8em

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Il est 7h 00 et je suis déjà prête. J'ai opté pour une petite jupe en jean un body blanc et des tennis blanches. Je prends mon sac à mains déjà prêt et sors de la chambre en attrapant ma veste en jean. Je descend toute enthousiaste dans le salon. Mon maître est déjà habillé, il porte un magnifique costume bleu foncé, une chemise blanche pas boutonné. Il est si sexy, ça lui va drôlement bien. Il est au téléphone, il me remarque, me sonde de la tête au pied. Il a perdu son sourire, qu'est ce qu'il a encore.

- une minute ! Dit il à son interlocuteur avant de me fixer, change toi!

- Quoi... Qu'est ce qu'elle à ma tenue ?

- n'oublie pas a qui tu parles, tu as cinq minutes, je t'attends à la voiture

C'est dingue ça, il est mon maître ou mon père, ma jupe n'est pas si courte, je monte dans ma chambre au bout de ma vie, je troque ma jupe par un pantalon jean délavé bleue puis le rejoins dans le garage. Il est devant le volant, je monte à ses côtés.

- bien t'a pris mon sac ? Me demande t-il

- N..non... je ne savais pas... Pardon

Je descend vitesse V, je prends son sac qu'il a laissé dans le salon. Je le rejoins, il allume le moteur, ouvre le garage avec son téléphone. On sors du domaine, c'est la première fois que je le vois en entier, il est énorme, très beau, c'est carrément un château.
Dans le fond je suis devenu une sorte de esclave plein au as.
Je rigole à cette pensée

- tu m'écoute ? Demande t-il avec agacement

- pardonnez moi, j'étais dans mes pensées

- je disais que c'est la seule fois où je te déposerai à l'école, tu auras un chauffeur.

J'acquiesse avec la tête

- tu manges bio à la cantine, tu ne parle à personne, tu as de bonnes notes, tu ne parles pas de moi, ton chauffeur t'attendra devant l'école à la fin des cours à partir d'aujourd'hui, est ce clair ?

- oui maître... Soupiré je

Pourquoi tant de règles, toute façon, il me permets de finir mes études, c'est ce qui compte. Je retourne mon attention vers la route, c'est très beau, mais je ne reconnais rien. Je connais Nashville sur le bout des doigts mais là rien aucun souvenir de cette route, de ces immeubles, je crois que je suis folle

- on est de quel côté de Nashville ? Demandé je

- on est pas à Nashville !

- Quoi !!! crié je, parce que on a changé de ville sans que je ne sache, j'hallucine.

- on est presque arrivé, et change de ton quand tu me parles

- que je change de ton? Sérieux c'est tout ce qui vous inquiète ! Vous m'avez acheté, vous m'avez changé de ville sans que je sache, et maintenant vous voulez que je n'ai pas de vie sociale ! Vous avez toujours été con ou c'est votre super pouvoir

Il rigole sans me regardé, et arrête la voiture. D'un signe de tête, me montre la portière. Je sors abasourdi de la voiture, j'ai envie de pleurer, moi qui voulais trouvé un moyen de m'enfuir, c'est raté, je ne sais même pas où je suis, c'est un cauchemar.

En traversant le hall de l'Université, je cogne une fille, je suis vraiment pas d'humeur donc je bredouille des excuses vite fait, puis continu ma route. On m'indique la salle de mon premier cour. J'entre et je suis en retard, tout le monde me regarde. Je suis affreusement gêné, je m'assois dans le fond avec une fille blonde à lunettes.
Le cours se passe bien, j'ai un peu parlé avec ma voisine,elle est sympa. Et comme je ne veux pas lui attiré de problème, décide que je changerai de place au deuxième cours.

A la cafétéria, je prends une salade, une pomme et une bouteille d'eau. Après je retourne dans une autre salle pour mon deuxième et dernier cours de la journée qui lui aussi se passe dans le calme. A la fin des cours, je vais à mon casier rangé mes livres d'aujourd'hui, je sors mon téléphone pour la première fois de la journée, j'ai un message

" Rentre et attends moi dans la chambre d'ami " signé mon maître, sûrement une punition pour l'avoir parlé aussi mal ce matin

- Salut me dit une personne derrière moi,
Je me retourne en sursaut, et tombe sur la fille avec qui j'étais assise ce matin

- salut tu m'as fait peur, dis je en me retournant vers mon casier

- désolé je ne voulais pas t'effrayé, je m'appelle karina

- Martika !
Je ferme mon casier, et me dirige vers la sortie

- je ne dois surement pas être ton genre de copine... Donc je comprendrais que tu ne veuilles plus me parler

- rien à voir, tu es très gentille, mais c'est mieux pour toi de m'éviter... crois moi

Après ça je me dirige vers le parking ou je vois un jeune garçon teint bronzé, jolie visage

- vous êtes Martika Mendez ?

- oui

- montez je vous ramène

Ce que je mérite Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin