Chapitre 2

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La clochette placée au-dessus de la porte d'entrée du restaurant tinta lorsqu'Akaashi s'engouffra dans le restaurant

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La clochette placée au-dessus de la porte d'entrée du restaurant tinta lorsqu'Akaashi s'engouffra dans le restaurant. Il se retourna pour secouer son parapluie à l'extérieur, puis le referma, claquant au passage la porte derrière lui.

— Keiji ! T'es en retard ce matin.
— Bonjour à toi aussi Osamu...

Le gris lui fit un grand sourire avant de lui tendre une poche en papier, dans laquelle se trouvait son petit-déjeuner. Akaashi s'assit au comptoir face à lui et sortit son portefeuille, en quête de monnaie. Son ami s'accouda sur le bois poli et inclina la tête, scrutant les traits du jeune homme.

— T'as passé une sale nuit ? Je croyais que les orages te permettaient de bien dormir justement.
— C'est le cas. Je me suis juste couché un peu tard.

Osamu se redressa et croisa les bras sur son torse, visiblement contrarié.

— Tu es en train de me dire qu'avec la tempête de dingue qu'il y a eu hier soir, tu as été te balader dehors ?
— La tempête n'était pas si forte que ça, tu exagères. En plus, je suis sûr que tu n'as rien vu et entendu planqué dans ton lit avec tes bouchons d'oreilles.
— Certes, grommela son ami. Mais tu vas finir par tomber malade. Ou pire ! Avoir un accident. De nuit tu es quasiment invisible sous la pluie.

Le souvenir de la chute de l'inconnu remonta dans l'esprit d'Akaashi et, après avoir déposé l'appoint devant lui, il posa son menton dans le creux de sa main. Son ami récupéra l'argent et plissa les yeux, perplexe face au silence du brun.

— Il s'est passé quelque chose ?

Après avoir laissé échapper un soupir, son vis-à-vis lui raconta ce qu'il s'était passé la veille, persuadé qu'il allait se faire remonter les bretelles.

Ce qui ne manqua pas d'arriver.

— Tu vois ! Je te l'avais dit ! s'exclama Miya en donnant un coup sur son crâne. Ça allait forcément arriver.
— Arrête de crier, les autres clients nous regardent...
— Ne t'en fais pas, ils ont l'habitude, lança une voix venant de derrière le gérant du restaurant. Avec Atsumu, ils se chamaillent presque à chaque fois qu'il débarque.

Un homme grand, fin, et au large sourire mutin apparut alors. Ses cheveux rouges étaient à moitié cachés sous une toque et Akaashi se souvint l'avoir déjà vu.

— Ah, vous êtes le chef cuisinier ! Mmh... Tendou-san, c'est bien ça ?
— Exactement, sourit l'homme. Et toi tu est Akaashi, l'homme calme qui mange un onigiri au thon et boit un sencha tous les matins depuis deux mois.

Keiji se sentit rougir lorsque le cuisinier arbora une expression fière, tandis qu'Osamu répétait "calme" comme si cela lui semblait aberrant. 

— J'ai du mal à quitter mes habitudes une fois que je les aies...
— Au contraire, y a pas de mal ! Bon, j'y retourne. C'était juste pour te prévenir Osamu-kun que j'ai reçu un message d'Itadori, il ne pourra pas venir aujourd'hui, il a attrapé un rhume.
— Génial... Je vais t'aider alors. Je te laisse Keiji, en plus t'es déjà en retard pour ton boulot.

Fascinant | Haikyū!!Where stories live. Discover now