21 - Festival équestre....

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Le Festival débuta le samedi matin, à onze heures, par une présentation de l'ensemble des cavaliers participants aux trois concours, et des trois écoles de dressages venues honorer de leur présence le Roi Wajdi.

En tête du défilé, les plus grands cavaliers d'obstacles venus des cinq continents. Suivaient ceux du parcours de cross et pour finir les pros de l'attelage. Leurs tenues très sobre contrastaient avec le doré du sable. Les hommes en veste noire ou rouge, avec ou sans queue, les femmes avec des vestes plus courtes. Pour tous et toutes chemises blanches, cravates pour les hommes, tour de cou pour les dames et pantalons noirs. Gants de couleur brun foncé, bottes d'équitation pour les hommes, bottines ou mini chaps pour les femmes. Les mini-chaps étant des sortes de guêtre en cuir que l'on utilise lorsque l'on porte des boots. Pour une bonne tenue une lanière élastique passée sous la semelle de la chaussure retient la guêtre. Pour les femmes comme pour les hommes les cheveux longs étaient retenus sous la bombe ou sous le chapeau.

Venaient enfin les grandes écoles d'équitation. Le Cadre Noir de Saumur dans la tenue que nous leur connaissons : veste, pantalon, botte et bicorne noir. Le tout rehaussé par des boutons et des parements dorés. Les écuyers de l'école Andalouse Espagnole défilaient dans leur costume traditionnel datant du 18e siècle : guêtres de cuir sur des bas blancs, gilet, chemise à jabot, boléro bleu à parements d'or, chapeau noir conique et foulard à pois qui retombaient sur la nuque. Ceux de l'école Portugaise portaient eux aussi leur tenue de parade, beaucoup plus sobre : vêtus d'un costume de couleur pourpre tandis que leurs chevaux portaient sur les reins une peau de renard. Trois écoles, trois tenues, beaucoup de couleur au milieu du désert. Comme à chaque festival la foule venue nombreuse les acclamaient avec grande ferveur. Une surveillance discrète fut mit sur pied autour de l'événement, histoire d'arrêter les empêcheurs de tourner rond.

Lorsque le défilé se termina, le maître de cérémonies, en l'occurrence le Prince Saïfallah, donna lecture du programme des compétitions. Si tout se déroulait comme prévu le parcours d'obstacles se tiendrait en un lieu défini et délimité. S'y opposeraient vingt des meilleurs cavaliers au monde. Le parcours de cross se déroulerait en parallèle dans le désert. Le festival se déroulant sur trois jours, il resterait à voir la compétition d'attelage et pour terminer celle du dressage. Viendrait ensuite les démonstrations équestres des trois écoles,

C'est au début de l'après-midi, juste après avoir pris une collation, que le concours d'obstacle devait débuter. Conçu comme tous les concours officiels les cavaliers auraient à effectuer un parcours soigneusement établi et franchir plusieurs obstacles. C'est durant la matinée que les officielles et le corps arbitral avaient inventés et installés tous les obstacles sur le terrain. Parcours que les cavaliers eurent le droit de reconnaître, mais uniquement à pied, en tenue de concours et éventuellement accompagné par leur entraîneur. Chacun se devait d'en mémoriser le tracé et de calculer le nombre de foulées entre chaque obstacle rapprochés (tels les doubles, les triples et les lignes). Ils devaient également déterminer les distances (longues ou courtes) en fonction de la taille moyenne de la foulée de son cheval. Le cavalier établissant ainsi un tracé précis et déterminait les courbes à prendre.

La voix de Saïfallah résonna dans les hauts parleurs annonçant le début de ce grand concours.

- Avant toute chose, permettez moi chers visiteurs de saluer la foule venue nombreuse ainsi que toutes les personnalités qui composent les loges VIP sans oublier bien sur ceux qui me sont proches à savoir la famille royale.

En réponse, la foule applaudit, les visiteurs de marques saluèrent par des signes de têtes ou de la main celui qui venait de parler.

- J'avais prévu de vous décrire le parcours d'obstacles que nos cavaliers vont devoir réaliser, mais je pense que le plus simple est de suivre l'un des cavaliers en lice. Ce premier concurrent nous viens du Qatar, il se nomme Tahar. Comme vous pourrez le constater c'est un fier cavalier, jeune encore, mais très prometteur.

Quand le désert lève le voile par Andrea Rose ScottWhere stories live. Discover now