la raison suit le cœur - d

Από Lenss_

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Από Lenss_

lenss_
**

julia- dayena ?

- ou-oui ?

pas déjà, non.

julia- c'est l'heure ma chérie.

je retourne ma tête vers nayl à l'entente de cette annonce. ma gorge commençait déjà à se nouer, seigneur ayez pitié.
il est « l'heure » alias l'heure d'aller « rendre » nayl au foyer. il sera alors, transféré vers un orphelinat, car en effet, il lui ont « enfin » trouvé une place. malgré que pour moi sa place restera à jamais chez moi. nayl est mon fils, et là c'est comme si.. comme si on me retirait mon enfant.
je me lève en prenant nayl dans mes bras puis me rend dans les vestiaires puis dans son casier. là où se trouvait ses affaires. affaires que le foyer m'avait prêté. au secours. je ne veux pas m'en séparer.
je me rend finalement vers les portes, là où se trouve les dames du foyer ainsi que julia, avec nayl dans les bras.

dame- ah bonjour madame houari. nous tenions déjà à vous remercier personnellement de ce geste que vous, ainsi que votre mari bien entendu, avez accepté d'accomplir afin d'aider ce petit bout. si vous aviez besoin de quoi que ce soit, que nous pouvons réaliser, n'hésitez surtout pas.

- merci. mais ne vous embêtez pas. ce fut un plaisir d'être la « maman » par procuration de nayl, malgré que ce soit court. c'est à moi de vous remercier, je vous remercie de m'avoir confier la garde ce petit ange qu'est nayl. il a été le bébé le plus sage, le plus magnifique... que je connaisse.

un sanglot arriva lors de la fin de ma phrase. ça y'est le moment est venu pour moi de montrer mon hypersensibilité à tout le monde.

- s-si vous avez besoin de quelqu'un pour nayl, une nouvelle fois, n'hésitez surtout pas. je le garderai le temps qu'il faudra, voire même plus. aucune de ses affaires ne sera retiré, il reviendra comme s'il n'était jamais parti.

dame- oh... eh bien, je ne sais meme plus quoi vous dire tant vous avez un coeur magnifique. ne changez surtout pas, vous êtes une personne en or, ainsi que votre mari. n'hésitez surtout pas à nous appeler si vous souhaitez le voir, on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour vous le faire voir.

un sourire apparut sur mes lèvres. mes yeux étaient humides bien que les larmes n'avaient pas encore coulées. la seconde femme me prit le sac et d'autres personnes prirent le transat qu ils m'avaient passé. vient le moment le plus redouté. la femme s'approcha de nayl doucement. je la regardais faire, je suis comme paralysé. elle ne va pas faire ça, pour moi elle ne va pas le faire. mes coeur se brise en mille morceau lorsque je la vois attrapernayl. puis vient le sale caractère de mon fils, il se mis directement à pleurer lors de son toucher et puis quand elle a osé poser ses mains sur les bras de mon bébé et essaye de le porter, les pleurs et les cris s'intensifierent de plus en plus.

- j-je peux ?

dame- troublée j-je.. oui, allez-y je vous en prie.

je vais m'installer un peu plus loin d'elle, là où se trouvais des fauteuils où les enfants s'assoient pour pouvoir mettre leur chaussure. je desserre nayl, qui me tenait avec une poigne étonnante, pour le regarder et le mettre en face de moi. face a mon visage ses lèvres s'étirent, ce qui me fis couler une larme. c'est partie pour une pluie de larme.

- ma viie, regarde maman elle est là. je pars pas mon bébé, je serai toujours là pour nayl. meme si tu comprend pas ce que je te dis, ou vite fait, n'oublie jamais que je t'aimerai toute ma vie, qu'on t'aimerai toute notre vie avec nono, tu le sais. maman elle va te donner à la dame la bas. la montrant du doigt mais il faut surtout pas que tu pleures, sinon après maman elle va pleurer aussi hein.

j'échappe un sourire, un sourire triste. ça y'est c'est la fin, une fin que je souhaite pas mais une fin a laquelle on ne me donne pas le choix.

- tu es mon premier bébé, mon fils faut pas que tu l'oublie. on sera toujours là pour toi mon bébé, toujours. j-je vais te donner à la dame e-et on se reverra dans pas longtemps ou bien.. dans une autre vie. mes larmes commencèrent à couler je t'aime de tout mon coeur mon amour, tu es mon bébé et tu restera toujours le bébé à sa maman, parce que tu es mon fils, d'accord ? oublie pas mon amour, je t'aime, on t'aimera toujours.

je le prend dans mes bras en le serrant le plus longtemps que je pus. je me suis tellement attachée à cet enfant, c'est mon fils, vous pouvez même pas savoir l'amour que je lui porte, qu'on lui porte. en si peu de temps, il m'a apporté quelque chose de tellement inexplicable, que vous me prendrez sûrement pour une folle.
je me lève et retourne vers les femmes. je leurs tend nayl qui se met à pleurer lorsque la seconde femme le porte dans ses bras. il pleurait vraiment, c'était la première fois que je le voyais comme ça, lui qui ne pleure que rarement. il poussait la dame de ses bras en se penchant pour que je le porte. je pense, non je suis sure, que cette scène me gravera à vie et surtout, me brisera à vie.

dame- b-bon, euh.. nous allons y aller, ne rendons pas la chose plus difficile. encore merci beaucoup à vous madame houari ainsi qu'à votre mari d'avoir accepté de nous aider afin de sauver une petite vie, et surtout si vous souhaitez que sais-je, n'hésitez surtout pas à nous contacter.

j'avais même plus la force de répondre donc j'acquiesça seulement de la tête. nayl hurlait encore dans les bras de l'autre dame tentant de se débattre. l'autre dame me serra la main ainsi que celle de julia puis elles s'en allèrent, toutes les deux, avec mon fils dans les mains pleurant pour revenir à moi. mes larmes coulaient à n'en plus pouvoir, je n'arrivais pas à m'arrêter. pourquoi est-ce qu'à chaque fois que j'ai quelque chose qui me rend vraiment heureuse on finit par me le retirer ? pourquoi ?
une main se pose sur mon épaule, je tourne alors la tête et vis que c'est celle de julia.

julia- rentre chez toi dayena, je te donne ta journée. tu le mérites. ça va aller.

je lui répond un petit « merci » à peine audible puis me rend au vestiaire rapidement afin de partir le plus vite possible de cette crèche. une fois dans ma voiture, les vraies larmes commencèrent à couler. à la crèche, je me contrôlais encore un peu mais la, plus aucun contrôle de moi même. c'est peut être con, ou même incompréhensible pour vous mais je peux le comprendre, parce que vous ne l'avez pas vécu. nayl est l'enfant.. l'enfant qui m'a appris à être une vraie mère, qui m'a appris l'amour qu'on pouvait y porter, la peine, le stresse, l'effroi qu'il puisse souffrir une nouvelle fois, et enfin, la paix. malgré mon cancer, duquel je ne sais meme pas où j'en suis, nayl m'apportait la paix ; voire ses yeux noir tout rond me regarder comme ci j'étais là 8e merveille du monde, son sourire avec ses deux dents lorsque je lui parlait... m'apportait une paix que je n'avais plus connu depuis des années.
croyez moi que si j'avais put, nayl serait devenu nayl houari et ce depuis longtemps.

**

en entrant chez moi la première chose que je vis ce sont les chaussures de noâm à l'entrée qu'est ce qu'il fait la celui encore.

noâm- amina ?

excusez moi ? je suis déjà pas au top de ma forme alors c'est pas le moment de venir me casser la tête, pour rester polie.

- non désolé de ne niquer tout tes plans, c'est dayena, t-sais la fille a qui t'as dis oui à la mairie et pas celle qui est enceinte. clochard.

je ne le calcule pas plus puis me rend dans ma chambre. je l'entendis rire lorsque je lui ai sortit cette phrase. et alleeeer supplément je suis un clown maintenant. en m'allongeant, non pardon, en me jetant sur le lit je tomba sur l'une des peluches de nayl. moi c'est pour m'abattre. dieu tu t'abats sur moi la c'est pas possible. je le pris dans ma bras et le serra le plus possible. son odeur de bébé était encore là, c'était la seule chose qui me restait.
je suppose que noâm a tout ranger lors de mon départ puisqu'il ne reste plus rien, sûrement pour ne pas me tuer encore plus que je suis morte.

