thirty three

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(I y a la musique, si vous le voulez)

Au final, je pars dans une salle de bain pour souffler un bon coup. La pression devient trop brutale.

Une fois arrivée dedans, je me précipite vers mon reflet sur le miroir. Je lâche tout ce que j'ai et pleure toutes les larmes de mon corps.

Il a cassé ma Bulle. Je l'aimais moi cette Bulle. Me rappeler de lui me fait tellement mal. C'est mal. Puis ce n'est clairement pas le moment.

Tout se mélange. J'ai mal, trop mal.

Je m'assoie sur le sol, et fixe la porte qui est en face de moi. Je suis vide. Vide mais détruite. Comme une absence, je ne sais plus quoi ressentir. Je ne suis plus rien. Mon cœur quant à lui, se tord dans tous les sens.

Il en a affreusement marre de souffrir.

La Bulle est partie et ce nom ne me fait même plus rire.

Il a vraiment fallut que ce soit lui son ami, franchement.

J'avais perdu tout souvenirs avec Louis et maintenant qu'ils sont revenus et que je l'ai retrouvé j'ai envie de lui sauter dans les bras. C'est comme si la Joy d'avant était revenue. Celle que je ne voulais pas retrouver par peur. Joy d'avant est enfin sortit de son lit et s'est enfin réveillé, là, maintenant. Ça me détruit.

Sa main sur ma cuisse ne me laisse toujours pas indifférente. Elle ne m'a jamais laissé indifférente.

Après tout ce qui nous est arrivé, je le revois enfin et je suis en couple avec William, que j'aime vraiment. Mais pas comme Louis.

J'aimais mon petit ami actuel lorsque j'avais mon amnésie. Maintenant qu'elle est partie, je me sens... éloignée de lui. Mon cœur ne s'enflamme pas pour lui.

Louis c'est exceptionnel ce qu'il y a entre nous, comme l'a dit Charles le photographe.

Un sourire se dessine sur mon visage me rappelant que j'étais certaine qu'il s'appelait Paul. Le visage de Louis mort de rire apparaît dans mon esprit et celui-ci le recréé exactement comme il le faut.

Cependant, je vais devoir vivre avec car Louis est avec Millie et je suis avec William. Je sais qu'on me doit pas de forcer à faire quoi que ce soir, mais j'ai l'impression que William ne me lâchera pas. Il n'est pas comme les autres. On lui ordonne sans nous rendre compte car il est sympa.

Pendant que je suis dans mes pensées, quelqu'un vient me déranger en entrant dans la salle de bain.

Mes yeux remplis de larmes arrivent à constater que c'est le créateur de mon état. Louis Partridge en personne.

Quel hasard...

Il entre et me regarde désespéré. Je ne veux pas qu'il ait comprit. Je veux qu'il m'oublie. Parce qu'on se fait souffrir. Parce qu'on est amoureux mais on a mal.

Je me lève et m'élance pour partir. Sauf que dès que je prends la poignet de la porte et que je l'ouvre il la referme aussi tôt.

Je me retourne en colère face à son comportement et me retrouve face à lui. Tout à coup, ma colère redescend et se transforme par de la panique. Nos têtes ne sont qu'à quelques centimètres. Il est beaucoup trop proche. Je n'ai envie de faire qu'une seule chose...

l'embrasser.

Il me plaque brusquement contre la porte et je reste figer le laissant faire l'interdît. Notre attirance est interdite. Le fait que je suis prête à me donner à lui, maintenant, est interdit.

— T'es sûre que tu ne te souviens pas de moi, murmure t'il en passant doucement sa main sur ma cuisse.

Je ferme les yeux appréciant son touché. Des frissons agréables parcours de nouveau mon corps et je me mords la lèvre pour ne pas craquer. Il faut que je le repousse. Que je reprenne le contrôle.

my holidays Where stories live. Discover now