ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 38

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Son regard bleu turquoise se posa sur les traits délicats d'un jeune homme à la peau d'albâtre. Son visage fin aux traits légèrement félins était encadré par de longs cheveux noirs qui recouvraient ses épaules comme une cape soyeuse.

Maël passa sa main dans cette masse sombre, appréciant la texture entre ses doigts. L'homme inclina sa tête en direction de cette main réconfortante, un léger sourire planant sur ses lèvres alors qu'il plongeait son regard noir comme les abysses de l'océan dans le sien.

Mue par un instinct commun qui ne réclamait aucun mot, leurs visages se rapprochèrent et ses lèvres purent goûter celles couleur pêche qui lui donnait envie. Aux premiers abords, leurs lèvres se caressaient mais très vite, Maël ressentit le désir de goûter leurs voluptés, apprécier le satin contre sa langue.

Son autre main, celle qui n'était pas perdue dans ses cheveux sombres au niveau de sa nuque, partit à la conquête des formes du jeune homme. Ses doigts apprécièrent les courbes fines de ce corps fin mais musclé. Ses doigts accrochèrent le tissu de la chemise blanche, bien trop grande, dont était paré l'individu. Ses doigts remontèrent le tissu le long de ses côtes, lui permettant de venir en contact avec la peau douce qui s'y dissimulait. L'homme face à lui soupira de bien-être tout en se laissant tomber sur lui. Maël apprécia alors sa chaleur contre son cœur, contre son torse.

Sa deuxième main partit rejoindre l'autre dans son dos. Ses doigts se firent plus pressants alors que leurs souffles s'accéléraient, se mêlaient dans un air chaud qui leur brûlait le visage.

Maël perdit patience, ses baisers se firent plus voluptueux, sa langue envahissait la bouche de son vis-à-vis, lui volait son air pour s'en rassasier comme un détraqueur de la peur des gens.

Il roula par-dessus l'individu qui se plia à son désir. Son corps épousa celui qu'il surplombait alors qu'il partait à la découverte du reste de son être, goûtait la peau de sa gorge, de son torse. Rapidement, il se débarrassa des boutons qui l'empêchait d'aller chérir les tétons sombres qui durcirent sous ses attentions. Sa grande main, qui parvenait presque à recouvrir l'entièreté de l'abdomen du jeune homme aux cheveux noirs, palpa cette peau immaculée jusqu'à prendre possession de son appendice.

L'homme sous lui s'arqua, gémissant d'une voix frêle alors qu'il suivait la veine du bout du pouce. Il lui griffa les épaules, tentant vainement de s'accrocher à lui alors qu'il était secoué par le plaisir. Un grognement satisfait échappa à Maël alors que sa propre érection grandissait entre ses cuisses. Il ajusta sa position de manière à pouvoir se caresser contre la cuisse blanche et imberbe. Son corps fut secoué par des frissons agréables alors qu'il se concentrait pour transmettre le même bien-être à l'être angélique qui gémissait dans son oreille.

Son cœur accéléra encore et encore, son corps se couvrit d'une fine pellicule de sueur puis le plaisir le transcenda, tout comme ce fut le cas pour son compagnon qui répandit son fluide sur ses doigts.

Maël retomba sur le corps fin, tentant de reprendre son souffle. Il sentit l'humeur rieuse de ce dernier contre son oreille alors qu'il refermait ses bras maigres sur sa nuque. Maël déposa tendrement ses lèvres sur l'épaule nue et osseuse.

Quand il fut de nouveau maître de sa respiration, il se redressa sur ses coudes et plongea son regard dans celui abyssal.

« Me zo sod ganit !* »

Les méandres du sommeil se dissipèrent. Ses paupières étaient lourdes mais son esprit tournait à plein régime, pourtant, ses membres lui paraissaient peser des plombs. Difficilement, il ouvrit les paupières sur ce même plafond blanc. Le bruit strident était remplacé par un bruit continu, bien moins agressif pour ses oreilles.

Le chant de l'océan. Tome 2 : mor-brasOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz