chapitre Ier

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Je suis enfermée depuis près de deux heures, personne ne vient me chercher et ça commence vraiment à me taper sur le système
Je suffoque, ce n'est pas ma première fois mais je déteste vraiment cet endroit. Je me lève du banc et approche de la grille qui donne tout de suite sur le bureau du commissaire

- HEY !!! Hurlé je, vous allez me laissé partir ou quoi

Ce commissaire en fait des tonnes pour un petit vol de rien du tout. Et ma putain de tante qui veut pas se pointer, a cette allure c'est parti pour la nuit

- c'était juste un paquet de chips, rien de grave, allez... laissez moi partir

Je me rasseois car mes pieds tremblent, le stresse me consume, je vais pété un plan. Je baisse ma tête pour essayer de mieux respirer quand la porte s'ouvre

- allez sors! Ton cousin viens de payer la caution me dit le policier

Je suis consterné, de quel cousin il parle, après tout je m'en tape, il faut que je parte d'ici. Je me précipite vers la sortie et prend mon sac et mes baskets en sortant. Arrivé dehors je me sens tellement bien, c'est si bon la liberté, en même temps j'étais pas vraiment en prison, juste un garde à vue.
Je me retourne pour rentré chez moi quand je bute dans un homme d'au moins deux mètres de haut et une quantité extra de muscles. Il a des lunettes noires, une oreillette et un costume, un peu comme un garde du corps.
Je prends mon courage à deux mains et l'affronte, hors de question de se laisser faire et puis quoi encore

- vous bloquez mon air Mr, fit en croisant mes bras sur la poitrine

Mais celui ci reste muet, je me sens bête et ça m'énerve. J'essaie de contourner mais rien à faire il me barre le chemin

- a ce que je sache cette route appartient à l'État et là tu me bouche la vue lui dit je

Au moment où je m'apprête à courir je me sens quitter le sol et monté sur ses épaules. Je rêve où il me porte comme un sac de patate sans mon autorisation. Je remue dans tous les sens pour me dégager mais rien faire cet homme c'est la glu. J'attends donc patiemment qu'il me dépose, ce qu'il fait brutalement en me jetant dans la cabine arrière d'une voiture de luxe, qui démarre tout de suite.
Cette voiture est beaucoup trop belle, je suis entrain de regarder les yeux ébahis, je regarde autour mais personne. Une minute, je rêve où je viens de me faire kidnappé, j'essaie d'ouvrir la portière mais rien a faire elle est bloqué, je ne vois même pas le chauffeur.
Ça fait une heure qu'on roule, j'ai arrêté de crié ça fait un moment, j'attends patiemment d'avoir une opportunité, après je m'échapperais. Tout à coup la voiture s'arrête, on doit être arrivé. La portière s'ouvre, une sorte de gardien vient m'ouvrir, je descend et regarde autour de moi. Je dois tenté le tout pour le tout, j'écrase l'orteil du gardien qui l'attrape aussitôt pour soulager la douleur et me mets à courir. Je cours sans savoir où je vais, je ne veux pas savoir ce que mes kidnappeurs me réservent, je dois m'enfuir. J'arrive vers le portail et là je ressens une douleur atroce à la nuque et puis plus rien, trou noir...

Ce que je mérite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant