STALKER. 9

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Comment aurais-je pensé que tu trouverais cette cachette ?

C'est vrai quoi, c'était ici que je me cachais lorsque l'on jouait à cache-cache avec mon frère et ses amis.
Mais comme je te l'avais dit précédemment, je connaissais cette maison dans ces moindres recoins.

J'ouvrais tout doucement le placard se situant sous l'escalier, ce n'était qu'une simple réserve ne pouvant accueillir qu'un corps fin.

Comme le tien.

Tes yeux brillaient dans cette pénombre, des larmes coulaient une nouvelle fois, cette simple vue me procurais un plaisir fou.

Pourquoi ?
Je ne sais pas.

Mais je m'en fichais pas mal et souriais.

Et j'entendis ta voix rauque:

- Co...comment ??

- Ma chère Emma, tu feras plus attention la prochaine fois. La clé servant à fermer ce placard est du mauvais sens.

Je ne te laissais pas le temps de répliquer et te pris les cheveux brusquement.

Je te tirais vers le salon.

Tu essayais de te relever, mais pour éviter cela, je te mis une gifle qui te remettait à terre.

Je ne bougeais plus et te regardais de nouveau, je ne me sentais pas coupable de t'avoir donné ce coup, pour une raison que j'ignore, j'avais ressenti de la satisfaction de te voir faible face à moi.

Ton corps, si faible tremblait si fort, si violemment.

- Je te le redis une nouvelle fois, tu n'aurais jamais dû faire ça et aurais dû m'écouter. À cause de ton impertinence, tu iras au sous-sol, là où tu n'as aucune chance de t'enfuir. Tu resteras ici, avec moi que tu le veuilles ou non ! Comprends bien ça. Un seul faux pas, et tu seras sévèrement punie.

Tes plaintes se faisaient entendre, je les ignoraient.

Je t'indiquais de me suivre, mais me doutant déjà de ta réponse, je te pris le poignet et te traînais derrière moi.

Je passais par la mini terrasse derrière ma maison, je me retournais, et pouvais lire en toi le doute, celui de crier à l'aide ?

N'y compte même pas.

Par pure précaution, je plaquais ma main sur ta bouche, celle que je voulais embrasser.

Seulement, je me réservais ce droit pour plus tard.

Je te mis devant, de sorte à ce que je puisse de pousser à l'aide de mon buste.

Tes cheveux sentaient si bon, je ne pouvais m'empêcher de plonger mon nez dedans.

Un hoquet de plus se fait entendre de ta part.

J'entrais dans la cabane, où la pénombre du lieu nous accueillait.

Comme tu pouvais le voir Emma, c'était un range tout, et sous certains débris, se trouvait ton nouveau logement pendant un certain temps.

J'ouvrais la porte et te relâchais de sorte à ce que tu descendes, tu commençais à le faire, mais tu te mis à crier comme une folle, mais peu importe, qui t'entendrai désormais ?

Moi seul le pouvais.

Mais malgré tout ça, je t'aime. 

Je t'aime pas.  STALKERWhere stories live. Discover now