chapitre 3em

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Je me dirige tout droit et tombe sur un salon énorme, c'est très beau et moderne, je l'appercois devant la baie vitrée le regard dur sur la ville, j'avance et m'assois sur le canapé

- qui t'a permis de t assoir? Dis il sans bouger d'un pouce,

Je me lève aussitôt, il se retourne vers la direction opposée et marche vers une pièce, mon cœur bat fort j'ai peur de ce qui peut arriver

- Viens dit il avant d'entrer,

Je le suis sans me pressé, j'entre et a mon plus grand bonheur c'est un bureau, OUFFFF!

Il sourit, et la je me rappelle que je suis toute nue malgré ma robe. Il me fait signe de m'asseoir, j'èxecute. Il prends une chaise et s'assoit juste à côté de moi, il est tellement prêt, je me mets a distingué les traits de son joli visage.

- il y'a cinq règles principales dit avec sérieux alors que je soutiens son regard

Il marque une pause, me tend un papier

// 1ere : tu es autorisée a te promener dans cette maison, que en sous vêtements, robe transparente ou toute nue
2eme: Ne me fait jamais répété un ordre, tu ne réponds pas, tu ne me fixe pas
3eme: tu m'appelles maître, tu ne me tutoie pas, tu ne fais rien sans mon accord
4eme: sport tous les matins, puis tu fais le petit déjeuner,
5eme: TU DÉSOBEIS JE TE PUNI

Je ne peux m'empêcher de rigoler, où sont les caméras cachées, c'est plus drôle. Je regarde pour détecter un signe de canular mais rien. Je deglutis, je suis tombé dans un univers parallèle où mon Christian Grey est périmé. Je dépose le papier sur une table basse non loin de là.
On reste un instant silencieux, je réfléchis à comment me sortir de là et lui a comment me tué à petits feu je suppose

- déshabille toi, dit il sans filtre

- hein ! Fais je perdu, que quoi?
Parce que je suis habillé là ?

- Exécute!
Il fixe intensément mon bras blessé et je comprends tout de suite qu'il rigole pas. Je me lève et exécute

- bien ... Viens te mettre debout devant moi, écarte tes jambes et croise tes mains sur ta poitrine

Je le fais bien que réticente, il passe délicatement ses mains de mes cuisses à mes hanches ce qui me fait frémir

- tu ne bouge sous aucun prétexte

Il passe sa main, sur mon bas ventre et dirige une de ses mains dans mon intimité, il caresse mon bouton de plaisir pendant un instant qui paraît une éternité pour moi. Ça me fait du bien malgré mon refus de céder.
Il me caresse encore et encore, j'ai l'impression d'exploser, je ne vais pas pouvoir rester sans bouger bien longtemps.
Il fait pénétrer son auriculaire dans mon antre, je gémi de surprise. Il fait des va et vient en continuant de caressé mon clitoris, mes gémissement sont de plus en plus accentués. Je manque de tomber et me relève aussitôt. Je sens une brusque douleur au niveau du vagin, je comprends donc qu'il y'a deux doigts dans cet espace trop serré pour l'instant. Je serre les dents, il me regarde d'un sourire pervers

- je t'ai interdit de bouger dit il

Ahah très drôle, facile dire pour un pervers
Il continue ses mouvements avec plus de vivacité, je n'en peux plus, il m'en faut plus. Je me rapproche de lui et là il se lève.

- va te laver et redescend manger après

- sérieux ?? Dis je hallucinant

Il fronce les sourcils

- c'est la deuxième fois que tu désobeis, au troisième écart tu ne pourras plus marché pendant deux jours, suis-je bien clair

Je hoche la tête, et me retourne, il m'indique ma nouvelle chambre. Elle est grande, belle, il y'a un grand dressing, un compartiment entier de robe indécente. Dans l'autre il y a des vêtements normaux ( robe, jupe, jean, cache cœur,... ), Il y'a même des chaussures de tout genre, du maquillage devant un miroir, une salle de bain trop belle.
Je prends une douche, enfile une courte plus ou moins transparente, j'attrape un pull et rejoint le salon. Il es déjà assis à table. Je m'approche timidement encore secoué les frissons de tout à l'heure

- excusez moi, je peux me couvrir, j'ai froid

Il me fixe un moment et acquiesce avec un signe, je m'assois après qu'il me l'a proposé. Nous mangeons dans un silence pesant, il finit bien avant moi mais attends que je termine, je débarasse et nettoie la vaisselle. Il m'ordonne d'aller me coucher car il est tard.
Une fois allongé, je réfléchis, ma situation est trop bizarre, ma tante m'a vendu, je me retrouve avec un maître qui je suis sûr est pas mal tant que je suis sage, j'aurais tout ce que je veux tant que je me laisse utiliser, j'ai le pressentiment que je n'ai que ce que je mérite après toutes les bêtises que j'ai faite depuis ma naissance. Je n'ai jamais été même avec mes propres parents, je les donnais tout le temps de quoi s'inquiéter, il n'était pas heureux car je rendais leurs journées insupportable. Et après leur mort, tout s'est empiré, j'ai fait la misère à ma tante et voilà le résultat. Je m'endors pleine
d'amertume

Ce que je mérite Where stories live. Discover now