gauche, donc à l'opposé d'Aidan, et vis quelque chose d'horrible. Je vis mon père, ma mère et Lucas et Julie pas très loin d'ici. J'avais oublié qu'ils voulaient visiter un aquarium qu'il y avait pas loin d'ici.

Moi : y'a mes parents

Aidan : quoi ?

Je me relevais et me mis sur Aidan. Si mon père me voyait, il se dirigerait vers moi pour me crier dessus et me forcer à revenir. Alors si je faisais quelque chose qui ne dégoute que lui, il me laissera tranquille et partira. Après être bien installée, je pris la tête d'Aidan puis je l'embrassais. Il était surpris mais posa quand même ses mains sur mes hanches.

Aidan* en gardant nos lèvres proches* : c'est ça ta technique ?

Moi : il sera dégouté et approcha pas

Cette fois c'est lui qui m'embrassait mais avec tant de passion que je me demandais si c'était réel. On fit ça pendant deux-trois minutes. Une fois à bout de souffle, on se sépara mais on resta proche.

Moi : tu m'étonneras toujours

Aidan : en bien ?

Moi : heureusement

On rigola puis je levais la tête. Je vis que mon père et les autres étaient loin de nous. Ils avaient continué notre chemin sans venir nous voir. J'avais réussi c'est le principal. Je regardais en bas et vis Aidan me déposer des bisous dans le cou.

Moi : on le fait ton château de sable ou tu veux continuer à faire ça ?

Aidan arrêta et me mit à côté de lui. Il se pencha en avant puis il commença à rassembler du sable. C'est un vrai gamin, j'adore. Je m'installai à côté de lui puis fis la même chose.

On avait fait un magnifique château de sable. Aidan avait fait la plupart du château alors que moi je m'étais occupée de la décoration. J'avais mis des coquillages et des cailloux. Comme Aidan avait trouvé certains coquillages beaux, on les avait ramenés avec nous. Maintenant, on était dans le canapé. Aidan regardait la télévision alors que j'étais sur mon téléphone. J'étais sur lui, mon dos contre lui. Il n'avait levé qu'une seule jambe pour pas que je ne tombe. Mon copain, c'est la première fois que je l'appelle comme ça car je commençais à peine à y croire, jouait avec mes cheveux. Mais soudain, je reçus un message de mon père. J'avais une petite idée de quoi il voulait parler.

Conversation avec mon père

Mon père : ça va ?

Moi : tranquille bro

Mon père : tu me parles autrement je suis pas ton ami et sympa la journée avec Aiden ?

Moi : *Aidan et ouais elle était génial la journée. Mais par contre je veux pas que tu sois mon ami. T'as pas d'humour

Mon père : tu te calmes maintenant

Moi : je suis calme. C'est toi qui me dérange

Mon père : toujours ma faute apparemment. Sinon ne fais plus ça avec ton copain

Moi : je fais ce que je veux avec lui. T'as pas à nous dicter ce qu'on peut faire ou non

Mon père : vous embrasser en public ?

Moi : c'est ce qu'on appelle l'amour. Un truc que tu ne connais pas on dirait

Mon père : arrête de me parler comme ça.

Moi : je vais arrêter de te parler tout court. J'ai envie de profiter de mon câlin

Fin de la conversation

J'éteignais mon téléphone et je le jetais légèrement sur la table basse. Je pris les mains d'Aidan et les mis autour de moi. Il me serra pendant que je posais ma tête sur son bras. Je voulais vraiment pas bouger. J'étais dans les bras de la personne que j'aime le plus et on était tout seul. Personne pour nous déranger. Juste du bonheur.

Au bout d'un certain moment, Aidan passa ses mains sous mon pull. Il les mit sur mon ventre. Comme d'habitude, j'eue des frissons. Je bougeais un peu puis Aidan leva la tête.

Aidan : Qu'est ce qu'il se passe ? Tu veux que je les enlève ?

Moi : nan. C'est juste tellement agréable que j'ai des frissons

Il rigola puis me resserra dans ses bras. Je fermais les yeux. Je crois qu'à ce moment, je m'endormis.