11. Le doudou (I)

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1428 mots.

Bonjour !

Vous risquez de me haïr à la fin de ce chapitre, mais la seconde partie arrive bientôt ! 🙂

Je fais mon grand retour, en tout cas, je l'espère. Mes résultats aux examens nous le diront. 😖

Je crois savoir que quelques uns attendent la suite avec impatience, alors je ne déblitère pas plus longtemps.

Bonne lecture !

* * * * * *

- Andy, je peux entrer ?

C'était Niall, derrière la porte de la chambre. Andreas l'avait reconnu à son ton, moins chaud que celui de Zayn, même s'il faisait des efforts.

Quant à la chambre, le garçonnet ne pouvait pas encore se résoudre en parler comme la sienne, car rien ne lui appartenait, ici.

Même si tous les meubles, en passant par la literie et les vêtements contenus dans l'armoire, étaient neufs, il ne pouvait s'empêcher de se sentir en faute.

Comme un étranger ayant volé la place d'un autre.

- Oui.

Il se félicita de son intonation, ferme sans être hostile. S'il ne s'était pas contrôlé, il aurait bredouillé à chaque instant. Mais personne ne voulait d'un enfant pleurnichard, surtout s'il ne savait pas préparer le repas.

- J'ai quelque chose pour toi.

Andreas se tourna vers le blond, qui l'observait, décontenancé une fois de plus.

Le petit garçon était assis sur le sol, et ne faisait strictement rien. Il patientait, seulement, ne montrant pas une once d'intérêt pour les quelques jouets que Zayn avait sorti du placard, pour lui, avant sa venue.

Certes, il n'était pas vraiment adaptés, tous, à son âge, mais il aurait déjà dû trouver de quoi se divertir.

- Tu ne veux pas jouer ? Tu as besoin d'un copain, peut-être ?

Mais l'enfant hocha la tête de droite à gauche, répondant par la négative. Niall en fut un peu déçu, et s'installa en tailleur à ses côtés.

Il avait pensé qu'à défaut de devenir une figure paternelle, si ce n'est d'autorité à ses yeux, il pourrait être... comme... son ami. OK, c'était ridicule, de penser ça.

Andreas, quant à lui, accusait la naïveté de l'homme. Il n'avait jamais eu le droit de jouer, en tout cas pas sans faire de bruit, et le moindre crissement de roues ou éclat de rire le privait de toute activité récréative.

Il avait, par conséquent, décidé de s'en passer pour le reste de son existence.

- Alors, voyons ce que j'ai apporté avec moi...

Andreas tendit à peine le cou, mais une lueur de réelle curiosité brillait maintenant au fond de son regard. Niall avait réussi à capter son attention.

Le blond voulait également passer au plus vite à autre chose, pour dissiper le malaise notable qui se frayait un chemin vers son estomac.

Il était davantage angoissé de ne pas parvenir à communiquer avec un enfant de sept ans, traumatisé, que de perdre un amphithéâtre entier d'imminents professeurs, lors d'une de ses conférences. C'était risible.

Il tira donc rapidement de derrière son dos, un petit ourson en peluche de couleur jaune, le héros bien connu d'un tas de petites filles et de petits garçons depuis bien des générations.

A ChanceWhere stories live. Discover now