La proie du diable

Chapitre 13

Ambiguïté

Quand une personne à passer sa vie entière à suivre Allah et la sunnah du dernier des messagers ( sws ) il lui est très difficile à se faire à certaine situation. Oumou Kalsoum était dans cette situation elle ne savait pas à quel moment de sa vie les choses avaient pris une telle proportion au point que cet homme la prenne pour une femme à vouloir. Parce c'était ça ! Elle n'avait pas envie de se voiler la face, l'homme qui était venu plutôt avait bien mis en évidence le fait qu'il la voulait. C'était quoi d'ailleurs comme expression ?
Celle qui passait sa vie dans le din, se voyait à présent changer. Elle disait des grossièretés sans peur parce qu'il l'avait pousser à dos contre le mur. Elle priait Allah, elle priait de tout son cœur, que Sheytan la laisse tranquille, qu'il s'éloigne d'elle. Elle priait Allah de renforcer sa foi et que jamais elle n'en vienne à donner à cet homme ce qu'il voulait. Cet homme est toxique. Il avait réussi là où personne n'avait réussi. Il l'a touché sans représaille, il était le seul homme hormis son papa à avoir poser les yeux sur son visage qu'elle a tant couvert par conviction.

Le cœur lourd, Oumou pleura. Elle avait gros sur le cœur et n'avait personne avec qui parler. Elle voulait retrouver ses parents, sa famille.. son environnement, son innocence oui ! Celle de cette jeune fille qu'aucun homme n'avait encore touché, pas même sur l'épaule. Cette jeune fille qui n'avait levé les yeux sur aucun homme, qui ne s'était pas permise de dire des gros mots ou de manquer de respect à qui que ce soit.

Elle savait que le Créateur avait des plans et espérait de tout son cœur que cet homme ne soit qu'une épreuve dans sa vie. Une épreuve qu'elle va vite oublier.

Elle ne savait pas à quoi rime cette situation. Il lui était inconcevable de rester dans cet endroit pour toujours, il en était hors de question. Elle voulait trouver une solution. Elle souffrait intérieurement depuis un mois à en devenir folle. Ce n'était pas une vie et ce n'est pas ce qu'elle connait. Porter la même robe et s'efforcer de la laver à l'occasion était une torture.
Sa peine avait pris le dessus sur la raison, elle pleura à en perdre la notion du temps.

_ Tu es faible.

Cette voix était la derrière chose qu'elle voulait entendre, elle détestait cet homme, elle le haïssait !

_ C'est ce que tu as fait de moi !

Elle ne se levait pas du sol tant elle était désespérée. Daouda s'approcha d'elle et sans sa permission la souleva et la déposa sur le lit. Il lui suffisait de regarder cette femme pour perdre la tête. La différence entre ces deux là était très profonde. Pendant que Oumou s'inquiétait de leurs proximités tant elle craignait Allah, Daouda lui ne faisait que ressentir, il y aller par instinct. Et à aucun moment il ne savait que le fait qu'il la touche était prohibée.

_ Laisse moi voir.

Il avait mal formulé, en réalité il voulait lui dire laisse-moi te voir. Seulement ce n'est pas tout qu'on pense qu'on peut dire.

_ Non !

Murmura t'elle confuse.

_ Si !

Il n'avait pas l'intention de l'écouter. Il ôta son niqab sans une totale indifférence et essaya d'ancrer ses yeux dans les siens mais impossible.
Cette marque rougeâtre sur sa lèvre inférieure lui faisait ressentir une colère immense. Daouda tenta de la toucher mais s'arrêta à mis chemin il ne voulait pas la voir grimacer de douleur, voir sa faiblesse. Il prit alors un peu de pommade sur sa main pour essayer de lui appliquer lui même. Pourquoi ? Il n'en savait rien, juste une envie comme ça. C'était sans compté sur la principale concernée. À défaut de me pouvoir dire quelque chose et qu'il l'écoute elle tourna sa tête de l'autre côté pour lui montrer sa désapprobation.