𝐞́𝐩𝐢𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞│𝐥𝐚𝐜𝐬 𝐛𝐥𝐞𝐮𝐬

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❛ 𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐜𝐪𝐮𝐢𝐬 𝐚̀ 𝐥'𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐧𝐢 𝐬𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞

𝐧𝐢 𝐬𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐧𝐢 𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐢𝐥 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐭 ❜

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D E   R O U G E   S A N G   E T   D E   N O I R E   C O L È R E . 

dans cet étau de rétines à la vraisemblance carnage, l'inimitié se faufile en sillons dans les coeurs souffreteux. malheureux oisillon déplumé de l'égide familiale, flagelle sur sa branche devant le corbac qu'houspille et menace. 

tu ne saurais le reconnaître sous cette chlamyde obscure. et toi aussi, tu ne te reconnais plus. les pompes de l'ainé font piailler les morceaux de verre épars sous la semelle, traînant son parfum d'ire autour de toi. 

ton âme érodée humait les relents et alors, sous le plumage d'ébène, découvrait le monde.

se révélaient alors les notes du manque sur la partition de la haine.

guiboles ancrées dans le béton par cette promiscuité (in)attendue, môme toise l'animal, l'insanité disséminée dans la pupille. 

l'autre targue névrose quand nécrose est celle qui s'est installée depuis longtemps, cette nécrose chthonienne dévorant l'sentimentalisme de l'enfant. 

mais il a oublié comment on la rappelle du vide.

- je te déteste, c'est si dur à avaler ? 

la langue effleure patronyme mis en exil dans les contrées de l'enfant, puis c'est ton coeur qui s'effrite, organe encimenté dans ce modeste argile de lassitude. 

tu sens la puissante tourbe de la haine t'opprimer le poitrail, darde férocement une lame qui ose. 

le solitaire qui se gargarise de l'inepte, échauffe l'âtre endormi. soudainement, tu n'aspires plus la paix. la paix. c'est l'effondrement du triptyque sous le feu follet de l'ire du tabac roulé. paupières braquées sur les désormais débris, le cerveau en barillet s'attarde sur quelle balle tirer.

déchéance de l'astre-roi, bise nocturne siffle contre les volets sans dérober l'attention des noctambules enfiévrés. dans la forteresse musicale, un décor dionysiaque à l'obsolescence programmée, dont déjà s'entame la décrépitude au glas sourd d'une fraîche matinée qui s'alloue encore le nom de nuit. la débâcle s'épuise, et môme fouille les sinuosités d'un appartement, se trouble devant la majesté indécente des nantis, méprenant un pieux pour des chiottes — presque convaincue d'y trouver le même genre de parasites. berné par l'obscurité et les hypothèses confuses, les serres ont appuyé sur la porte des soupirs obscènes et des désirs impérieux qui froissaient sans égard les draps d'une inconnue.



je ne tomberai pas. j'ai atteint le centre.

j'écoute le battement d'on ne sait quelle divine horloge

à travers la mince cloison charnelle de la vie

pleine de sang, de tressaillements et de souffles.

je suis près du noyau mystérieux des choses

comme la nuit on est quelquefois près d'un coeur.


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❛ 𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐛𝐫𝐚𝐬 𝐬𝐨𝐧 𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐱

𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐢𝐥 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐬𝐞𝐫𝐫𝐞𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐛𝐨𝐧𝐡𝐞𝐮𝐫 𝐢𝐥 𝐥𝐞 𝐛𝐫𝐨𝐢𝐞 ❜

𝒂 𝒓 𝒂 𝒈 𝒐 𝒏 .

𝐇𝐎𝐋𝐂𝐄𝐍𝐄 ─ 𝐛𝐚𝐥𝐭𝐡𝐚𝐳𝐚𝐫.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant