Chapitre 17.

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L'heure était arrivée. Maya fermait sa porte à clé et descendit ses escaliers en vitesse pour ne pas être en retard. C'était une de ses phobies, elle ne supportait pas avoir une seule seconde de retard et détestait se sentir attendue. Pour elle, être pile à l'heure c'était déjà être en retard. Alors elle arrivait toujours 5 minutes avant l'heure pour être sure d'être là. Elle s'était vêtue comme le rappeur l'avait demandé: d'un jeans. Un jeans simple noir boyfriend Avec une petite ceinture en cuir noir, des mocassins à talons et un top mauve à manche longue et une veste en cuir. Elle avait coiffé ses cheveux avec un bandeau dans les cheveux en soie et ne c'était pas beaucoup maquillée elle n'en n'avait pas eut l'envie. Puis, elle était loin d'être une makeup artiste. Elle ne savait pas faire un trait d'eye-liner. En fait, elle ne savait pas faire grand chose. Même pour son teint elle ne faisait pas grand chose, à peine un peu de correcteur pour paraître moins fatiguée.
Elle ne comprenait toujours pas en quoi cela avait une quelconque importance qu'elle mette une jupe ou un jean mais cela avait l'air important pour le jeune rappeur alors elle l'avait fait. Même si elle n'aime pas sentir ses choix décidé par autrui, elle se sentait déjà hyper reconnaissante qu'il l'emmène quelque part pour son anniversaire qu'elle n'allait pas en plus lui poser dix milles questions sur le pourquoi du comment du choix vestimentaire. D'un côté, elle pensait qu'il le faisait aussi parce qu'il avait un peu pitié d'elle a être seule pour son 21eme anniversaire. C'est vrai qu'un autre jeune de son âge aurait organisé une grande fête avec pleins d'amis mais Maya était réellement différente. Sam et Eliot était parti en fin d'après-midi de chez elle, ils ne pouvaient pas louper un jour de cours et depuis elle se sentait seule. C'était toujours la même chose quand ils s'en allaient. Les larmes coulaient. Les « au revoir » étaient interminables. Les « aller t'inquiète on se revoit que dans deux mois ça va passer vite » étaient redondant. Mais c'était leur manière de rendre les départs moins douloureux. C'est aussi pour cela qu'elle voudrait retourner sur Paris. Au moins, elle n'aurait plus à se séparer de sa seule famille restante. Elle y réfléchirait pour l'année prochaine.
La même berline noir qu'elle avait conduit hier ralentit devant elle et pour rigoler elle fit genre de faire du stop en tendant son pouce droit en direction de la route. La vitre se baissa et le sourire du brun fut la première chose qu'elle aperçu.

Julien: monte ma gâtée!

Elle s'exécuta avec un stupide sourire accrochée à son visage. Une fois dans la voiture il se pencha pour récupérer un paquet bien emballé sur la banquette arrière. Et le posa sur les genoux de la brunette.

Julien: tient petite. Mais avant de l'ouvrir promets-moi que quoi qu'il arrive tu accepte le cadeau.

Maya: Julien! Fallait pas... c'est déjà beaucoup que tu m'invite quelque part...

Julien: apprend à dire juste merci je te jure tu casse la tête.

Elle leva les yeux aux ciel et commença à ouvrir le paquet pendant qu'il roulait vers le lieu où il avait préparé sa surprise.

Maya: alors merci merci Julien, tu sais quoi qu'il y ai à l'intérieur cela beaucoup pour moi...

Julien: tu promets que t'accepte le cadeau?

Maya: promis.

Elle défit le noeud de la boîte et commença à délicatement à l'ouvrir.

Maya: OH PUTAIN DE MERDE! TU N'AS PAS OSÉ! JULIEN ARRÊTE CETTE VOITURE!

Il éclata de rire devant la tête désemparée et visiblement en colère de la brune. 

Maya: Non mais Julien! Je peux pas porter ça!

Julien: une promesse et une promesse.

Maya: mais mais mais mais! Pas un maillot de l'OM!

Julien: tu vas être obligé d'en porter un si tu veux être bien accueilli dans le virage!

𝒫𝑒𝓉𝒾𝓉 𝒸𝑜𝑒𝓊𝓇Où les histoires vivent. Découvrez maintenant