Prologue

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- LUCIANE!

- Mon prénom c'est Lucy. L-U-C-Y

- Joue pas à la petite maligne avec moi.


Elle me tira le bras avec une force superflu. Je me laisse faire, sinon qui sait ce qu'elle me fera cette sorcière. J'avance sans effort et nous passons près d'un couloir que je connais trop bien. La gigantesque vitre qui nous sépare de la salle des nourrissons attire mon attention. Un bébé pleure. Le pauvre, il ne sait pas ce qui l'attend pendant les douze prochaines années quand il sortira de cette pièce. Il vont le contrôler, l'utiliser et il n'aura jamais d'opinion propre et si il montre ne serait ce qu'une petite attitude de rébellion, il finira comme moi. Enfermé. J'ai tellement hâte de sortir de cet enfer. Il ne se passe jamais rien ici, à Aperture. La dame me fit sortir de mes pensées en me tirant à nouveau. Je laisse échapper un soupir.

- Non mais sérieusement! C'est ta dernière semaine et tu as créé plus de problèmes qu'en 1 mois.

Je rigole.

- Ce n'est pas drôle! Il faut vraiment que tu te reprennes en main. Parce que je te le dis moi, si tu agis de la même manière à l'extérieur, ce sont tes parents qui vont prendre cher.

Encore le même discours. Je n'ai rien fait de mal, mais ma version des faits n'intéresse jamais personne. Du à l'arrêt soudain, je lui rentre dedans. On est arrivés.

- Tu resteras ici pendant 2 jours. J'espère que tu vas finalement repenser à ton comportement durant ton séjour. Me dis-t-elle en colère. Il faudra qu'un de ces jours, tu comprennes que tes gestes sont égoïstes et blessent les autres.

C'est elle qui me dit ça!? Je la dévisagea jusqu'à ce qu'elle se décide enfin de me jeter à l'intérieur et refermer la porte. Je me relève et regarde autour de moi. Ces même murs blancs familiers n'ont pas changé. La salle est complètement vide, sauf une caméra de surveillance qui orne le coin à droite. Je fais une grimace à la caméra.

Avec le nombre de fois qu'ils m'ont détenu, ils pensent que je n'ai toujours pas trouvé un moyen de sortir. Ils auraient au moins pu me changer de salle d'isolation, je suis sûre qu'il y en a une vingtaine dans le bâtiment. C'est juste une preuve qu'ils se fichent complètement de moi. M'enfermer est juste une façon d'apaiser leurs consciences en pensant qu'ils ont une autorité sur ma personne. Ridicule.

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Bon je pense qu'il est l'heure. Je m'avance vers la porte d'entrée.

- Si je me souviens bien, c'était quelque part ici...

Je cherche de ma main ma clé de sortie. Tout à coup, un rectangle apparaît sous la pression de ma main et s'enfonce dans le mur.

- Bingo.

Sans surprise un clavier apparaît. Il y a un code numérique à trouver. Une chance que ce soit ça, car c'est le seul que je connais. 2-2-0-2-5-7 est le mot de passe, j'en suis presque certaine. Il me semble l'avoir entendu par une de nos surveillantes quand on devait prendre nos pilules matinales. Elle avait dit  a un de ses collègues qu'il fallait le changer pour, à la place,  la combinaison de chiffres représentant la journée de l'élection. D'après ce que j'ai lu dans un livre, de mon souvenir ,c'était le 22 février 2057. Après avoir tapé la clé, je me relis pour ne pas faire d'erreurs, car je n'ai que deux essais et si je me trompe, je suis foutue. Suite à la vérification, je tape sur ''enter''. Le clavier clignote rouge. Je me suis trompée? Impossible. C'est le bon code, j'en suis certaine, alors pourquoi? Peut- être que c'est un mot de passe différent dans chaque pièce? Je sens mon pouls s'accélérer et la panique m'envahit. Ça ne va pas du tout. Il faut que je trouve le bon code, car je ne peux pas rester ici pendant 3 jours, sans complètement virer folle. Je prends une grande respiration. Tout d'un coup, l'information de revient. J'expire de soulagement. C'est le 22 février 2058 pas 57, soit 2-2-0-2-5-8. Je tape le code et le clavier clignote d'un vert flash. La porte bip 3 fois et finit par s'ouvrir. Quel soulagement, j'ai vraiment eu peur sur ce coup la. Je prends le temps de me retourner et faire une autre grimaces à la caméra et commencer à rigoler toute seule. Je sors de la pièce et cours le plus vite possible. Ils sont sûrement déjà au courant que la porte s'est ouverte. Il faut que je retourne dans ma chambre qui se situe dans l'aile F, mais je suis à l'aile B et impossible que je m'y rende sans me faire attraper. Mon cœur tambourine dans ma poitrine dû à la course et au stress, car pour une fois j'ai réellement peur des conséquences. Il fallait que je me rende à la cage d'escalier, car si je passais par là, il y aurait moins de chances que les surveillants me trouvent. À quelques mètres de l'intersection j'entend soudain:

