Je hais le destin !

Chapitre 68

Moi : Ou il est ?

Lisa : Calme t-

Moi : OU IL EST ?!

Comme pour me répondre, des médecins entrent et traversent le couloir en tirant un brancard où je peux voir Myro allongé

Je me rue vers eux et saisis la main de mon oméga qui semble à moitié conscient

Medecin : on va devoir l'emmener au bloc, vous ne pouvez plus nous suivre

J'embrasse une dernière fois Myro avant de les laisser partir

Moi : tout va bien se passer amour, je suis là

Je lâche sa main et rejoins la salle d'attente

Moi : comment c'est arrivé ?

Anthony : i..il a déjeuner au resto mais il allait très bien jusque là

Tina : oui Arès je te jure qu'il allait bien, il nous a même fait touché les coups du bébé

Le bébé..
J'ai presque oublié que ce petit être est tout autant en danger que Myro.

Et merde !

Je n'arrive pas à calmer ma peur et je finis par hurler sur les loups présents

Moi : Rien de bizarre et pourtant mon fils et lui se retrouvent à l'hôpital bordel. Je vous avais ordonné de prendre soin de lui, comment vous avez pu le laisser sortir et rentrer tout seul ?!

Mes parents font leur apparition et ma mère s'approche de moi

Maman : on est tout aussi inquiet pour eux, mais crier ne servira à rien

Elle a raison, crier ne les sauvera pas..

Je m'écroule dans ses bras tandis qu'elle m'enlace comme un enfant

Maman : je sais que tu as peur, mais ne t'en fais pas tout ira bien

Papa : j'ai déjà été à ta place mon fils et je sais que c'est très désagréable mais tout ira bien

Je me fis à mes parents et m'assois sur la chaise en attendant d'avoir des nouvelles

Quelques temps plus tard

Seulement 2h se sont écoulées mais j'ai l'impression que je suis ici depuis des jours
Je n'ai qu'une envie c'est de prendre Myro dans mes bras et ne plus jamais le lâcher

Et si quelque chose lui était arrivé ? Et si je devais choisir entre lui et notre fils ?!
C'est évidemment que je choisirais mon om-

Non, je ne dois pas penser à ce genre de chose tout ira bien

Je sors de mes pensées lorsque je vois le médecin qui m'a parlé tout à l'heure s'approcher de nous

Moi : alors ? Ils vont bien ?

Médecin : Rassurez-vous ils vont tous les deux très bien, laissez le se reposer un peu puis vous pourrez lui rendre visite

Tout le monde soupire de soulagement et j'entends même quelques rires de joie traverser la salle

Médecin : néanmoins j'ai besoin de parler au papa

Moi : d'accord

Je le suis jusqu'à la chambre où Myro est endormi, relié à tout un tas de machine

Médecin : avez-vous ressenti une certaine froideur ces derniers temps ?

Moi : oui un peu, j'ai pensé que c'était un rhume