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l'ordure te met un jour la bague à l'annulaire quand tu ne cesses de lui offrir ton majeur comme unique salut, que le cœur glaviote, meurtri par les tromperies, les abus, errant de l'amour n'ayant jamais appris par cœur les douces lignes des d...
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balthazar ; contraste foudroyant du saint que tu n'es pas, que tu ne seras jamais.
en digne fils du mensonge, les lettres s'entrechoquent et les origines se dispersent alors que tu remplaces le patronyme flageleur par celui de ton épouse.
il se transforme doucement, les cicatrices du mal-aimé devenant bientôt les symboles de l'irrésistible.
la trentaine bien entamée, celle qui remet en question, celle qui blesse et détruit.
trente-cinq années de façade impeccable, du parfait visage de la tromperie à l'aube de la trahison.
et ça fait mal. la quarantaine presque à l'horizon, qu'on ne souhaite atteindre, qu'on rejette à tout prix.
le berceau de la misère, celle qu'on tente de fuir par tous les moyens, celle que les autres ont peur de franchir.
le froid (en)cré entre les murs et les canettes de bière dans lesquels tu cognes.
tu dégueules de ces secrets mal gardés, que les affamés ne tarderont pas à se saisir pour s'enrichir. les épisodes défectueux s'accumulent et ne laissent place à aucun dénouement. parce que tu sais bien qu'ici, une fois qu'on y né, on y reste jusqu'à la fin.
