Chapitre 67

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1 semaine c'est écoulée depuis qu'Ares m'a parlé de son plan d'unification
Depuis, il part très tôt le matin et ne rentre qu'a l'heure du dîner ce qui me laisse du temps libre, beaucoup de temps libre, trop de temps libre...

Je me réveille en sentant une douleur me défonçant le ventre, encore plus forte que les jours précédents

Je m'empresse de vérifier s'il n'y a aucune trace de sang et me sens soulagé pendant quelques secondes
Depuis que j'ai vu un film où la femme faisait une fausse couche durant son sommeil, je suis terrorisé à chaque réveil

Néanmoins, mon petit soulagement s'envole rapidement et laisse place au retour de ma douleur
Je tente de me redresser et suit la respiration que le médecin m'a conseillé

T'es tellement une merde qu'on t'apprend à respirer...
Hahaha dis moi t'es une marrante toi !

L'horloge de mon téléphone n'indiquant que 6h37, je prie pour pouvoir me rendormir un peu plus tard

Alors que je respirais lourdement en grimaçant, mon alpha sort de la salle de bain, une serviette autour de la taille

Arès : amour tu vas bien ?

Je le laisse s'asseoir à mes côtés et prends sa main pour la poser sur mon ventre

Moi : ton fils a décidé de me réveiller

Il sourit bêtement, comme à chaque fois que je prononce les mots « ton fils » ou « notre fils », avant de poser sa tête sur mes cuisses de sorte à ce qu'il soit en face à mon ventre assez imposant

Arès : ehh, on s'était mis d'accord pour que tu n'embêtes jamais ta maman

Mais alors que je m'apprêtais à grogner, je me rends compte que la douleur est passée

Moi : je crois que tu l'as calmé

Arès : talent paternel, je t'apprendrais si tu veux

Il se fout de ma gueule en plus ! Je lui fou un coup dans l'épaule avant de l'envoyer ailleurs et de m'installer pour m'endormir

Moi : va vite travailler et que je te revois pas de si tôt !

Arès : appelle moi si tu as quoique ce soit d'accord ?

Moi : hmm

Il est au courant de tes douleurs ?
Bien évidemment que non, il arrêterait de travailler sur le champ sinon

Arès embrasse mon front ainsi que mon ventre et va s'habiller
Je ferme les yeux pour me laisser retomber dans mon sommeil lorsque je ressens une sorte de froid me traverser le corps

Je m'enroule encore plus dans la couverture mais rien à faire
J'enfile un sweat d'Ares et me force à supporter ce froid tandis que le bébé se met à me donner des coups

Cette matinée est maudite...

Quelques heures plus tard

Moi : un peu moins vite s'il te plaît je suis fatigué

Clea : je veux bien que tu sois enceinte mais avoir du mal à marcher c'est plutôt autour des octogénaires

Moi : mais dis moi t'es drôle toi

Clea : je sais on me le dit souvent

Elle m'aide à avancer jusqu'au nouveau restaurant d'Anthony

Je hais le destin !Where stories live. Discover now