You're my reason to die. [Sai...

By Rinny-Pew

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Seize lycéens se retrouvent coincés au sein d'un étrange académie nommée "L'académie des Prodiges Condamnés"... More

Avant-propos
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14

Chapitre 6

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By Rinny-Pew

- Qu’est-ce que tu aimes comme film, Saihara ? demanda le despote en se baissant pour regarder les diverses plaquettes de DVD se trouvant dans l’étagère.

- Je ne sais pas, je ne suis pas très difficile, répondit-il simplement en regardant le plus petit faire.

- Amusant, juste comme moi ! rit le despote. Mais tu dois bien avoir des préférences, non ? Dis-moi, dis-moi ! Je veux apprendre à mieux te connaître ! annonça-t-il en se retournant avec un grand sourire.

- Hmmm, eh bien…

Le détective ainsi que le despote se trouvaient dans la salle d’audiovisuel, s’apprêtant à regarder un film ensemble. Cette fois, c’était le plus petit qui avait initié la sortie. Celui-ci se retournant de nouveau pour regarder les plaquettes, il réfléchit.

- Hmmm… Le Monopad dit que tu aimes bien les romans policiers… Les films aussi ? Tu es un détective après tout, supposa le despote en cherchant un film policier.

- Eh bien, j’aime bien ça, oui… Et toi ? Oh, tu dois aimer le côté des méchants, demanda à son tour le détective.

- Hmmm, moui, bof. J’aime bien les policiers aussi ! Je respecte énormément ceux dans la vraie vie aussi ! Ils se battent contre les gens mauvais pour le bien de leur pays mais pourtant les gens les blâment tout de même… J’ai dû mal à comprendre ces gens. Tu sais, c’est aussi pour ça que je te respecte, Saihara ! annonça-t-il en se retournant. Les détectives comme les policiers doivent enquêter pour trouver le coupable et subir le regard des autres… Tu as pris un travail assez ennuyeux et contraignant… Nishishi, tu es plutôt courageux, Saihara ! sourit le despote en retirant une jaquette de l’étagère.

- Je ne suis pas sûr de ça, tu sais… Révéler la vérité me fait toujours un peu peur, et puis… Ce n’est pas toujours une bonne chose…

La voix du détective s’était peu à peu estompée alors que son regard était maintenant fixé sur ses mains. Le despote le regardant du coin de l’œil, il se releva, se dirigeant vers le lecteur DVD pour y insérer le disque avant d’annoncer :

- Moui, je vois… La vérité peut être parfois douloureuse à entendre et être celui qui l’annonce aux autres peut l’être encore plus… commença le plus petit, le dos tourné à son camarade. Mais tu sais, ce n’est pas pour autant que tu en es le responsable. Tu n’es pas celui qui a engendré tout ça, donc tout va bien, personne ne devrait te blâmer pour ça.

Quelques secondes passèrent où juste le bruit de la boîte de DVD se fermant et le lecteur DVD avalant le disque se firent entendre avant que le despote ne se relève et sourit au détective, se jetant sur le canapé en disant d’une voix enjouée :

- La jaquette du film avait l’air cool, donc voilà ! annonça-t-il en saisissant la télécommande pour lancer le film. Ça avait un nom comme… "La traque" ou quelque chose comme ça.

Se contentant d’acquiescer, Shûichi tourna à son tour le regard vers l’écran. Le despote venait de le réconforter, n’est-ce pas ? Et il n’avait pas tort. Disait-il ça car il comprenait ? Il ne devait pas être si mauvais que ça, après tout.
Le film commençant à se jouer sur l’écran, le détective se concentra dessus.

Au bout de deux heures, le film était terminé et les deux adolescents étaient en train d’en discuter.
Finalement, une trentaine de minutes plus tard, ils quittèrent la salle, continuant de discuter joyeusement.

- Brice était quand même sacrément cool.

- C’est vrai… Avec la scène de la chute de la falaise.

- Oh oui ! s’exclama le despote. Et puis, les moments gay avec Claude, heh.

- Ce n’est pas vraiment ce qui a retenu mon attention… sourit le détective.

- Tu penses qu’il y a une suite ?

- Je ne sais pas, c’est à voir… Il y a beaucoup de films là-bas, d’ailleurs.

- Moui ! S’il y a un deux, on le regardera ensemble.

- Oui, acquiesça le détective.

- Hmmmm, est-ce que tu veux retourner dans ta chambre ? demanda le despote en regardant l’emplacement du soleil à travers une des fenêtres devant laquelle ils passaient.

- Tu as envie de faire autre chose ?