- Elle doit être sûrement proche d'ici! Fouillez partout et retrouvez la moi!


Mon cœur manqua un battement. Par réflexe, mes yeux cherchaient un endroit où me cacher. Je vis une énorme porte à ma droite et je me rua sur celle-ci tentant désespérément d'ouvrir la porte. Plus j'entendais les pas s'approcher, plus j'appuyais mon poids et poussais plus fort sur cette pauvre poignée. Finalement, elle décide enfin de coopérer et s'ouvre. J'ai fermé la porte d'une vitesse folle. Je me suis accroupie à terre, j'ai arrêté de respirer et j'ai mis ma main sur ma bouche pour ne pas faire de bruit et j'ai attendu. J'entendais les pas s'éloigner de moi, mais je suis resté tout de même dans ma position et je n'ai pas bougé d'un poil. J'ai attendu quelques secondes de plus, puis me suis relevé en douceur. J'ai jamais été aussi stressé en 13 ans d'existence. C'était effrayant. Mais ce qui l'était encore plus, c'est ce qu'ils m'auraient fait s'ils m'avaient mis la main dessus. Maintenant, plus qu'à savoir ou est ce que j'ai atterri. Une pensée me vient soudain à l'esprit. Si quelqu'un était avec moi dans la pièce? Perdue dans mes pensées, je décide de prendre un risque et lance un bonjour pas très convaincant. Aucune réponse. Génial, ça devait être mon jour de chance!

- Bon... Il faut vite que je trouve un interrupteur avant de me blesser, car je ne vois absolument rien!

J'essaye de trouver l'interrupteur en tâtant le mur, puis je le sens sous mes doigts. J'allume celui-ci un lâche un énorme :

- Wouah c'est gigantesque ici !

Il y a avait un énorme lustre qui embellissait l'endroit. Les murs étaient d'un beige très pâle et il y avait des ornements en or à chaque recoin. Le mur du fond était remplacé par une bibliothèque. Au milieu de la pièce se trouvait un très grand bureau avec beaucoup de documents dessus. Attiré par celui-ci, je m'avance et touche la surface avec mes doigts. En contournant le meuble, j'admire la salle. C'est impensable de trouver ce genre d'endroit dans cet enfer blanc. C'est tellement différent ! Juste par curiosité, j'ouvre la première armoire et regarde à l'intérieur. Il y a un document avec écrit top-secret en grosse lettre. Forcément, j'ouvre ce dernier pour savoir de quoi il s'agit. Puis pour un document top secret, c'est pas super bien caché. Je ris intérieurement et ouvre l'enveloppe. Je me fige d'un coup et mon sourire disparaît. Je ferme les yeux et recommence ma lecture du début pour être sûre d'avoir bien saisi l'information. La peur me figea et j'avais une énorme boule dans la gorge. Je tourne la page de mes doigts tremblants et lis la suite. C'est pire. Il y avait une photo de moi, avec écrit en rouge DANGER. Qu'est ce que c'était censé vouloir dire? À peine cette question posée, j'entends des pas s'approcher et la poignée s'ouvrir.

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1306 mots


Bonjour! J'ai écris cette histoire il y a quelque mois et je me disais que ce serait une bonne idée de la terminer! Voici mon prologue (je sais il est super long haha). C'est ma première histoire a vie donc s'il vous plait soyez indulgent !!!  Voila c'était mon petit message 


(LES FAUTES ET INCOHÉRENCES SERONT CORRIGÉ PLUS TARD)



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⏰ Dernière mise à jour : Apr 21, 2021 ⏰

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