A Year And A Day - Snamione

Chapitre 2 - Madame Snape

« Non – nous le prendrons dans la Grande Salle, comme d'habitude » répondit Snape, absent.

« En fait, ça ne me dérangerait pas de prendre mon petit-déjeuner ici - ce n'est pas encore le début de l'année, » dit-elle d'un aire de défi, ce qui amena Sage à se triturer les mains face à un désaccord conjugal.

« Puis-je vous rappeler » commença-t-il, caustique, et il leva sa tête vers elle « que vous faites maintenant partie des professeurs, et vos nouveaux collègues – qui habitent ici – vous épierons pour voir si vous vérifier que vous arriver à tenir vos nouvelles responsabilités.

« Vous avez toujours été une sorcière avide, désespérée d'impressionner tout le monde - sautez le petit déjeuner avec vos collègues, mais c'est à vos risques et périls. ». En même temps, il se retourna vers son travail qui posait devant lui.

Il avait raison – et elle détestait cela.

« Merci Sage, mais je vais rejoindre tout le monde dans la Grande Salle ce matin, » dit-elle laconiquement, sans même de lui jeter un coup d'œil pour se consacrer à la théière. Il n'y avait pas de feu dans le foyer, donc elle en alluma un avant de s'asseoir sur son faute il de lecture et de diriger ses pieds vers les flammes. Au moment où elle entama sa deuxième tasse, elle commençait enfin à se sentir réveillée et jeta un autre coup d'œil discret dans la pièce. Son bureau était directement à l'opposé de l'âtre, situé de manière à ce qu'il fasse face au reste de la pièce. À côté de la modeste cuisine, il y avait une petite table à manger, avec plusieurs piles de livres et de papiers sur le dessus et entourée de quatre chaises dépareillées.

Il y avait le fauteuil dans lequel elle se trouvait, légèrement tourné vers le feu, une petite table à côté, et une table d'appoint - si on pouvait l'appeler ainsi - de l'autre côté de l'âtre. Entre les deux, se trouvait une table basse posée sur un tapis décrépi. Il y avait beaucoup d'espace entre le coin salon et son bureau, ce qui aurait pu permettre d'installer un petit canapé ou une banquette, mais sans aucun de ces éléments, et avec les étagères au plafond, l'endroit ressemblait beaucoup plus à une petite bibliothèque conçue pour le travail, qu'à une pièce faite pour une quelconque interaction sociale.

Elle zyeutait les livres avec envie lorsqu'il la sortir de ses pensées. « J'ose espérer que tout cela vous satisfasse... Madame Snape » ricana-t-il.

Elle aurait put être plus diplomatique sur ses opinions sur la pièce s'il ne l'avait pas poussée à bout, mais au lieu de cela, elle fut plus directe. « C'est assez désolant et inhospitalier ».

« Tout comme c'est supposé l'être » accorda-t-il.

« Pas vraiment charmant pour des visiteurs » observa-t-elle.

« C'est pour m'assurer qu'ils ne s'attardent pas trop – voire qu'ils ne viennent pas du tout. »

« Et le seul set de couverts ? »

« Tout d'une pièce, Madame Snape. Et avant que vous ne vous mettiez en colère, » continua-t-il alors qu'elle ouvrait sa bouche pour protester, « il vous reste une heure et demie avant le petit déjeuner. ». Avec cela, il recommença encore une fois à travailler. Posant sa tasse et la soucoupe sur la table basse, elle fila dans sa chambre pour récupérer ses affaires de toilette. Sans préambule, elle traversa le bureau et entra dans la chambre avec ses affaires, fermant soigneusement la porte derrière elle avant de continuer dans la salle de bain, fermant également la porte. Une fois bien installée, elle alluma la douche pour faire chauffer l'eau pendant qu'elle disposait divers produits de toilette sur le côté de la baignoire pour un meilleur accès. Elle réussit à entasser ses lotions pour le visage et le corps ainsi que ses produits d'hygiène dentaire sur le fond du lavabo, à droit du robinet – le rasoir de Snape, son dentifrice et sa brosse à dents étaient de l'autre côté – mais elle ne savait pas quoi faire avec ses peignes, ses barrettes et ses élastiques. Ce n'était pas vraiment une salle de bain spacieuse, donc elle rangea à nouveau ces objets dans sa trousse de toilette et posa cette dernière au dessus du réservoir des toilettes. Le tapis de bain et les serviettes semblaient propres, elle entra donc dans la douche sans plus d'histoires. La quantité d'eau chaude et la puissance du débit compensaient la faible taille des commodités. Elle venait juste de fermer l'eau quand un martèlement à la porte se fit entendre – elle bondit hors de la douche et se couvrit d'une serviette.