Notre histoire (bxb)

By Gigiheely

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Nolan, un jeune oméga rejoint une prestigieuse académie. Cette académie a pour but d'éduquer la jeune populat... More

- Prologue
- Chapitre 1
- Chapitre 2
- Chapitre 4
- Chapitre 5
- Chapitre 6
- Chapitre 7
- Chapitre 8
- Chapitre 9
- Chapitre 10
- Chapitre 11
- Chapitre 12
- Chapitre 13
- Chapitre 14
- Chapitre 15
- Chapitre 16
- Chapitre 17
- Chapitre 18
- Chapitre 19
- Chapitre 20
- Chapitre 21
- Chapitre 22
- Chapitre 23
- Chapitre 24
- Chapitre 25
- Chapitre 26
- Chapitre 27
- Chapitre 28
- Chapitre 29
- Chapitre 30
- Chapitre 31
- Chapitre 32
- Chapitre 33
- Chapitre 34
- Chapitre 35
- Chapitre 36
- Chapitre 37
- Chapitre 38
- Chapitre 39
- Chapitre 40
- Chapitre 41
- Chapitre 42
- Chapitre 43
- Chapitre 44
- Chapitre 45
- Chapitre 46
- Chapitre 47
- Chapitre 48
- Chapitre 49
- Chapitre 50
- Chapitre 51
- Chapitre 52
- Chapitre 53
- Chapitre 54
- Chapitre 55
- Chapitre 56
- Chapitre 57
- Chapitre 58
- Chapitre 59
- Chapitre 60
- Chapitre 61
- Chapitre 62
- Chapitre 63
- Chapitre 64
- Chapitre 65
- Chapitre 66
- Chapitre 67
- Chapitre 68
- Chapitre 69
- Chapitre 70
- Chapitre 71
- Chapitre 72

- Chapitre 3

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By Gigiheely

- Cet idiot de Victor... Je suis désolé qu'il ait pu être... Inapproprié. Ne tenez pas compte de son caractère et retournez en salle de classe.

Il écrivait un mot sur du papier et me le tendait. Je le prenais rapidement en regardant furtivement ce qui y était écrit. Je quittais la salle en le remerciant. Dès que je fermais la porte, je regardais ce que le directeur avait écrit sur ce papier. Je le savais déjà que la curiosité était un mauvais défaut, cependant, l'envie était bien trop grande pour y résister. Et puis lire un petit mot n'allait pas déclencher une nouvelle guerre.

" Tu arrêtes de faire le con avec les omégas et respectes les un minimum. Merci. "

Je prenais en photo ce qu'il avait écrit, peut-être que cela pourrait m'être utile pour plus tard. Ou tout simplement, je voulais garder un petit souvenir de ce moment mémorable. Après tout, ce n'est pas tous les jours que le directeur prenait la défense d'un oméga. J'aurais même parié le contraire connaissant la réputation de cette académie. Je partais à nouveau en direction de ma salle de classe. Il avait bien dit que je pouvais y retourner, alors c'était ce que je comptais faire. Et de mon air le plus glorieux qui plus est ! J'arrivais rapidement à ma salle de classe et toquais avant de rentrer. Le visage du professeur se décomposait immédiatement. Et bim.

- Que faîtes-vous ici ? Ne vous ai-je pas dit de sortir voir le directeur ?

- Je l'ai vu, d'ailleurs, il m'a demandé de vous donner ceci et il m'a aussi dit que je pouvais retourner en salle de classe.

Je partais en direction de son bureau et posais le mot qu'il m'avait donné sur celui-ci. Je ne pouvais réprimer mon sourire, qui affichait une petite victoire, MA victoire. Je repartais donc à ma place pendant qu'il écrasait le papier entre ses doigts. Je voyais que la classe se demandait ce qu'il avait bien pu se passer. Ou encore, ce qui était écrit sur ce petit mot qui attirait tant de curiosité. Je regardais le tableau et prenais de quoi écrire. Les heures passaient rapidement, lorsque je regardais l'horloge, il était déjà 13 heures et 30 minutes. C'était le premier jour de cours ce qui expliquait que... Exceptionnellement nous avions notre après-midi de libre. Je quittais la salle de classe, le professeur continuait de me regarder avec autant de haine, voir plus que tout à l'heure. Si ses yeux pouvaient tuer, je serais mort depuis des heures. Je disais tout de même au revoir en quittant la salle, bien évidemment, mon sourire victorieux toujours scotché sur mes lèvres. Après tout, je n'étais pas mort.

