Karyakümâxtak - 2. Au delà du guerrier, un homme

6. Grillés !!!

PDV Amos

« On arrive »

Ça fait des heures qu'ils sont partis. Eniss m'envoie ce sms, mais pourquoi m'envoyer un sms pour apparaitre deux secondes plus tard ?

— C'est quoi l'intérêt de prévenir ?

— C'est Nefi qui m'a dit que sinon tu allais râler. On a un problème, me répond Eniss.

— Quel problème ?

— On se baladait près de Philadelphie quand on a croisé un groupe de Karyakümâs, l'un d'eux nous connait, Merry et moi. Il connait Baruch aussi alors à mon avis, il est en train de l'appeler pour lui demander ce qu'on foutait là, surtout ce que je foutais là avec une autre femme que Merry.

— Tu ne leur as pas parlé ?

— Non, on s'est éclipsés en espérant qu'ils ne nous aient pas vus.

— Mais ils vous ont vu ou pas ?

— Je crois que oui.

— Et tu ne t'es pas dit que ce serait encore plus suspect de te barrer sans rien dire ?

— Non, j'avoue, je n'ai pas réfléchi.

— Mais quel abruti !!! dis-je en lui frappant le front avec la paume de ma main.

Merry fixe l'écran de son téléphone, elle tourne le téléphone vers moi pour me montrer qui appelle, c'est Baruch, bon bah il est au courant. 

Je lui fais signe de ne pas répondre, trois appels plus tard, il semble avoir abandonné. Un quart d'heure passe, on frappe à la porte. 

Je regarde par le Juda, c'est Liora, merde, qu'est-ce que je fais ? 

Je fais signe aux autres de se cacher derrière moi, je vérifie mes barrières histoire qu'aucun des autres ne puisse passer sous mon nez, parce qu'entre Nawfêl qui peut se rendre invisible, Zélie qui peut se transformer un animal genre souris pour me passer entre les jambes sans oublier Elyann et sa rapidité, autant de risques d'avoir un espion dans les murs.

— Bonsoir Liora, il est un peu tard pour une visite. Que me vaut l'honneur de ta présence devant chez moi ? dis-je sur un ton sarcastique.

— Désolé Amos, je cherche Merry, je dois lui parler.

— Qu'est-ce qui te dit que je sais où elle se trouve ?

— Je sais que c'est à cause de ce qui s'est passé hier qu'ils sont partis Eniss et elle, alors j'ai pensé qu'ils pouvaient être ici, j'ai vu Eniss te parler ce matin.

— Tu espionnes tes amis ?

— Non, je m'inquiète pour eux.