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Media: @Octopodink sur Instagram

Ce chapitre contient une scène intime.

La porte du bureau s'ouvrit. Je relevai la tête de mon livre pour croiser les yeux clairs du Caporal. Celui-ci souffla d'exapération lorsqu'il me vit dans son fauteuil. Personne n'avait le droit de s'y asseoir, et moi je prenais le droit malgré ses protestations.

Il s'approcha de moi à grand pas avant de tourner le-dit fauteuil vers lui et de poser ses mains de chaque côté de mon corps sur les accoudoirs. Étant debout et moi assise, il me dominait en taille. Son visage se trouvait proche du mien, je pouvais même sentir les effluves de son parfum. Yeux dans les yeux, il posa sa main sur main joue avant de la faire glisser jusqu'à mon menton et caressa de son pouce ma lèvre inférieur.

-Vous désobéissez beaucoup, soldat, chuchota-t-il.

Il fit se frôler nos lèvres mais recula au moment où elles allaient se toucher. L'ambiance était électrique, j'avais terriblement envie de l'embrasser, envie de lui.

Il retira le livre de mes mains, le posa sur le bureau et attrapa mon bras pour me lever de son précieux fauteuil. Nos mains entremêlées, il nous fit sortir de son bureau pour nous mener jusque sa chambre. Il ouvrit rapidement la porte avant de la refermer, à clef, et se retourna vers moi. Il était magnifique. Il portait un pantalon noir, une chemise blanche, une veste noir et une cravate de la même couleur.

Son regard était allumé d'une flamme que je connaissais bien maintenant: du désir.

Il s'approcha de moi en retirant sa veste, qu'il posa sur le bureau, et sa main retrouva sa place sur ma joue. Il m'embrassa le front, puis la joue et glissa ses lèvres dans mon cou. En quelques mouvements, je me retrouvai sur le lit, Livaï au dessus de moi. Il retira rapidement ma chemise, embrassant toujours mon cou. Il se releva légèrement et retira sa cravate. Mes joues étaient déjà rougies, mon corps appellant le contact entre nous.

Livaï menait, il ne laissait pas place à l'hésitation, et avant même que je ne m'en rende compte, mes mains étaient attachées avec sa cravate.

-Livaï, qu'est-ce..., commençai-je avant qu'il ne me coupe la parole.

-Tais toi et profite, chuchota-t-il près de mon oreille.

Il retira sa chemise, exposant son torse sculpté. Le prochain vêtement à retrouver le sol fut mon pantalon d'uniforme. Ses lèvres se posèrent sur mon ventre alors que sa main caressait doucement ma taille. La tension dans mon bas-ventre se faisait de plus en plus présente alors que ma respiration se faisait saccadée sous son touché. Mon soutien-gorge ne fit pas long feu non plus, les lèvres de Livaï prenant rapidement sa place.

Sentir sa peau contre la mienne m'avait tellement manqué, et malgré tout je me sentais atrocement frustrée de ne pas pouvoir le toucher.

-Livaï, détache moi, articulai-je difficilement.

Pour simple réponse, il attrapa mes mains liées par le morceau de tissu et les plaqua contre le lit au dessus de ma tête. Suite à cela, il glissa sa main sous l'élastique de mon dernier vêtements. Je ne pus m'empêcher de gémir son nom, ce qui le fit sourire.

-Li... Livaï, gémissai-je.

-Oui ?, demanda-t-il en souriant.

-Détache moi...

-Non.

Ses doigts se glissèrent en moi progressivement. Je ne répondais plus de rien, mes yeux se fermèrent instinctivement alors que j'essayais de retenir mes gémissements.

-Dis moi que tu ne partiras plus jamais, ordonna le caporal.

-Je..., commençai-je avant d'être coupée par mes gémissements.

-Tu ?

Ses lèvres mordillèrent la peau délicate de mon cou et je devinai sans mal qu'il était entrain d'y laisser une trace de son passage.

-Dis le et je te détache, chuchota-t-il en faisant se frôler nos lèvres.

-C'est du... chantage, dis-je difficilement.

-Ah oui ? Vraiment ?, railla-t-il.

-Je ne partirai... Plus.

-Hum?

-Je te le jure, soufflai-je.

Je le vis esquisser un sourire et enfin ses lèvres rencontrèrent les miennes. Je sentis le tissu sur mes poignées se détendre et je fus de nouveau libre de mes mouvements. Enfin, pas vraiment, puisque Livaï prit mes mains entre les siennes et les plaqua contre le matelas.

-Mais Livaï, râlai-je.

Il rit doucement et relâcha la pression qu'il effectuait sur mes bras, me permettant de me relever et de poser mes lèvres sur les siennes. Je glissai mes mains progressivement sur son torse jusqu'à rencontrer le tissus de son pantalon. Celui-ci aussi avait fini sur le sol immaculé de la chambre.

Je poussai légèrement Livaï pour qu'il se mette sur le dos, ce qu'il fit à mon plus grand étonnement, tout en retirant les derniers sous-vêtements qui nous couvraient. Je posai ma main sur sa virilité bien dressée et commençai à mouvoir ma main. La réaction fut immédiate: il laissa tomber sa tête sur l'oreille, et un râle de plaisir s'échappa de ses lèvres. J'aimais le voir comme ça, il se laissait aller et ne contrôlait pas entièrement la situation.

Enfin, il reprit rapidement le contrôle en m'attirant sur lui et en me plaçant au dessus de son membre fièrement dressé. Doucement, il me pénétra en gardant ses mains sur mes hanches.

Je ne savais pas si c'était parce que j'étais fortement attachée à lui ou simplement parce qu'il était un dieu au lit, mais je ne pouvais nier que c'était divinement bon.

Nos gémissements se mêlaient, ainsi que nos respirations saccadées. Lorsque ses mouvements devinrent plus irréguliers et brutes, je sentis comme une explosion dans mon bas-ventre. C'était aussi bien, si ce n'était mieux, que dans mes souvenirs. Enfin, je le sentis se déverser en moi avant de soupirer en m'attirant vers lui.

Ses bras enlacèrent mon dos nu alors que ses lèvres se posèrent brièvement sur mon front en me demandant si ça allait. Après lui avoir répondu à l'affirmative, ma main se glissa dans ses cheveux pour gratter doucement l'arrière de sa tête, une habitude que j'avais prise lorsque nous dormions ensemble. Me sentant frissonner, le caporal couvrit nos corps de la couverture.

-Livaï ?, demandai-je doucement.

-Hum ?

-On en est où, nous deux ?

-Que veux-tu pour nous, Arwen ?

-Pouvoir être avec toi, chuchotai-je.

Il prit mon menton entre sa main et me fit lever légèrement la tête de son torse pour m'embrasser.

C'est ainsi que je m'endormis quelques minutes plus tard dans les bras de Livaï, comblée.

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Merci pour les 2k de votes ! Pour fêter ça, champagne ! 🍾

J'espère que ce chapitre un peu... Olé olé vous a plus ! Prochain chapitre lundi ❤️

Impassible (Livaï x OC) Where stories live. Discover now