Billie and Violette (French)

7. Ascenseur

TW : agression sexuelle

Le lendemain était une journée banale. Je me donnais à fond pour rattraper mon absence d'hier et Pierre avait l'air de le remarquer.

De nouvelles photos paparazzi étaient sorties où l'on voyait clairement mon visage. Toute la journée je devais ignorer les nombreux fans qui venaient voir si j'étais réelle tout en pensant être discret.

En fin de journée je ferma la roulotte et rentra chez-moi. Il faisait chaud malgré ce début de soirée.
Je pris une douche et l'on sonna à ma porte.

Lorsque je l'ouvrit des fleurs étaient posées sur le paillasson.
Il y avait écrit : Pour la jolie vendeuse de hot-dogs.
Et signé : La fille endormie.

Je ne savais pas où cela allait nous mener mais une chose était sûre : j'avais envie de la revoir.

Msg Moi : Hey, une fille endormie m'a envoyé des fleurs je tenais à la remercier.

Msg Billie : J'aimerais beaucoup revoir la jolie vendeuse de hot-dogs.

Msg Moi : Dis donc, tes surnoms ont le don d'être romantiques...

Msg Billie : Oh mais je peux aussi changer ça, ma belle.

Mon cœur battait très fort. Il fallait que je la vois.

Msg Moi : J'ai envie de te voir.

Msg  Billie : Passe à l'hôtel alors...

Aussi tôt dit aussi tôt fait. Je me préparais pour lui rendre visite.
Je m'habillais avec une robe rouge moulante, des talons hauts et une veste au cas où.

Une fois arrivée devant l'hôtel je croisa son frère à l'accueil.

Finneas : Hey Violette ! Tu es venue voir Billie ? Elle est dans la chambre 231. Super tenue au passage.

Moi : Merci !

J'entra dans l'ascenseur et au moment où les portes se fermaient, une main les stoppa net.
Un homme vêtu d'un costume cravate entra dans l'ascenseur.
Il n'appuya sur aucun étage comme s'il allait au même que le mien.

Homme : Vous êtes très belle.

Je ne répondis pas.

Homme : Et muette apparemment ?

Un silence de plomb s'installa dans l'ascenseur. Je n'avais pas envie de lui répondre, en fait j'avais peur.

Homme : C'est dommage.

Il me toucha soudainement les fesses et je lui colla une baffe par réflexe.
Les portes s'ouvraient et je me mis à courir à vive allure.
Il ne m'avait pas suivi.

Je décida de reprendre mes esprits et de trouver la chambre où était Billie.
J'avais du mal à la trouver jusqu'à ce qu'une petite tête bleus-gris dépassa d'une des portes.

Billie : Tu n'as pas eu de mal à venir jusqu'ici ?

Moi : Aucun soucis.