je me leva et me rendis dans ma douche. il est actuellement 10h30 du matin, une journée propice pour ne pas bouger et faire la depressive dans mon lit avec une bonne raison.
douche finit, j'enfile un pyjama et rentre dans mon lit pour mettre un film de noël. mes yeux étaient rouges, gonflés, laissez tomber. je crois qu'on aurait dit un zombie. enfin je suis sûre. je pleurais plus, j'avais plus de larme je crois bien, mais j'avais encore la 7hama. je sais pas comment le dire en français. genre vous voyez quand vous venez de pleurer, et bah votre respiration est saccadée comme des sortes de spasmes, bah c'est ça.

noâm- c-ça y'est ?

- je suis pas d'humeur merci, va parler avec amina ou je ne sais qui mais laisse moi s'il te plaît.

son rire résonna. je le fais rire carrément. waw je suis une génie.

noâm- je savais que c'était toi dayena, j'ai juste dit ça pour te faire chier.

je pris même pas la peine de répondre. j'ai même plus la foi de répondre pour vous dire.

noâm- dayena.. ça va ?

- oui impeccable la, je vis ma meilleure vie. je suis be happy, j'explose de joie, j'ai envie de courir pour exprimer ma joie-

noâm- ok ça va pas. t'avais juste à me dire ça.

- bah je sais pas ca se voit non, à part si t'es aveugle.

je suis exécrable je sais. mais c'est plus fort que moi.

- bref tu peux disposer maintenant.

il part suite à ma phrase me laissant seule avec la télé. bon bah c'est pas plus mal. je me reconcentre sur la télévision, enfin j'essaye. j'y arrive pas.
j'ai besoin de lui... et quand je dis lui, c'est de noâm.

quelque minutes plus tard il revient. bipolaire comme d'habitude. enfaite j'ai remarqué. il faut le laisser taper sa crise et après il revient tout seul. il vient s'allonger à mes côtés en rentrant sous la couverture à son tour. je fis mine de pas le calculer. il m'énerve. même si j'ai besoin de lui, il m'énerve.
quelques secondes passent, les secondes les plus longues de ma vie, puis il me tire vers lui. ma tête se posa sur son torse et son bras s'enroula derrière mon cou.
pas besoin de vous dire que les pleures reprirent d'aussi tôt.

noâm- ca va aller dayena...

- pleurant je voulais p-pas qu'il parte.. q-quoi ? i-il est pas b-bien ici ? il était l'enfant l-le plus heureux d-du mon-monde.

noâm- on ira le voir dayena, il est qu'à 20 km d'ici.

- pleurant je-je le veux pas a 20 km de moi. il faut.. il faut qu'il soit ici, avec m-moi.

sa main se posa sur mon vissage pour essuyer mes larmes. moi qui pensait que j'en avais plus. je sais que pour lui aussi c'est dur, je le connais, il fait juste volte-face. quelque chose que je ne sais pas faire lorsqu'il est là.

noâm- dayena, regarde moi..

je lève les yeux vers lui.

noâm- tu pleure pas pour nayl, enfin pas seulement... syhem y est aussi dedans.

je ne réponds et reposa mon regard sur la télé.

noâm- j'ai compris, c'est bon. resserrant son étreinte

il avait raison. syhem est.. c'est ma grande soeur décédé comme vous le savez. elle est décédé d'un accident de voiture. pour cause, une femme, enfin une fille, venant d'apprendre que son copain l'a trompait avec sa meilleure amie, dans son appartement à elle, conduisait avec la vision flou et puis ce qu'il devait arriver arriva. elle n'avait pas laissé la priorité à droite à ma soeur et lui est rentré dedans au niveau de la portière côté conducteur. syhem en ait décédé sur le coup, elle n'en a pas souffert, enfin c'est ce que l'on m'a dit. voila pourquoi je pleure. j'ai l'impression de vivre encore, une seconde fois un abandon, un abandon d'une personne a qui j'aurai put donner ma vie. un abandon qui n'est même pas voulut que ce soit du leurs ou du mien.

je ne lui en veut même pas honnêtement, je n'ai absolument mais absolument aucune rancune ou rancoeur envers cette fille, les personnes à qui j'en veut ce sont les proches de cette femme, particulièrement son copain, qui est maintenant son ex, et sa meilleure copine, qui est aussi maintenant son ex meilleure copine.

