Nous nous défions du regard. Comme subjugué par la présence de l'autre. S'il le pouvait, il me mangerait sur place. La même montée d'adrénaline que je n'ai pas retrouvée depuis des jours s'étale sur mon corps tout entier. Soudainement, je lui enlève son tee-shirt pour le toucher. Ses sourcils se haussent étonné de mon geste mais son sourire trahit sa réaction. Il aime ça, je le vois. À vrai dire, je le suis moi-même choquée. Cependant, je ne regrette rien.
Je glisse mon regard attentivement sur son torse en me mordant les lèvres. Je pourrais passer une journée entière à le regarder de cette façon, où de le sentir contre moi.
Parce que je le veux.
Et depuis longtemps.
— À toi maintenant, dit-il retirant mon teeshirt à mon tour.
Je rougis lorsque j'aperçois ses pupilles dilatées fixer mon corps. Il me contemple.
Sa main se pose sur un grain de beauté posé entre les deux seins et ma respiration se saccade face à ce geste. Il sait ce qu'il fait.
Je me baisse doucement le laissant glisser sa main entre mes deux seins et embrasse ses lèvres. Voulant me sentir plus près de lui, il descend ses mains jusqu'à mes hanches qu'il presse.
Je le laisse faire et pose mes mains sur son magnifique torse. Puis il se met aussitôt à frissonner face à mon toucher. Sans pouvoir m'en empêcher, je souris satisfaite.
— Tu trouves ça drôle que tu me fasses de l'effet ?
— Louis, je murmure presque gênée.
Je ne le suis pas. Ça créait plutôt une sorte d'excitation en moi.
— Je peux te faire frissonner moi aussi, prononce t'il d'une voix suave.
— Ah ouais ? Et comment, je le défie.
— Ah ah, fit-il en jouant avec ses sourcils.
En un fragment de secondes, il nous fait tourner et je me retrouve en dessous de lui. Mon cerveau tilt rapidement qu'une bosse se fait ressentir entre mes cuisses. Mes dents attrapent mes lèvres pour me retenir de gémir.
Louis sourit remarquant que je suis tout aussi excitée que lui. Il lève l'une de mes jambes tout en passant sa main sur ma cuisse en même temps qu'il suce son cou.
Un violent frisson se propage dans mon corps et des papillons qui s'entassent dans mon ventre s'accélèrent.
Il se marre et relève sa tête dans ma direction.
— Alors ?
— Bon, ça fonctionne plutôt bien, dis-je calmement.
Alors sur je mens. Je suis prête et il le sait. Il le voit. Il aime juste me défier, comme j'aime.
— Plutôt bien, répète t'il.
Il s'empresse de poser des baisers dans mon cou, mes épaules, ma poitrine et mon bassin, tout en s'appuyant sur mes hanches. L'excitation devient tellement violente que je me cambre sous ses doigts et sa bouche.
— Ça fonctionne, plus que bien même, se marre t'il avant de poser de nouveau ses lèvres sur les miennes.
— Louis, je l'appelle entre deux baisers avides.
— Non, laisse moi t'embrasser, grogne le concerné.
— Non, non attends, dis je en le repoussant.
— Oui, demande t'il soudainement inquiet face aux mon rejet.
Oh non crois-moi je ne te rejette pas Louis. Au contraire.