Je partais vers Luc, il me souriait et nous commencions à marcher ensemble. Après une dizaine de mètres, je croisais Matthew. Il était dos à moi alors je décidais de courir rapidement vers lui. Je sautais sur son dos et cachais ses yeux à l'aide de mes mains. Il me soulevait rapidement pour pas que je puisse tomber et tournait sa petite tête d'écureuil vers moi. Autant vous avouer qu'il ne semblait pas surpris de me voir.

- Pourquoi tu étais en dehors de ta salle de classe ? Je t'ai vu déambuler dans les couloirs ce matin.

- R-rien. Je voulais admirer la qualité des couloirs. Tu sais, très peu de personnes y prêtent attention alors que des gens ont passé des heures à les bâtir.

Je ne voulais pas l'inquiéter pour un rien. Je suis sûr qu'il serait prêt à aller parler au professeur s'il découvrait ce qu'il s'était passé. Et surtout, je ne voulais pas qu'il se mette en difficulté par rapport à moi. Après tout, il n'avait rien demandé, et je ne voulais surtout pas pourrir son année alors qu'elle venait tout juste de commencer. Je faisais alors mon plus beau sourire, prenant un air innocent. Il me regardait d'un air suspicieux, mais ne préférait ne rien dire. J'en étais sûr, il devait se douter de quelque chose et s'il voulait savoir la raison pour laquelle je n'étais pas en cours, il le saurait très rapidement. Je préférais donc allonger ma durée de vie en lui disant la véritable raison pour laquelle j'étais hors de ma salle de classe en plein cours.

- J'ai répondu au professeur. Et il m'a dit d'aller voir le directeur. Mais devine quoi ! Le directeur a pris ma défense. Bon, c'est surtout que c'était de sa faute. Je voulais simplement lui poser une question, mais il a commencé à vouloir me dénigrer. Et je ne comptais pas me laisser faire.

Je lui montrai la photo du mot que j'avais faîte un peu plus tôt. Il prenait affectueusement ma main dans la sienne, comme le ferait un grand frère, et partait en direction du réfectoire.

- Fais attention à toi Nono...

- Ne t'inquiète pas ! Je suis quelqu'un de fort qui ne va pas se laisser faire. Tu me connais non ?

- Justement.

Je le regardais sans réellement comprendre. Comment ça « justement » ? Une fois que nous étions arrivés à la cafétéria, il prenait deux repas à emporter. Les repas de ce type étaient payants. Je sortais mon porte-monnaie de mon sac, mais Matthew me devançait en sortant le sien en premier. Il prenait sa carte bleue et payait. Je le regardais et n'étant pas content, je gonflais mes joues en le regardant. J'avais pu remarquer qu'il avait associé la tête que je faisais à une expression de colère, alors je me contentais de reproduire ce qu'il avait compris. Lorsqu'il tournait son regard vers moi, il éclatait de rire et me pinçait les joues de ses doigts glacés ce qui avait pour effet de me faire frissonner. Non mais il ne connaissait pas ce qu'était une bouillotte ?

- Je voulais payer.

- C'est ton cadeau de bienvenue, accepte-le et arrête de faire le grognon.

Il disait cela en arrêtant de pincer mes joues, mais en me donnant une pichenette. Je souriais discrètement. Il était vrai que j'avais eu peur qu'on perde notre complicité en rentrant dans cette académie. Il était donc normal que je sois heureux de remarquer que nous avions encore la complicité que nous partagions depuis notre enfance.

- La prochaine fois, c'est moi qui paie.

Il faisait mine de ne pas m'écouter et continuait de marcher.

- Dis Matthew, on va manger où ?