quand j'eus fait sa rencontre elle m'avait brisé le coeur pour tout vous dire. elle était limite devenu folle, au bord du suicide. les vision de sa meilleure copine et son copain dans un lit et de celle de l'accident où elle y avait laissé une vie ainsi que le contrôle de ses jambes la hantait. je pense qu'à sa place, honnêtement, je me serai laissé mourir à petit feu. j'ai gardé contact avec elle, nous nous appelons souvent, ça peut paraître certes fou pour vous mais pour moi c'est normal. cette femme a d'autant plus souffert que nous, ou pareil, je ne sais pas, alors pourquoi lui en vouloir ? qu'elles en seraient les utilités ? je préfère en faire une amie qu'une ennemi or que je sais que ma soeur n'aurait jamais voulut cela.

je crois que le pire dans cette histoire est que sa meilleure amie et son copain ont dut se marier car elle était tomber enceinte. elle etait juive je crois, c'est pour ça qu'elle a dut se marier. aya, elle, la fille qui a fait l'accident, est chrétienne et à environ le meme âge qu'ali je crois.

vous comprenez maintenant pourquoi je ne lui en veux pas. enfin, ce fut avec le temps, car pour moi, les premiers mois tout le monde étaient coupable, ainsi que moi-même pour l'avoir laisser aller faire cette course. depuis, mon deuil.. je ne l'ai pas fait et je ne le ferai jamais je pense, mais j'apprend à vivre avec. de toute façon je n'en est pas le choix.

et vous voulez savoir le comble dans tout ça ? c'est que la personne qui m'a le plus aidé à me relever, comprenant mes peines et mes souffrances, ce fut aya.

**

- haay c'est moi. entrant dans le salon

chaiyn- ah dayena, tu tombes bien on parlait de toi.

- ah la la mes fans comme d'habitude.

ali- miskina, c'est juste qu'on parlait de nabil et ella sur le fait qu'ils sont affolés de leurs gueules mutuellement mais ils font trop genre.

- ah d'accord. et du coup moi j'ai avoir quoi la dedans ? non parce que jusqu'à preuve du contraire je m'appelle dayena.

ali- rien du tout, mais vas-y t'as vu c'est chaiyn.

chaiyn- mais vas-y toi ta g-

ali- hein ? je crois avoir mal entendu là.

chaiyn- bah non wsh, t'as raison t'as raison.

je rigole et leur demande si sinon ils vont bien en me rendant dans le hall afin de ranger mon manteau puis retourne dans le salon.

ali - toujours là hein.

- toujours pas de femme par contre.

il hausse les épaule en tapant ses mains sur la table ainsi qu'en faisant une tête signifiant « c'est la vie ».

- et lanah ?

ali- allez elle. rien qu'elle me prend la tête, elle me trompe de tous les côtés et pas qu'avec sa bouche et après elle vient me taper une crise quand j'ose ne plus vouloir la voir parce que je veux plus rien avec elle. frere la racli c'est le culot en personne. cette vache la.

- euh vache dans le sens-

chaiyn- vache dans tous les sens sauf dans celui de l'animal ma belle.

- rire et toi avec salma ?

chaiyn- ça va hein, meme si elle me casse les-

- ah fais gaffe à ce que tu vas dire.

chaiyn- elle me casse la tête, souvent, mais ça va. sourire

ali- meme un gamin de 15 piges il a une vie plus stable que la mienne, c'est grave.

chaiyn- wesh ?! j'ai 19 ans frère respecte moi.

ali- gloussant je pourrai ouais, mais j'en ai pas envie.

chaiyn- en attendant moi j'ai une meuf et pas toi.

il se lève en courant pour aller dans sa chambre. rire ce gosse est con.

- t'inquièèète, dieu a ecrit avec qui tu devais finir 50 000 ans avant ta naissance, laisse lui juste le temps de pointer le bout de son nez. tu vas savoir qui c'est bientôt en plus, je le sens. il rigole

à suivre..

j'espère qu'elle vous aura plut.

𝖻𝗂𝗌𝗈𝗎𝗌.

Συνέχεια Ανάγνωσης

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