Chapitre 8

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Je ne les aime pas


























Les jours étaient passés et elle se rétablissait. Ce n'était pas les meilleurs jours de sa vie car malgré son mal cet homme n'en restait pas moins ce qu'il avait toujours été avec elle à savoir un monstre. Elle vivait un calvaire certain. Ce n'était pas tout qui pouvait être expliquer mais cette situation dépassait de loin Oumou Kalsoum elle n'essayait même plus de comprendre. Malade ou pas, Daouda n'en avait rien à faire. Elle était terrifiée à tel point que les tremblements de son corps étaient devenus normal. Elle voulait partir loin de ce cauchemar mais comment ? La raison de son envie de s'enfuir était surtout pour ses parents qui d'un âge avancé n'avaient qu'elle comme enfant. Elle savait qu'ils avaient besoin d'elle pour presque tout. Sa maman pouvait se débrouiller mais pas son  papa. Elle avait appris à subvenir au moindre de ses besoins sans qu'il n'ait à lui dire.

Elle n'arrivait pas dormir tout son corps lui faisait mal faute de dormir sur un canapé depuis plusieurs jours. Elle préférait cela à être attacher. Daouda n'en ressentait pas le besoin. Il la savait inoffensive donc ne se souciait que de fermer toutes les issus. Il n'aime pas rester dans même pièce qu'elle mais si seulement il avait une autre option. Il avait les yeux fermés faisant mine de dormir il récupérait. Il lui était impossible de dormir pourtant il le voulait.

Oumou Kalsoum se leva avec peine en essayant de faire le moindre bruit. Comme habitée par une envie de suicide subite elle vint s'asseoir près de lui sur le lit. Daouda a vite sentit sa présence, il se retient pourtant de faire quelconque manifestation pour le montrer. Elle regardait autour de cet homme, mais rien. Pourtant elle était sûr que tous les soirs il déposait une arme près de la commode. Elle n'avait pas l'intention de s'en servir à mauvais escient mais voulait s'aider avec d'une manière ou d'une autre. Des minutes durant elle cherchait mais peine perdu. C'était comme si il avait senti sa subterfuge.

Elle se leva brusquement en colère ce qui lui valut un vertige inattendu. Oumou se retrouva sur son torse, au aguets, Daouda ouvrit brusquement les yeux.
En une fraction de seconde elle se retrouva entre lui et le lit.
Sentir une telle masse sur son corps la fit fermer les yeux de peur.

_ Qu'est-ce que tu essayais de faire ?

_ R..rien!

Daouda se disait qu'elle était folle de penser qu'il puisse dormir profondément.

_ Donne moi une réponse ou je ne réponds plus de rien.

_ Je..je ne voulais rien faire de mal !

_ Je crois qu'un tour à la cave te fera réfléchir.

Pas la cave ! Pensait elle dégoûter.

_ Non non pas la cave s'il vous plaît.

_ Alors tu ouvres ta bouche pour dire ce que tu essayais de faire.

_ Tout ce que je veux c'est partir d'ici. Je le jure par Allah que je ne dirais rien sur vous. Je..je ferai comme si vous n'avez jamais existé.

_ C'est impossible.

Daouda se voulait sincère surtout. Il n'avait pas l'intention de la laisser partir. Il est vrai qu'elle envahi son espace, lui prend son temps. Toutefois.. il voulait toujours la garder avec lui. Comme s'il ne s'était rien passé il se leva dévoilant son torse.

_ Bouge de là !

Il.. il est à moitié nu ! Pensait elle incapable de bouger du lit.
Qu'elle se l'avoue ou pas cet homme est un monstre de puissance. Son torse à lui tout seul fait presque deux la largeur de sa poitrine. Soit-elle était petite, soit il était démesurement grand. Elle peinait pour la première fois à garder ses yeux baissés tant elle voulait le regarder. Elle voulait voir à quel point il est fort. Ses yeux se posent sans qu'elle le veuille sur les bras de cet homme et qu'elle impression donné... Elle secoua de la tête s'efforçant de se lever. Ce n'était pas le moment de lui donner une raison de s'en prendre elle. Et ce n'était pas bien de dévisager ainsi un parfait inconnu.

La proie du diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant