ALICIA : — ...
LA PSY : — ...
ALICIA : — Donc vous voyez on a... trouvé un équilibre... enfin une relation de partage et d'amour, et c'est tout ce que je pouvais espérer.
LA PSY : — Alicia, pourquoi êtes-vous venue me voir aujourd'hui ?
ALICIA : — Oh, j'avais besoin de vous dire comment tout se terminait, je ne pouvais pas juste arrêter les rendez-vous et que vous vous imaginiez...
LA PSY : — Je ne m'imagine rien Alicia, je suis à votre écoute quand vous avez besoin de vous confier ou d'y mettre du clair dans votre vie, mais je ne suis pas ici pour vous juger.
ALICIA : — Oui je sais,
LA PSY : — Vous savez que vous n'avez pas besoin de mon assentiment, n'est-ce pas ?
ALICIA : — Euh, non, non.
LA PSY : — Ni mon avis, d'ailleurs.
ALICIA : — Non, pas votre avis, mais disons juste savoir ce que vous pensiez, même si je sais que vous allez prendre ça comme vous demander votre avis...
LA PSY : — Alicia.
ALICIA : — Oui ?
LA PSY : — Est-ce que vous êtes heureuse ?
ALICIA : — Oui.
LA PSY : — Est-ce que vous avez trouvé un équilibre à trois où vous êtes tous les trois satisfaits de cette relation ?
ALICIA : — Oui.
LA PSY : — Alors c'est tout ce que vous devez savoir. Si cela est consenti, je vous souhaite le meilleur. Et n'écoutez pas ceux qui auront quelque chose à y redire.
ALICIA : — Merci, vraiment, merci beaucoup. Vous parler m'a fait beaucoup de bien.
LA PSY : — Je vois régulièrement des happy ends, mais jamais aussi beaux que le vôtre, Alicia. C'est moi qui vous remercie.
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Le syndrome Roméo
ChickLit« Si tu vis jusqu'à cent ans, je veux vivre cent ans moins un jour, pour ne jamais avoir à vivre sans toi. Il dit ça comme s'il venait de déclamer un poème. - C'est de toi ? - Winnie l'ourson l'a dit en premier. - Mais c'est trop beau ! - C'est...