- Il y a un parc pas très loin, d'ailleurs, il est très agréable. J'ai pensé que c'était une bonne idée, sachant qu'on a toute notre après-midi. Tu vas voir que c'est un événement très rare, alors ne prend pas goût à cela.

Je m'imaginais déjà en train de m'allonger dans l'herbe pendant que Matthew me ferait un massage. Le bruit du vent dans les feuilles des arbres, un arbre nous couvrirait du soleil, nous créant une place idyllique. J'en salivais presque. Après une dizaine de minutes de marche, nous arrivions à un parc. Il était vrai que c'était magnifique. Même plus que ce que j'imaginais. C'était la période de floraison des arbres. Les pétales qui tombaient formaient un magnifique tapis de couleur rose. C'était tellement incroyable. Il y avait un fleuve, le bruit des ruisseaux avait pour effet de me procurer une sensation de soulagement, de bien-être.

Je partais rapidement sous un arbre, c'était la place parfaite. Je regardais tout autour, voyant des oiseaux, je prenais un petit morceau de pain et commençais à l'émietter pour que ces petits êtres puissent eux aussi manger. Ils commençaient à chantonner et Matthew s'installait à côté de moi. Je prenais le bout de sa manche entre mes doigts sans quitter les petits oiseaux des yeux que je montrais du doigt par la même occasion.

- Regarde ! Ils sont adorables, j'en veux un !

Il souriait en me regardant d'un regard rempli d'affection. Il me prenait dans ses bras en caressant mon crâne et sentait mon odeur. Je souriais, mais me débattais ce qui avait pour conséquence de faire peur aux oiseaux. Je gonflais mes joues et je déviais mon regard pour le regarder lui. Allez mon petit Matthew, comprend que je suis énervé. Cette expression devait me donner un air débile aux yeux des autres, mais face aux siens, si cela pouvait lui faire comprendre que j'étais énervé, alors bien, je la ferais.

- Tu as fait peur à Noisette !

- T'es vraiment un gosse. Dès que tu vois un truc mignon, tu le veux. Et puis c'est quoi ça, tu donnes un nom à des oiseaux ?

Je baissais les yeux et me recroquevillais sur moi-même. Je n'aimais pas vraiment lorsqu'il me parlait sur ce ton. Je n'étais soutenu par personne, ma mère étant morte et mon père qui prenait ses distances par rapport à moi... Lorsqu'il me parlait de cette façon, j'avais l'impression d'être un fardeau pour lui. Comme je l'ai été pour mon père. De plus, à part lui je n'avais personne durant mon enfance, alors oui je m'attachais rapidement à des animaux, j'aimais bien les appeler par un prénom. À part lui, personne ne me soutenait. Je n'avais jamais eu le droit d'avoir un quelconque animal, mon père me l'avait interdit. Alors les seuls animaux qui m'étaient autorisés, c'était les animaux errants. Ils n'avaient pas de foyer fixe, et quelque part, je les enviais. Ils pouvaient aller où ils le souhaitaient, alors que moi... Je devais faire face à mon père, enfin, s'il décidait de se montrer, où je devais faire face à mes peurs. Rester seul, sans personne à mes côtés. Alors même s'il rigolait, je ne pouvais cacher ma tristesse. Il le remarquait rapidement et me prenait à nouveau dans ses bras.

- Je suis désolé Nono... Je suis stupide, jamais je n'aurai dû te dire ça ni te parler comme ça...

Je souriais en le regardant et caressais lentement ses cheveux. Il s'éloignait doucement de moi et commençait à préparer notre repas. Cependant, mon téléphone sonnait, je le prenais alors et, en voyant que c'était mon père, j'hésitais un peu avant de décrocher. C'était rare qu'il m'appelait. Mais je ne pouvais pas l'ignorer, il restait mon père, et si cela n'était pas une raison suffisante, le fait qu'il soit le chef de notre meute l'était. Après ces quelques secondes d'hésitation, je prenais mon téléphone et décrochais. La voix de mon père ne se faisait pas tarder.

- Nolan... Désolé de te déranger, mais j'ai quelque chose à te demander...

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