- Hmm, pourquoi paaas… hmm… Tu as envie de faire quelque chose en particulier, toi ? demanda le despote en regardant le détective.

- Hm… Rien ne me vient vraiment à l’esprit, maintenant… répondit-il simplement en levant les yeux au ciel.

- Pas grave ! On peut juste discuter un peu dehors, sourit le plus petit.

Le plus grand acquiesçant simplement, ils se dirigèrent vers l’extérieur, continuant de discuter joyeusement.
Kokichi s’amusait bien avec Shûichi. Il avait bien envie de passer un peu plus de temps avec le plus grand, même juste pour discuter de la pluie -inexistante- et du beau temps. Cela ne faisait que depuis cinq jours qu'ils se côtoyaient réellement, mais le despote sentait qu'il allait bien apprécier le détective.

Les heures s’écoulant sans même qu’ils ne s’en rendent compte, les deux garçons décidèrent de se quitter après deux heures de discussion, retournant chacun dans leur chambre.
S’installant sur son fauteuil, le despote sourit en se rappelant de plusieurs scènes dans le film, venant même à imaginer qu’il se trouvait dedans, pensant à ce qu’il aurait fait à la place des personnages ainsi que ce qui aurait suivi ses actions. Balançant ses jambes, son regard vagua de droite à gauche dans sa chambre. Tombant finalement sur son tableau rempli des photos de ses camarades, le despote se releva, se dirigeant vers celles-ci.

C’est vrai, il ne devait pas perdre de vue ses objectifs et laisser de simples films le détourner de son travail.
Il aurait tout le temps de vaguer à ses occupations une fois qu’ils seraient tous sortis, après tout.
Dévisageant chacun des visages sur les photos alors qu’il saisissait le marqueur noir entre ses doigts, il soupira d’exaspération. Lequel est-ce que ça pouvait être ? Le robot était son principal suspect, mais il n’avait aucun moyen de le vérifier, après tout…
Soupirant, il dessina simplement une flèche qui menait à l’inscription : "à surveiller".

Regardant les autres photos, son regard se bloqua sur celle du garçon aux cheveux verts. Restant quelques secondes sans rien faire, le despote saisit ensuite délicatement la photo entre ses mains, regardant le visage imprimé sur le papier.

- Rantarô Amami… Qu’est-ce que tu as pu bien trouver sur cette académie ? Mais surtout, comment as-tu fait ? pensa à haute voix le despote. C’est malheureux que tu sois le premier à être parti… Tu étais plutôt sympa.

Soupirant, il aimanta simplement la photo sur le côté supérieur gauche avant de chercher du regard une deuxième photo.
Trouvant rapidement celle de la lycéenne blonde aux vêtements roses et blancs, le despote la prit dans ses mains, inspectant chacun des détails de son visage.
Après plusieurs secondes, il ouvrit la bouche, comme pour la précédente photo, comme si celle représentée dessus pouvait l’entendre.

- Je suis désolé de t’avoir laissé tout faire… Tu étais vraiment prête à tout, hein ? Maintenant, je vais prendre mes responsabilités en tant que despote ultime… Ta détermination était admirable, j’espère que tu reposes en paix, déclara le despote avant d’aimanter la photo à côté de celle de Rantarô.

Enlevant le capuchon de son stylo, le despote dessina une flèche allant de Kaede à Rantarô, dessinant en dessous une boule qui était censée représenter l’arme du crime, ainsi qu’une tête de mort au-dessus de la flèche.
Reposant simplement le stylo sur son socle, Kokichi se souvint de l’enveloppe blanche qui se trouvait dans la marron. Tournant les talons pour se diriger vers son bureau, il en ouvrit le tiroir pour extirper le papier blanc.

Avançant de quelques pas vers son lit tout en déchirant négligemment le rabat, il se laissa tomber assis sur le matelas.
Regardant le contenu de l’enveloppe, le despote en extirpa cinq photos et aimants. Voyant qu’il s’agissait des Monokumers, aucune expression n’étira son visage avant qu’il ne les pose sur son lit, regardant ce qu’il y avait d’autres. En prenant un papier blanc plié en trois, Kokichi le déplia, comprenant que l’écriture horrible qui y figurait était celle de Monokuma.

Plissant les yeux et rapprochant la lettre de ses yeux pour essayer de comprendre ce que ces vagues signifiaient, le despote réussit après plusieurs secondes de déchiffrage à lire :
"Continue d’animer le jeu comme ça et je t’en serais reconnaissant ! J’espère que tes tours seront vraiment divertissants et ne sont juste pas un prétexte pour avoir des photos de tout le monde et faire des choses inavouables avec, upupupu
Quoiqu’il en soit, j’ai envie de m’amuser donc je vais te déposer un carton rempli de gadgets pour jouer des tours dans le gymnase demain matin. Viens aussi tôt que possible, si d’autres arrivent avant toi et le récupère, tant pis
PS : dsl pour la mauvaise écriture je n’ai pas de doigts lol"

Fronçant les sourcils après avoir fini de lire, le despote jeta la lettre dans son dos, bougonnant.

- Est-ce que c’était vraiment la peine qu'il écrive une lettre pour dire ça alors qu’il pouvait très bien me le dire en face ? J’ai perdu du temps pour rien ! s’exclama-t-il tout en saisissant les photos des Monokumers ainsi que les aimants.

Alors qu’il se levait pour se diriger de nouveau vers son tableau, le despote pensa. Quel type de "gadgets" l’ours pouvait-il bien lui donner ? Bien sûr qu’il ne lui donnerait pas des objets sophistiqués qui lui permettraient de le vaincre ou de mettre un terme à la tuerie, mais il avait du mal à comprendre pourquoi est-ce que Monokuma faisait ça.

"Peut-être qu’il m’a juste préparé des trucs comme une sarbacane, des araignées en plastique ou des sans-gêne… Où est-ce que je vais ranger tout ça, moi ?"

Finissant d’aimanter les photos en bas à droite de son tableau, il joignit ses mains derrière sa tête, réfléchissant. Que pouvait-il bien faire ? Il devait trouver un moyen ou un autre de démasquer cet instigateur. Ses mensonges et interventions ne semblaient pas le déstabiliser, alors que pouvait-il faire d’autre ?
Avant de passer à des actions trop concrètes pour arrêter le cerveau derrière tout cela, il devait le trouver.
Ki-bo restait son suspect numéro un.

Son regard se tournant sur chacune des photos des lycéens, le despote écrivit son niveau de suspicion pour chacun de ses camarades, ainsi que quelques notes pour certains.
Ce n’était pas suffisant… Il avait besoin de plus d’informations. Se frottant la nuque, le despote pensa à la lettre de l’ours. Il avait dit qu’il lui poserait un carton dans le gymnase, mais sera-t-il là ? Peut-être dans ce cas, Kokichi pourrait-il le questionner et en apprendre plus ? L’ours n’avait écrit aucune chose comme quoi il serait là. Dans le pire des cas, le despote pourrait sûrement l’appeler pour lui poser des questions en prétextant encore une fois se servir de cela pour jouer des tours… Même si cette excuse ne fera pas long feu avant qu’il ne se fasse suspecter.
Soupirant une énième fois, le despote partit chercher son carnet à spirale avant de s’installer sur son lit, remontant son foulard à son nez. Reprenant le schéma de l’attrape-insecte, il réfléchit.

Même s’il trouvait l’instigateur, que lui fera-t-il ? Même s’il le menaçait, le torturait ou quoi, quelqu’un d’assez fou pour emprisonner de simples lycéens dans cette académie pour les forcer à se tuer n’hésiterait pas un instant à donner sa vie pour que les prisonniers finissent encore une fois par s’entretuer à cause du désespoir.
Mais Kokichi ne pouvait pas non plus en venir à le tuer. Malgré toutes ses recherches, il n’avait trouvé aucune sortie et l’instigateur devait bien être le seul à la connaître. S’il le tuait, ils finiraient simplement par être coincés ici et mourraient dans tous les cas.
Soupirant, le despote lâcha son crayon, le laissant rouler sur son lit alors qu’il laissait sa tête basculer en arrière, se collant au mur.

Où pouvait donc se trouver cette sortie ? Monokuma les motivait à tuer pour pouvoir sortir d’ici, mais était-ce simplement un prétexte pour les forcer et s’amuser ou y avait-il réellement une sortie ?
Si c’était le cas, où ?
Peut-être avaient-ils été emmenés ici par le haut ? Depuis un hélicoptère ?
Ou peut-être était-ce simplement ce qui se trouvait derrière la porte secrète de la bibliothèque ?

Soupirant en essayant de se remémorer chacune des salles qu’ils avaient découvertes, le despote se souvint soudainement de quelque chose. Se relevant d’un bond, il prit rapidement les clés qu’il avait laissées sur son bureau, se dirigeant par la suite vers sa porte, la fermant et verrouillant derrière lui avant de se diriger vers l’extérieur.

Traversant rapidement le chemin, il fit attention à ce que personne ne le voit alors qu’il se dirigeait dans l’arrière-cour. Monokuma les avait laissé miroiter l’idée d’une sortie à la fin de ce tunnel, n’est-ce pas ?
Ouvrant la porte menant à l’arrière-cour, le despote se rapprocha rapidement de la bouche d’égout. Il n’avait aucune idée de s’il y avait réellement une sortie au bout de ce tunnel ou non, mais il ne pouvait pas nier cette possibilité sans même la vérifier.

Bien sûr que Monokuma n’avait aucune raison de leur montrer et indiquer une sortie ; Kokichi le voyait bien les faire souffrir et espérer une sortie pour qu’au final il n’y ai rien, mais… tant qu’il n’avait pas vérifié, il n’était sûr de rien, n’est-ce pas ? Peut-être l’ours essayait-il la psychologie inversée sur eux. Personne ne croirait qu’il y a réellement une sortie au bout, mais peut-être que si. Kokichi se devait de vérifier.

Finissant rapidement de descendre le long de l'échelle, le despote regarda tout autour de lui. Il y avait toujours autant de poussière que la première fois… Tournant rapidement son regard vers le panneau où "Sortie" était indiqué, Kokichi s’approcha un peu plus près. Combien de chance y avait-il pour que ce que ce panneau indiquait soit vrai ? Combien de chance y avait-il même pour qu’il réussisse à traverser ce tunnel ?
Il avait déjà essayé quelques fois, avant le premier meurtre, de passer par là, mais impossible pour lui d’aller plus loin qu’où ils étaient allés la première fois.

Hésitant à rentrer, le despote réfléchit plus en profondeur. Quand bien même il réussissait à venir à bout de ce tunnel et qu’il y avait bien une sortie au fond, comment pourrait-il emmener tout le monde ? Il se doutait bien que seul, il mettrait énormément de temps pour réussir, alors s’ils essayaient tous les quatorze… Soupirant tout en se frottant la tête, Kokichi songea à si cela était réellement une solution envisageable.

S’ils étaient aussi nombreux, ça ne marchera jamais. Peut-être devait-il garder cette solution en tout dernier recours ?
Soupirant, il regarda cette fois l’échelle jaune par laquelle il venait de descendre. Rien ne l’empêchait d’essayer, n’est-ce pas ? Il se doutait bien qu’il ne réussirait pas du premier coup, alors peut-être pouvait-il commencer maintenant ?

Décidant finalement de s’engouffrer à l’intérieur du passage, le despote serra les dents en se souvenant de tous les pièges qu’ils avaient affrontés lors de leur premier essai.

Finalement, c’est après une dizaine d’essais que Kokichi sortit, une bonne heure plus tard, de la bouche d’égout, prenant un certain temps pour reprendre de nouveau sa respiration.
Alors que le rythme de celle-ci ainsi que celui de son cœur se calmaient petit à petit, le despote se laissa tomber sur le dos, contre le sol dur et froid, quelques brins d’herbe lui chatouillant le visage.

Bon sang, il avait mal partout. Prenant de grandes inspirations, le despote se releva quelques minutes plus tard, faisant quelques tours de la salle afin de trouver un moyen d’arrêter de boiter et d’arborer un sourire des plus naturels.
Ce tunnel, ce Death Road of Despair... Comment était-ce même possible qu'une telle chose existe ? Une telle technologie ?
Peu importe le nombre de fois qu'il essayait, il finissait toujours par recevoir une bombe, se faire piéger dans une cage ou encore tomber de la plateforme. Peut-être qu'il aimait les jeux vidéos, particulièrement les RPGs, mais entre y jouer et le faire par soi-même, il y avait une grande différence.

Malgré le fait qu'il ait retenu tous les pièges qu'il avait su passer, il se faisait encore quelque fois prendre au dépourvu. Étrangement, il ne savait pas comment il faisait pour revenir à l'entrée de ce tunnel sombre à chaque fois. Par réflexe, dès qu'une bombe lui explosait au visage, qu'il chutait soudainement ou encore qu'une cage lui tombe dessus, il fermait les yeux. Puis quelques secondes plus tard, il sentait le sol contre son dos et se retrouvait à l'entrée. Mais pourtant, il pouvait encore sentir la douleur de la bombe explosant ou celle de sa chute après avoir basculé en arrière suite à elle. Ce système était vraiment étrange.

Essuyant quelques gouttes de sueur, Kokichi entreprit de se diriger vers les dortoirs afin de voir l’heure ainsi que prendre quelques collations au réfectoire. C’est que tout cela était épuisant… Il semblerait que ce soir il n’aura pas de temps pour de recherches supplémentaires. Mieux valait qu’il prenne une bonne nuit de sommeil pour être en pleine forme le lendemain.

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