01 - De nos jours....

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Présent au USA pour un congrès international, le prince Saïfallah bin Sahalanyi al Faych, héritier du Royaume de Sahalanyi descendit de la limousine, mise à sa disposition, à l'entrée de son hôtel. A son passage près de la réception, son ami Maximilien Dowel l'interpella et lui remit une enveloppe portant son nom. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, il salua son ami et en franchit le seuil. Il appuya sur le numéro du dernier étage.

Fatigué de sa journée il fut content d'atteindre le 98e étage, celui menant à la suite que Max lui avait réservée pour son séjour. Alors que les portes étaient à peine entrouvertes, une ombre se faufila dans l'entre bâillement et le percuta violemment. Retentirent derrière elle des tirs nourris d'armes à feu, venant du fond du couloir, de l'escalier de service. Une salve de tirs se fit plus menaçante, vif comme l'éclair le prince saisit la jeune fille, la poussa au fond de la cage et appuya sur l'un des boutons. La balle siffla prêt, bien trop prêt de ses oreilles. Les portes se refermèrent enfin et une série de chocs se fit entendre sur ces dernières. C'était le bruit fait par les impacts de balles.

Quand l'ascenseur stoppa, il se rendit compte qu'ils étaient parvenus au 23e. Il poussa alors un soupir de soulagement, en écho au sien retentit celui de la jeune femme. Il appuya sur le bouton du rez de chaussé afin d'avertir très vite de la situation. Dès qu'il le put il courut en direction du bureau de Max et entreprit de lui raconter la scène incroyable à laquelle il venait d'assister. Jetant un regard en arrière il constata que la jeune fille ne l'avait pas suivi, il retourna à l'ascenseur et la découvrit blotti dans un des angles. Doucement, la prenant par les épaules, il l'aida à se mettre debout, la fit sortir de l'ascenseur et retourna vers le bureau de Max.

Entre temps, ce dernier avait donné ses ordres, demandant à ses hommes la plus grande prudence lors de l'intervention, la police n'allait d'ailleurs pas tarder à arriver. L'alarme retentit dans tout l'hôtel, déclenchant un semblant de panique. Beaucoup de monde vint aux nouvelles, le directeur les rassura rapidement en parlant d'un simple exercice de contrôle. Il resta en liaison avec ses hommes par talkie-walkie, s'informant au fur et à mesure de la situation.Les agents de sécurité investirent les ascenseurs afin de se rendre le plus rapidement possible au dernier étage. Par mesure de sécurité ils stoppèrent deux étages en dessous et continuèrent à pied par l'escalier de secours.

Soudain dans les escaliers une nouvelle fusillade retentit. Les hommes se plaquèrent contre le mur, malheureusement l'un deux ne fut assez rapide et fut touché en pleine poitrine, il s'affaissa sur lui-même et glissa doucement tout près de ses collègues. Furieux les agents ouvrirent à leur tour le feu. Devant un tel vacarme, les locataires de l'étage inférieur sortirent de leurs chambres pour constater ce qui se passait. Ils furent immédiatement refoulés dans leurs appartements ou ils durent s'enfermer pour leur propre sécurité.

Durant un bon moment, les balles sifflèrent en tout sens puis ce fut le silence. L'un des malfaiteurs avait été touché et était mort, les deux autres avaient alors décidés de se rendre. Les deux rescapés furent emmenés manu militari par l'ascenseur jusqu'au rez de chaussé ou la police les prit en charge. Le véhicule du coroner repartit avec deux cadavres. Les blessés furent pris en charge par les secouristes venus sur place à l'appel de l'hôtel.

Une voiture de patrouille prit en charge les deux hommes. La police elle prit en mains les investigations à faire, suite à la fusillade. Les techniciens prirent ensuite possession des lieux, escaliers, couloir, ascenseur. Ils avaient bon nombre d'indices divers et d'empreintes à relever. De ce fait le prince se vit interdire l'entrée de sa suite. On le préviendrait dès qu'il pourrait y pénétrer de nouveau.

Intriguée par la présence de la jeune fille il décida qu'il était grand temps d'en savoir plus sur le fait qu'elle se trouvait à son étage et surtout si près de sa suite. Il la retrouva dans le bureau de Max. Un médecin lui avait donné un léger calmant. Elle se prêta volontiers aux jeux des questions-réponses avec cet homme au regard si envoûtant.

Quand le désert lève le voile par Andrea Rose ScottWhere stories live. Discover now