NÉMÉSIS : 2121 RÉSISTANCE

By justem4x38

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En 2121, l'humanité entière est dirigée par un gouvernement religieux extrémiste ayant réparti la population... More

Chapitre 0 : Bienvenue en 2121
Chapitre 1 : En zone chaude
Chapitre 2 : Opération Titan
Chapitre 3 : Les adieux
Chapitre 4 : Le QG
Chapitre 5 : Solaris
Chapitre 6 : La vérité
Chapitre 7 : Le cobaye
Chapitre 8 : Un imprévu
Chapitre 9 : Du sang et des larmes
Chapitre 10 : Le plus important
Chapitre 11 : Réunion au sommet
Chapitre 12 : Un moyen de pression
Chapitre 13 : Une raison de se battre
Chapitre 14 : Sens dessus dessous
Chapitre 15 : Les émotions
Chapitre 16 : Le mutant
Chapitre 17 : Claudius Malorne
Chapitre 18 : Le monstre
Chapitre 19 : Julie Fox
Chapitre 20 : Incontrôlable
Chapitre 21 : Un nouvel espoir
Chapitre 22 : Le Mari
Chapitre 23 : L'amante
Chapitre 24 : Le Hacker
Chapitre 25 : Négociations
Chapitre 26 : Iridium
Chapitre 27 : Les Glaives
Chapitre 28 : Le plan
Chapitre 29 : La prison
Chapitre 30 : Extraction
Chapitre 32 : Les retrouvailles
Chapitre 33 : Le deuil
Chapitre 34 : La rescapée
Chapitre 35 : Le premier ministre
Chapitre 36 : Réconciliations
Chapitre 37 : Forlock
Chapitre 38 : Rebellion
Chapitre 39 : Vengeance
Chapitre 40 : Déclaration de guerre
Chapitre 41 : Retour au bercail
Chapitre 42 : Les purificateurs
Chapitre 43 : Derniers détails
Chapitre 44 : Le début de la fin
Chapitre 45 : Une vie normale
Chapitre 46 : La dernière mission
Chapitre 47 : La capitale
Chapitre 48 : La flèche
Chapitre 49 : L'otage
Chapitre 50 : Hella Malorne
Chapitre 51 : Le parlement
Chapitre 52 : Le dernier bombardement
Chapitre 53 : Le coeur sur la main
Chapitre 54 : Conséquences

Chapitre 31 : Debriefing chaotique

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By justem4x38


La Ruche (Désert du Sahara) : Zone chaude d'Afrique

25 décembre 2121

18h12

Cole Jeydricks

- On devrait arriver dans quelques minutes, je préviens la ruche de la situation, m'informe le pilote depuis sa cabine tandis que j'essaie de faire un bandage sur une vieille femme qui a reçu une balle à la cuisse.

Je l'ai shooté à la morphine, elle ne semble pas souffrir. Je ne suis vraiment pas doué avec ce genre de chose, et visiblement Némésis ne m'améliore pas sur ce point là. Un jeune garçon de peut-être quinze ans vient vers moi, prend le bandage de mes mains et panse la blessure de la femme sans dire un mot. Il a dû voir que je galérais, il s'en sort étonnamment bien. Comment un si jeune garçon peut se retrouver à Forlock ? Il a l'air très fatigué, comme tout le monde dans l'avion d'ailleurs. Il me fait penser au jeune homme que j'ai essayé de sauver mais qui a fini par brûler vif, par ma faute. Je sais que j'ai fait ce qu'il fallait, si je devais recommencer je ferais les choses exactement de la même manière mais je suis tout de même frustré de ne pas avoir pu le sauver, et en colère contre les Gouvernementalistes. Tout est leur faute, ils sont sans pitié et ils ont les moyens de nous éliminer. Nous avons perdu au moins trois Glaives aujourd'hui. Nous sommes forts mais pas invincibles.

- Tu n'es pas blessé toi ? je demande au jeune garçon.

- Non, rien de bien grave, me répond-t-il tout en soignant la vieille femme.

- T'as l'air de t'y connaitre.

- Je m'occupais des blessés à Forlock, et y'en avais souvent, m'explique-t-il. Pourquoi vous nous avez sauvés ?

- On se bat contre le gouvernement, et bientôt on le fera tomber. Vous étiez la première étape. Maintenant on vous amène en sécurité.

- C'était horrible là-bas... Merci, me dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Juste pour ça, la mission valait le coup. J'espère que ça va mieux du côté de mon escouade. La dernière fois que j'ai eu des nouvelles ils étaient submergés par le nombres de blessés dans leurs transports. Je vais jusqu'à la cabine de pilotage et récupère un talki-walki et leur demande un rapport. Apparemment ils ont eu beaucoup de perte mais la situation est sous contrôle. Ils ont plus de survivant que moi à leur bord, et ça c'est une bonne nouvelle. Je me sens un peu mieux en apprenant ça. Je tente de recontacter les escouades de Karto et Telia mais toujours pas de réponses. Après nous avoir secouru, une partie de l'escadron de la Résistance est allé leur prêter main forte, il n'y a pas de raison que ça se soit mal passé. Ils sont peut-être déjà à la Ruche. Je contacte notre base mais ils n'ont pas plus de nouvelles des autres que nous. Arrête de t'inquiéter Cole... ça ne changera rien.

- On y est, m'avertit le pilote.

Je vois à travers le cockpit le désert qui s'étend à perte de vue sous le couché du soleil. Nous fonçons sur une montagne dans laquelle un passage s'ouvre pour nous laisser entrer dans un immense hangar. Des gens semblent nous attendre. Je retourne à l'arrière avec les rescapés, l'appareil se pose puis la trappe arrière s'ouvre. Je descends, un groupe de médecin fonce dans l'appareil, et Morgane cours vers moi. Je suis soulagé de la retrouver, et visiblement elle ne m'en veut pas d'être parti sans dire au revoir. Elle semble même vouloir me sauter dans les bras mais quelque-chose l'en empêche j'ai l'impression. J'en aurai pourtant bien besoin...

- Qu'est qui s'est passé ? me demande-t-elle inquiète.

- On a eu plus de résistance que prévu...

- C'est ce que m'a dit Fox. Tu as vu nos parents ?

- Non, je lui réponds désolé.

- C'est rien, ils sont peut-être avec les autres. Viens, on va vérifier dans les autres transports puis on ira dans mon labo. Je veux m'assurer que tu n'as rien en attendant le retour de Telia et Karto.

Nous vérifions parmi la centaine de rescapés que nous avons ramené si nous ne trouvons pas sa mère ou mon père, mais rien. Elle semble quelque peu déçue. Nous redescendons ensuite au fin fond de la Ruche jusqu'au laboratoire de Morgane.

Je suis assis sur sa table d'auscultation, j'ai retiré mon armure et ne porte plus qu'une combinaison d'entraînement noir.

- Tu n'as mal nulle part ? me demande Morgane en prenant ma tension.

- Un peu à l'épaule, mais c'est supportable.

Elle manipule mon bras et je sens mes articulations craquer, ce qui me soulage instantanément. Je commence à réaliser que je suis de retour de cette mission, en vie, et je me rends compte de toutes les horreurs que j'ai vu, de toutes les pertes que nous avons subi. Je sens la pression retomber et mes yeux s'humidifient, ce que Morgane remarque tout de suite. Elle me sert dans ses bras et je me sens tout de suite mieux.

- Qu'est-ce qui c'est passé cole ? me demande-t-elle le visage triste.

- Ils ont tirés dans la foule juste pour tuer un maximum de rescapés, je lui explique exténué. On a perdu des Glaives. On a dû abandonner des rescapés et les faire exploser. J'ai dû faire brûler un adolescent pour sauver nos transports. Je lui ai tiré une balle dans la tête pour l'achever...

- Je suis désolée. Tu as fait ce qu'il fallait pour sauver un maximum de gens, tu as eu beaucoup de courage.

- Sans doute, mais c'était horrible, je m'en rends compte que maintenant. Je suis épuisé.

- C'est normal, c'est fini maintenant tu vas pouvoir te reposer. Mais avant j'ai besoin que tu me fasses un retour sur Némésis et Iridium.

Je lui parle de mes réflexes qui me donnait l'impression de voir tout au ralenti, de notre camouflage qui n'a jamais été détecté par les gardiens, puis je lui explique les difficultés rencontrées avec Iridium pour se déplacer dans les conduits d'aération, le sang sur mon casque qui brouillait ma vision, et enfin je lui fait une liste d'amélioration que je pense pouvoir être utile sur Iridium. D'après Morgane Jo devrait pouvoir faire quelques modifications sur l'armure.

Une fois terminé, elle me place dans un scanner pour vérifier que je n'ai rien de cassé. J'entre dans ce qui ressemble à un tube et la machine se met en marche. Je n'ai mal nulle part mais Morgane insiste pour me faire un maximum de tests. L'appareil me scanne de long en large lorsqu'elle me demande :

- Pourquoi tu es parti sans me dire au revoir ce matin ?

- Je suis désolé, pour une fois tu dormais et... j'aime pas les adieux, je lui réponds mal à l'aise.

- Je comprends mais...

Elle est interrompue par la sonnerie de son communicateur. Elle lit son message à voix haute :

- Karto de retour, pas de nouvelles de Telia, j'attends Cole dans mon bureau, signé Fox.

Je suis à la fois soulagé pour Karto et inquiet pour Telia. Et je sens que Fox va avoir un tas de reproche à me faire... J'ai quelques questions à lui poser également. Je quitte le laboratoire de Morgane et me dirige jusqu'au bureau de Fox.

Lorsque je rentre à l'intérieur, la commandante semble déjà contrariée, tout comme moi.

- Asseyez-vous, m'ordonne-t-elle sèchement.

Je m'exécute et m'assois en face d'elle, de l'autre côté de son bureau.

- Débriefing agent Jeydricks.

Elle sait déjà ce qui s'est passé, elle veut simplement me le faire dire. Mais qu'il en soit ainsi, je dois assumer mes erreurs, assumera-t-elle les siennes ?

- Tout s'est déroulé comme prévu jusqu'au hangar à Forlock. Les gardiens n'étaient pas censés arriver si vite, on avait pas assez de transports pour embarquer tous les prisonniers, ils étaient plus nombreux que prévu, on a donc évacué avant de les avoir tous fait monter à bord, je lui explique sérieusement.

Elle me regarde fixement, le visage dur et insondable.

- Au moment de l'évacuation un sniper a tiré sur un de mes hommes qui est mort sur le coup, je poursuis d'un ton monocorde. Une fois sortie de Forlock on a eu à faire à beaucoup de chasseurs Gouvernementaux. Nous avons perdu quatre transports à ce moment-là, dont deux avec des Glaives. On a dû se séparer puis nos renforts sont arrivés quelques minutes après. Je n'ai pas de nouvelles des autres depuis.

- Karto va bien, mais il a perdu un autre appareil qui transportait un Glaive, m'apprend Fox d'une voix grave et froide. Il est revenu avec cent-soixante dix rescapés, la plupart blessés.

Je suis partagé par la joie de savoir que Karto va bien et qu'il a sauvé au moins cent prisonniers, et la colère d'apprendre la mort d'un autre Glaive. Je reste impassible devant Fox.

- Pour l'instant la mission nous a coûté la vie de quatre Glaives, quatre pilotes et quatre transports ont été détruit. Nous avons récupéré déjà pas mal de matériel et sauvé deux-cents cinquante-quatre rescapés. Vous pensez que ça valait le coup ?

De toute évidence il s'agit d'une question rhétorique.

- Tout ne s'est pas passé comme prévu, on avait pas les bonnes informations et...

- Vous pensez vraiment que le plan parfait existe et que chaque mission se passe toujours comme prévu ? me coupe-t-elle en haussant le ton. C'était le meilleur moment pour attaquer, le plan était bon, j'en attendais un peu plus de votre part.

Elle est exigeante mais elle n'a pas entièrement tort... J'aurai dû revenir avec tous les Glaives.

- La vie d'un Glaive ne vaut pas celle d'une cinquantaine de prisonniers innocent pour vous ? je lui demande en me doutant de la réponse.

- Absolument pas. Si je devais tuer ces rescapés pour ramener les Glaives à la vie je n'hésiterai pas une seconde ! répond-t-elle en s'emportant.

