Chapitre 2*

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Mes paupières se soulèvent doucement et ma vision reste trouble.

 Je sais que je suis allongée dans un endroit confortable mais je n'arrive pas à déterminer où, seule quelques formes apparaissent mais elles restent floues. Quand je vois une ombre se pencher sur moi je me relève d'un coup mais avant même que je puisse m'asseoir, on me rallonge violemment. 

-Hey doucement beauté!

J'essaye de bouger mais la personne qui me tient est trop forte. 

Je me souviens maintenant, j'ai été enlevée...  Comme Danielle, comme Pauline, comme toutes les autre filles, et on va me retrouver morte dans six mois...

Je cligne des yeux pour m'éclaircir la vue, et j'aperçois que  je suis allongée sur un divan en cuire.  L'homme qui m'a enlevée m'observe, mais il n'a plus les yeux rouge que j'avais cru décerné, il les a noisette. Il sourit et je frissonne en voyant la cruauté se dessiner sur le sourire qui étire ses lèvres.

-Enfin tu es réveillée, le maître ne va pas tarder. Je commençais à croire que tu allais mourir, dit-il d'un ton doux qui me fait froid dans le dos.

-Qui êtes vous ? Qu'allez vous faire de moi ? Demandai-je soudainement, ravie d'avoir retrouvé clairement ma voix.

Son sourire redouble et il se recule comme pour mieux m'observer. Je regarde mon environnement, je suis au milieu d'une grande pièce, d'autres canapés se trouvent autour de celui où je suis assise, le sol est noir et blanc, quant au plafond, il est très haut et est forme de dôme.

 C'est un manoir gigantesque est un peu trop vide à mon goût. Mon agresseur me fixe toujours avec la même expression sur le visage, il n'a pas l'air d'un psychopathe, il est jeune, même trop, pour faire cela depuis 10 ans...

-Vous n'allez pas répondre à mes questions ?

Il secoue la tête et s'assoit sur l'un des divans étirant ses longues jambes devant lui, l'air ennuyé.

-le maître se chargera de répondre à tes questions, enfin si il est d'humeur. En attendant tait toi et tiens toi tranquille.

Non mais pour qui se prend-t-il ? Comme si j'allais rester là, à attendre la mort. La porte d'entrée est droit devant moi, je n'ai juste qu'a courir vite et je serais dehors. Je regarde le jeune homme assis à côté de moi, il a fermé les yeux. C'est ma chance. Je saute sur mes pieds avec une agilité qui m'étonne et je cours le plus vite possible jusqu'à la porte. Au moment où je pose ma main sur la poignée, mon agresseur me menace :

-Je ne ferai pas cela si j'étais toi, dit-il calmement.  Je me tourne vers lui, et constate qu'il est toujours dans la même position, les yeux fermés. Quel idiot si il croit que je vais l'écouter! J'ouvre la porte et je sors en courant. Le sol est graveleux mais j'arrive tout de même à maintenir ma vitesse.

 Le chemin donne directement sur la route et j'y parviens rapidement mais soudain je me stoppe et me retourne. Il n'y a personne. Quelques choses cloche, pourquoi il ne me poursuit pas ? La porte d'entrée est toujours ouverte. Puisqu'il me laisse partir, autant en profiter!  Je me tourne vers la route et mon cœur manque un battement avant de repartir plus vite.

 L'homme est devant moi, un sourire aux lèvres toujours aussi cruel.

-Co-comment êtes vous arrivez si vite ? 


Il ne répond pas et me prend dans ses bras pour me jeter sur son épaules comme un sac.

-Je t'avais dis de ne pas faire ça, tu as gaspillé ton souffle pour rien, dit-il toujours de sa voix douce. 

The Drugs of the vampire ( En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant