PDV Face:
La lumière de la lucarne caressa mon visage, alors je décidai, avec regret, d'ouvrir les yeux pour quitter les bras de Morphée. Anna fit un grognement avant de se redresser pour me sourire bêtement:
"Joyeux anniversaire louloutte."
"Merci" dis-je en forçant un sourire.
La journée allait être longue...21 ans que j'étais sur terre et je ne m'étais jamais sentie aussi mal que ces derniers mois. La vie filait à toute vitesse sans que je puisse l'en empêcher, elle avait tout détruit en un temps record...C'est donc avec cette pensée que je devais vivre aujourd'hui, en faisant comme si ma vie n'était pas déjà détruite. La tête haute j' encaisse les coups durs et continue à regarder en avant pour ne surtout pas penser à toutes les personnes qui ne me suivent plus désormais..."Ne faire confiance à personne." me répètais-je pour la millième fois depuis 2 jours. J'avais décidée de suivre le conseil de Joe, après tout c'est mon ami...
Après une douche froide avec le tuyau accroché dans la salle d'eau je me vêtis d'une blouse bleu et d'un pantalon de toile "offert" par le gouvernement et m'attachai les cheveux qui commençaient à devenir sacrément longs. Je soufflai de dépit en voyant mon visage fatigué dans le reflet de la lucarne de la petite chambre, Anna posa ses deux mains sur mes épaules ses yeux rivés sur mon reflet.
"Face, regarde comme tu es belle."souffla t-elle d'une voix douce.
"Ne te moques pas de moi..."
"Je ne me moque pas, je dis la vérité !"se défendit la petite brune alors que je me tournais pour lui faire face.
Je croisai mes bras sur ma poitrine pour la défier du regard.
"Tu ne penses pas ce que tu dis?"
"Bien sûr que si !" renchérit-elle en levant ses bras en l'air.
"T'as besoin de lunettes ma vieille! J'ai une gueule de cadavre!"
"Besoin de lunettes?!" Elle fit comme si elle était offusuquée:"Non mais sérieusement, t'as des cheveux de ouf et puis ses seins! JE VEUX LES MêMES!"s'emporta mon amie en me pointant du doigt.
"ANNA!" criais-je en lui frappant la côte avant d'exploser de rire. Elle ne mit pas longtemps à me rejoindre dans ce fou rire de gamines, ses yeux étaient plisées comme une chinoise ce qui me fit rire de plus belle.
Voilà ce qui fait d'Anniès (elle hait son prénom alors nous sommes tenus de la nommer Anna.) une fille extraordinaire. Cette fille prend toujours la vie du bon côté et dans 99% des situations c'est la seule à pouvoir me faire rire de la façon dont nous riions à l'instant. Intelligente, honnête, elle a toujours eu les capacités pour s'en sortir. Comment fait-elle?Comment fait-elle pour rire tout le temps malgré nos malheurs?C'est un mystère.
Grâce à cette réflexion une soudaine idée me traversa l'esprit:
Je voulais un cadeau d'anniversaire.
Anna me regardait bizzarement quand je lui adressai la parole:
"Je crois que j'ai une idée de cadeau d'anniversaire"dis-je de la voix la plus neutre possible.
Anna arcqua un sourcil: "Et c'est quoi ton idée?"
Je ne pus m'empêcher de pouffer à son expression septique mais repris mon sérieux plantant mes yeux bleus dans les siens:
"Apprends moi."
"Quoi?! Face explique je comprend rien! T'apprendre la danse? la chasse?" se plaigna la jolie jeune fille totalement perdue, ne comprenant rien à mes intentions.
Je laissai échapper un rire:
"Non Anna, apprend moi, apprend moi à être heureuse! Ou du moins à faire semblant!"
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PDV Zayn
"PLUS VITE!!!" hurla le garde qui était chargé de surveillé l'avancée du chantier pour les nouvelles "maisonnettes" de EYES.
Cela faisait maintenant plus d'une heure que tous les hommes de la ville étaient réunis afin de soulevés les pierres qui serviraient plus tard à la construction. Evidemment même les plus agés ne furent pas épargnés et j'en vis tomber plus d'un sous la charge qu'ils portaient à mains nus. C'est donc dans la poussière et les cris de douleurs que je tentais de ne pas faire attention à l'horreur qui se jouait face à moi. Quelques femmes hurlaient et pleuraient en voyant leurs "amis ou copains" se faire frapper. La vue floue, les oreilles bourdonnantes je me concentrai sur la douleur de mes muscles et sur mes pieds pour ne pas vaciller. Un peu plus loin, sur le sol encore vierge quelques enfants UNDEADS et donc orphelins nous observaient en silence. Je m'arrêtais pour les fixés et une violente envie de crier me submerga. Si seulement je pouvais, si seulement je pouvais leur expliquer que dés leur 18 ans ils feront la même chose que nous et finiront leurs misérables vie dans cette ville sans échappatoire juste parce qu'un jour leurs parents ont eu la triste idée de s'aimer...J'avais envie de leur ordonné de partir, de les empêchés de regarder ce cauchemar, de leur crier de courir et de ne jamais se retourner. Malheuresement rien ne sortit de ma bouche, sêche, assoiffée. Bientôt, tout autour de moi commenca à tourner, je ne controlais plus mes jambes et la lourde pierre emprisonnée entre mes bras manqua de tomber.
"AVANCE! Y'A PAS DE PAUSE ICI!"me cracha un garde avant de m'asséner un violent coup dans le fémur.
La douleur se répendit comme du venin, je serrai les dents, incapable de répondre à ce batard ma vision s'était obscurcie, de la seaur trempait ma blouse de travail et de la salive coagulait à la bordure de mes lèvres fendues par le froid. Les sons que je perçevais ce faisait de plus en plus rare...J'allais m'évanouir. Je me dirigeai vers un monticule de terre pour m'y appuyer priant pour qu'aucun gardes ne me remarque.
Et alors que je sentais mon estomac se retourner et mes yeux se fermer par intermitence, je la vis. A travers la fumée, la sueur, les cris et le désaroi, je la vis...
Accroupie auprès d'un vieillard à qui elle donnait discrètement une gorgée d'eau fraîche sa chevelure blonde se faisait remarquée, ses gestes doux ralentis, ses petites mains tenant de manière protectrice la main du vieil homme aux yeux éteins, elle était là. Comme une raison de me tenir éveillé afin de la regarder, encore et encore. Comme une preuve que même au milieu de la plus grande injustice la solidarité et la bonté ne sont pas révolues, comme pour dire qu'elle n'est pas comme les autres, qu'elle est différente, lumineuse.
Je pris une grande inspiration et enfin me redressa, sans appuis, j'étais près à affronter la terreur comme elle. "La meilleure façon de resister aux coups c'est de les encaisser sans broncher."pensais-je. Et rien que par cette pensée un sourire, petit mais existant, se forma sur mon visage. C'était totalement absurde mais tans pis, la vie ici était absurde alors même si je passais pour un fou je n'en avais pas grand chose à faire.
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PDV externe
Sans vraiment savoir pourquoi elle lui avais permis de tenir.
Et à chaque nouveau pas, pour se donner du courage, le jeune homme se répétait : "Fait le pour elle, c'est son anniversaire..."
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Coucou les cocos!!!!!
Alors dans un premier temps je voulais m'excuser pour l'attente horrible que je vous est fait subir!(pitié me frapper pas hein! -_- )
Je voulais aussi vous dire que j'ai galéré pour ce chapitre et que même si il est pas hypra long j'en suis trop fière §§§ alors j'espère que vous l'aimez comme je l'aime ;)
ZAYN QUI DEVIENT PLUS SENSIBLE ?!
FACE QUI VEUT APPRENDRE A VOIR LA VIE EN ETANT HEUREUSE ?!
dîtes moi de ce que vous pensez de tout ça en commentaires et donnez moi vos idées, critiques ...
OH ET OMG 2,12K DE VUES !!!!!!!! MERCIIII VOUS ETES LES MEILLEURES ET JE SUIS HEUREUSE DE VOIR QUE MA FICTION PLAIT!!! JE PREND BEAUCOUP DE PLAISIR A L'ECRIRE DONC C'EST SUPER;)
Bisous mes cocos JE VOUS AIMES! M.G
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Undead
Fanfiction"Pourquoi veux tu mourir ?" Ses yeux sombres se plongèrent alors dans les miens : "Parce que nous sommes déjà mort..."
