S M I T T E N {Kuroo Tetsurou X OC} TRADUCTION

{8.5}

— Fuwa~, je laissai échapper un lourd bâillement.

— Tu es souvent fatigué ces derniers-temps, me fit remarquer Kenma.

— C'est rien, dis-je.

      Je n'avais pas arrêté de rendre des services à mon père et ses amis pour rembourser mes dettes ; pour payer le dîner BBQ j'avais utilisé sa carte bancaire.

Je devais juste sembler arrogant en choisissant un restaurent cher et payer pour le repas d'Aya.

— Bref, Bokuto n'arrête pas de m'envoyer des messages depuis qu'il à découvert que nous étions sortis avec Aya-pi, le week-end dernier, dis-je à Kenma. Qui lui a dit ?

      Je tins mon menton et fermis les yeux en pensant durement à qui cela aurait pu être. Ces derniers temps, Yaku était particulièrement agaçant.

— Je paris que c'est Yakkun (Yaku), conclus-je.

— Mais, on ne lui a même pas dit qu'on sortait avec elle, remarqua Kenma.

      Je réfléchis alors à une autre éventuelle personne.  

Kai ? Pas possible. Lev ? Peut-être... Yamamoto ? C'est une possibilité encore plus probable.

— Heu, ce n'est pas Aya ? Kenma pointa du doigt une fille entrain de quitter une épicerie.

      Le soleil brillait sur ses grosses lunettes.

— Peut-être pas ? Se questionna Kenma.

— Kenma.

— Hmm ?

— Va à l'école sans moi, je tapotai son épaule puis trottinai jusqu'à Sakurai.

      Une fois que je fus proche d'elle, je ralentis mon pas.

— Hey Sakurai-san ! Qu'est s'tu fais ? Demandai-je nonchalamment.

— J'étudie, répondit-elle sèchement.

      J'abaissai mon regard sur ce qu'elle était entrain de lire.

Est-ce que c'est... UN MAGAZINE DE FASHION ?!

      J'essayai de réprimer un rire.

Elle est un peu plus féminine qu'elle ne semble.

      Je ne pouvais pas m'empêcher de la taquiner.

      J'attrapai le magazine et dis-je d'un ton taquin :

— Oya ? Ca ne ressemble à aucun document d'études que j'ai vu.

      Je tournai quelques pages.

« Tenues pour aller à un rendez-vous » ? « 10 moyens de savoir s'il est intéressé par vous » ? Qu'est-ce qu'elle essaye « d'étudier » au juste ?

— Rend-le moi, dit-elle d'un air grincheux.

Elle juste bien trop facile à taquiner.

— Pas besoin de me supplier, dis-je.

— Je n'étais pas entrain de supplier, se défendit-elle en attrapant rapidement le magazine de mes mains.

— Bon, on se voit en cours. Hey Kenma ! Ne pars pas sans moi ! Je fis un signe de la main à Kenma tout en courant jusqu'à lui.

— Quoi, Tu m'as dit d'y aller sans toi, dit-il d'un ton neutre.

— Des fois, tu ne me comprends vraiment pas, soupirai dramatiquement.