Je m'avance doucement vers elles et ma sœur me donne une chaise. Je m'assoie attendant impatiemment qu'elles parlent.
— Qu'est ce qu'il y a vous m'inquiétez, je leur demande en grimaçant.
— Bon Joy il faut qu'on parle, commence ma mère d'un ton ferme.
— Vous me faites peur, je leur avoue.
Elles se regardent sérieusement avant de sourires. Puis là je ne comprends rien du tout.
— J'aurais voulu que Julia soit là mais elle est déjà au courant. Depuis un moment on le sait, même, me dit ma mère sans que je comprenne. Ma puce, tu es acceptée à l'université de Greenwich à Londres !
— Quoi, je hurle.
— Je t'ai inscrite à cette université en Angleterre, il a un an, maintenant. Leurs programmes sont exactement ce que tu recherches. Il faut toujours s'inscrire en avance et vu ton dossier parfait, tu as été choisis. Bien sûr c'est après ta terminale mais je suis très contente pour toi ma chérie. Tu vas enfin accomplir ton rêve, pleure t'elle de joie.
Je n'en reviens pas qu'en faisant quelque chose dans mon dos, elle a réussi à me rendre heureuse. Ça sera un nouveau départ. Je serais majeur. J'ai mon appartement. Je serais enfin moi-même.
— Oh mais c'est trop génial, je crie de joie. Merci maman !
Je lui saute dans les bras tout en continuant de crier.
Quelques minutes après, nous sommes autour de la table en train de se projeter le moment où je vais définitivement partir de la France pour Londres. Je suis tellement excitée.
— Bon, ce n'est pas pour gâcher ce moment, nous dit Joyce en se levant. Mais est ce que tu peux me ramener chez moi maman ? Je veux me reposer.
— OK. Tu veux venir avec moi,Joy ? Ah non reste, ton frère est partit jouer avec des amis, il va s'en doute revenir bientôt.
— OK, merci, bisous, dis je en montant en direction de ma chambre.
J'allume mon téléphone et tape sur la notification de Partridge que j'ai reçu il y a une heure maintenant.
louispartridge_
tu es sérieuse de rester avec lui ?
il ne t'a pas fait assez de mal, t'as besoin d'en avoir plus ?
Joy il faut qu'on parle de la soirée.
C'est ça, comme si j'allais lui répondre. À la place, j'appelle William, heureuse de la fameuse nouvelle.
— Hellooo !
— Hello bébé.
— Comment tu vas, je demande le sourire aux lèvres.
— Bien et toi ?
— Ça va. J'ai passé ma journée avec un ami, c'était génial.
— J'ai vue ça, répond t'il d'une voix moins enjouée. Le principal c'est que tu t'amuses, mon coeur.
— Oui merci. Et toi ta journée ?
— Bah j'ai eu cours et j'ai été au skate parc, rien de nouveau ahah.
— Tu as raison. Les bonne vieilles habitudes.
— Ouais. Tu me manques, prononce t'il à m'en donner des frissons, non agréable.
— Toi aussi, je mens. Mais figure toi que dans à peine deux ans je viens vivre à Londres avec toi.
— Qu'est ce que tu raconte, s'exclame t'il.
— Ma mère m'a inscrite dans une école dans mon dos et j'ai été accepté !
— Oh putain !
