chapitre 4em

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Je me réveille, je descend car je meurs de faim, je vais direct à la cuisine.apparement il n'y a personne dans cette baraque. Je me serre un verre de lait.

Je retourne au salon et voit un papier blanc, je l'ouvre

* Bonjour Martika, je ne serai pas là ce matin, une urgence au travail, je rentrerai ce midi, fais du sport, mange puis couche toi*

Merde mais il est trop con. Je monte dans ma chambre et mets une tenue de sport. Je prends une bouteille d'eau, j'entre dans la salle de sport perso de... Mais je connais même pas son nom.
J'entame avec le tapis de course, des exercices pour les cuisses, les abdos. J'ai toujours été sportive mais j'ai perdu l'habitude donc je me résigne après 38 minutes. Je remonte prendre un bain, je redescends fais une salade, des toasts, et du thé que je mets dans le thermos.
Je dresse la table, mange et débarasse mon assiette, je lui en laisse une. Puis monte dans la chambre, je prends un livre en passant.
Je m'ennuie tellement, je lis pendant une heure puis m'endors facilement.

Je sens une chaleur autour de moi, elle est apaisante, je m'y frotte, c'est si bon. J'ouvre les yeux et tombe nez à nez avec deux yeux marrons qui me fixe depuis dieu sait combien de temps. Je sursaute tellement je suis surprise. Je recule, mais rien à faire, il me tient bien fermement à la taille. Je me rends compte que je n'ai plus aucun vêtement, je prends peur qu'est ce qu'il m'a fait. Je recule mais il m'attrape la main, je le repousse et cri

- lâchez moi espèce de gros porc décérébré, dites moi votre bêtise est acquise ou c'est innée? Comment pouvez vous faire ça ? Vous vous prennez pour qui? enculé de médeux, d'abord vous me kidnappé, ensuite vous jouez au Christian Grey, et maintenant vous me déshabiller quand je dors? Mais j'hallucine là... Si vous avez tant que ça besoin de baiser, faites comme tout le monde, allez draguer ou pire trouver un prostituée

Je marque une courte pause pour reprendre mon souffle,

- Bordel de merde, je veux juste rentrer chez moi, fais je d'une voix rempli de désespoir

Il me regarde et sort de la pièce. Je porte un short et un débardeur puis le suit, je le trouve au salon, un verre de whisky à la main.
Je m'approche en furie, je ne sais pas ce qui me prend mais j'ai plus de courage.

- pourquoi vous faites ça ? Lui demandé je

Mais rien, aucune réponse, je m'approche plus près, mais il ne dit rien, il me regarde dans les yeux et prend une gorgée de son whisky. J'attrape son verre et le brise de colère.

- vous allez me ré...
Une violente gifle me propulse et me cogne contre le bar à whisky, je saigne au front et je suis presque assommé.
Je me sens soulevé. Je vois trouble mais je sens qu'on descend de plus belle. Il s'arrête devant une porte et nous pénétrons dans une sorte de cave. Il me lâche comme un sac de patate,

- déshabille toi dit il sur un ton coléreux, puis il sort

J'ai du mal à tenir sur mes jambes mais j'éxecute tant bien que mal.
Il revient avec un fouet, un seau d'eau. Je me recroqueville sur moi, j'ai peur, j'aurais du me taire. Ses yeux sont pleins de colère et je sais que je vais passé un sale quart d'heure.
Il me verse le Seau d'eau à 0°, ça me gele tellement j'ai froid. Je ne bouge plus, le jet à été trop violent. Il me regarde sans pitié, je suis tétanisé. Je sens un coup fouet atroce, je m'etale, la douleur me fige. Un silence s'en suit. Puis il dit

- Ne me parle plus sur ce ton, grogne t'il tout bas

Il m'assene de coup jusqu'à ce que je ne puisse plus bouger, la douleur est atroce, ma gorge me torture tellement j'ai crié.
Je le regarde, il sourit, je ne peux pas me battre je l'appartient et ça je ne peux rien y faire.

- approche... Lance t-il comme s'il ne voyait pas mon état

Je me traîne pour y arrivé, je ne veux pas que se calvaire continue. Il m'attrape par les cheveux

- tu aimes avoir mal c'est ça ?

Je secoue la tête, il me fait peur

- si tu kiffe, espèce de garce craché t-il, sinon tu ne m'aurai pas poussé à bout

Il me retourne, je me trouve à présent à quatres patte comme une chienne. J'entends sa fermeture éclair baissé, je crie, j'essaie de m'échapper mais il me rattrape. Je sens une brûlure dans mon intimité, je hurle mais il continue avec ses va et vient aussi violent les uns que les autres. Ça dure une éternité, j'ai envie de vomir, il se lève et s'en va après avoir terminé.
Je pleure toute les larmes de mon corps , comment j'en suis arrivé là, je pleure pendant des heures, jusqu'à ce que le sommeil à son tour me kidnappe...

Ce que je mérite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant