Chapitre 39: Rituel: immersion nature

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Une autre odeur se répandue tandis que celle de la sauge restait en diffusion. Cette fois, elle reconnue l'odeur de la menthe.


Du côté d'Annabeth, Percy observa la fille d'Athéna tourner autour de la jeune sorcière débutante. Tournant dans de petit cercle à répétition et dans le sens des aiguilles d'une montre, l'encensoir avec bienveillance autour de la demoiselle. Et Percy vit, la seconde suivante, Grover prendre des feuilles de menthe et les frictionner entre elles autour des deux jeunes femmes afin d'extraire l'odeur des feuilles. Rapidement, l'odeur fusait et les feuilles écrasées tâchaient les mains mates du Satyre.


Brève de pensée, Alycia humecta ses lèvres, sentant le stress montée en elle. Annabeth lui avait déléguée une formule qu'elle avait vu dans un des livres lors de leurs recherches à la bibliothèque de Londres. Pourtant, ses mots qu'Annabeth lui avait dit restaient dans son esprit : « —Je ne sais pas si c'est une vraie formule magique ou si même que cela fonctionne. On verra si ça marche, au moment venu. Matérialise-tout dans ton subconscient, c'est ton esprit. Normalement, c'est toi le guide, pas quelqu'un d'autre. Cependant, garde à l'esprit de faire attention dans tout ce que tu entreprends ».


Sentant l'osmose entre l'encens et l'énergie de la nature qui s'était éveillé par les petites formules citées par Annabeth en dehors, elle sentie un flux l'enveloppée pendant sa méditation. Elle devait maîtriser ses pouvoirs.



Pour elle.



Pour Annabeth et Grover.



Pour Chiron et Hermès.



Pour Percy.



Inspirant et expirant de nouveau, elle joint ses mains en coupe et ferma les yeux tandis qu'elle sentait le mélange d'odeur et son subconscient s'harmoniser, changer et se développer positivement ; l'envahissant de tout son être alors qu'elle n'avait même pas commencer à faire l'incontentation. Elle entendait en second plan, la voix d'Annabeth ainsi que les vociférations de son âme sorcière juste devant elle. Elle pouvait encore entendre au loin, le bruit de la rivière qui coule et chaque battement d'énergie de la nature ainsi que le cuicui des oiseaux voltiger dans le ciel. L'énergie de mère-nature s'insinuait dans chaque partie de son corps grâce à la sauge et à l'odeur de menthe.


Sûre d'elle, Alycia se mit à genoux et ferma ses mains en coupe, les joignes paumes contre paumes et mit son front contre la surface de l'eau de son subconscient, plongeant ses mains dans l'étendue d'eau qui vibra, formant des ondes de chocs. Elle se redressa et déversa l'eau récupérée sur elle-même en récitant :


« — Oyez maintenez les paroles des sorcières

Les secrets sont cachés dans la nuit

Les dieux anciens sont évoqués dans ces lieux

Que le pouvoir des sorcières vienne à moi

Que leur magie soutienne mon bras

Afin que soit révélé l'art de la magie

Et que je me batte à armes égales

En cette septentrional et en cette heure méridienne,

J'invoque le pouvoir supérieur

Transmettez vos pouvoirs aux sœurs qui sont trois

Nous voulons le pouvoir

Donnez-nous le pouvoir

Afin que le Bien triomphe du Mal »


L'énergie naturelle affluait autour d'Alycia qui sentait le flux la transpercer. Des rafales de vent l'entouraient tantôt doucement tantôt sauvagement. L'âme sorcière la scrutait d'un air colérique, curieux, intérêt et empathique. Elle se taisait depuis qu'elle réfléchissait, attendant ce qu'elle pouvait valoir comme réceptacle. Réciter cette formule l'avait épuisée et ressentie toutes cette nouvelle énergie qui l'enveloppait la rendait maussade. Subitement, elle sursauta et écarquilla les yeux en sentant un cri la surplomber. L'air trembla et ses oreilles se mirent à saigner. Son corps emprisonner, elle vit la silhouette blanche de son âme de sorcière se diriger vers elle avec fluidité et rapidité avant de la traverser. Un froid l'enveloppa et la fit frissonner.


Toutes nouvelles énergies qu'elle avait ressentie disparue d'un coup et elle sentie son esprit ainsi que son corps s'échapper d'elle-même en projection astrale avant de revenir brusquement dans son corps comme rapatriée. Elle bloqua sa respiration et sentie son corps tomber sur le sol d'eau dans un écho de splash léger.


Du côté de ses amis, ils écarquillèrent les yeux en voyant le teint pâle de leur amie et de ses lèvres qui bougeaient en murmurant la formule dans une voix indescriptible. Ils sursautèrent en voyant Alycia s'échouer sur le sol comme si elle était une coquille vide. Inquiet, Percy se releva et l'appela en se rapprochant de la demoiselle avec crainte, tendant ses mains vers le corps de son amie et la secouant de toute part pour la réveiller.


— Alycia !


La voix de Percy retentit dans toute la forêt, portée par le vent sauvage qui s'était fait ressentir invisiblement.

Percy Jackson et la couronne magiqueWo Geschichten leben. Entdecke jetzt