Elle a perdu les contrôle d'elle-même et s'en rend compte instantanément. Elle respire un coup pour se calmer et reprend d'une voix plus calme :

- Un seul Glaive est très difficile à obtenir et il peut faire pencher la balance agent Jeydricks. Nous sommes en guerre, il faut savoir faire des sacrifice, et les bons.

- C'est vrai. J'ai fait de mon mieux.

- La mort d'un Glaive est une véritable catastrophe pour la Résistance. Ne prenait pas ça à la légère.

Je ne prends pas leur morts à la légère, je comprends la valeur des Glaives, mais il est trop tard, ce qui est fait est fait je n'ai rien à ajouter. Mais il reste une chose sur laquelle je veux confronter Fox.

- Chaque vie à de la valeur commandante, et utiliser la mort de ma soeur et la diffuser à travers les hautes zones sans m'en parler, c'est un manque de respect envers elle et moi-même.

Elle prend quelques secondes avant de répondre. Elle ne semblait pas s'attendre à cette réflexion.

- J'ai fait de votre soeur le symbole de la Résistance. Elle participe à décrédibiliser le Gouvernement, elle encouragera les rébellions et... je pensais que vous seriez fière que son sacrifice ne soit pas vain.

- Vous avez fait d'elle une martyre !

- C'est ce qu'elle est Cole ! rétorque fermement la commandante.

- Vous auriez au moins...

Le talki-walki de Fox me coupe, un homme lui annonce le retour de l'escouade T. Telia a été emmenée d'urgence à l'infirmerie. J'espère qu'elle n'a rien de grave.

- Cette conversation doit s'arrêter. Je vais au hangar constater les dégâts, vous, allez vous reposer, m'ordonne-t-elle.

Tant pis, notre conversation n'allait nulle part de toute façon. Avant d'aller dormir je préfère aller m'assurer que Telia va bien.

Une fois arrivé dans l'immense infirmerie, j'essaie de retrouver Telia. Il y a un monde fou. Un tas de rescapés agonisent sur les lits et les soignants courts dans tous les sens pour leur porter secours. Il me faut cinq bonnes minutes pour retrouver Telia. Je cours vers son lit, elle est consciente, c'est déjà un bon point.

- Cole ! s'exclame-t-elle en me voyant arriver. Tu vas bien !?

Elle est allongée, un bandage plein de sang sur l'épaule. Elle semble pourtant en forme.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? je lui demande inquiet.

- On a été pris en chasse par une quinzaine de chasseurs ennemis. On a perdu deux transports avec des Glaives, répond-t-elle désolée.

Six Glaives morts dans la mission... Cette opération nous a coûté très cher, Fox a sans doute raison.

- Mais on a ramené plus d'une centaine de prisonniers, ajoute-t-elle.

- Et ta blessure ?

- Un chasseur m'a eu et je peux te dire que j'ai sentie la balle passer. Mais rien de grave, ils m'ont installé une perfusion et désinfecté la plaie, Morgane doit venir me faire des points de suture et me faire passer des tests, alors tout va bien, t'inquiète pas, me rassure-t-elle avec un sourire. On a sauvé beaucoup de gens, on a réuni des familles. On a réussi Cole.

Telia est tellement positive, j'avoue que ça me fait du bien. On a beaucoup perdu mais on a sauvé plus de trois-cent cinquante rescapés, c'est déjà beaucoup. La mission n'est pas un échec total. Morgane arrive en courant jusqu'à nous les bras chargés de matériel médical.

- Je vais m'occuper de ta blessure Telia, ils sont un peu débordés ici. Ça c'est bien passé avec Fox ? me demande Morgane.

- Comme toujours avec Fox. Elle m'a...

Je suis interrompu par une voix grave et familière qui m'appelle par mon prénom. Je me retourne et me retrouve face à un grand homme à la peau noire et au cheveux coupés à ras, le regard triste et intense. Lorsque je réalise de qui il s'agit mon coeur s'arrête et le choc est tel que j'ai l'impression que tout tourne autour de moi. C'est impossible. Trainte n'est pas devant moi. Mon meilleur ami est mort dans les bombardements, pourtant c'est bien son regard. Je dois halluciner. Je suis bouche bée, incapable de réagir.

- Cole tout va bien ? me demande Morgane inquiète.

- Je... oui, je reviens.

Je m'approche lentement de Trainte, comme si le fait de faire un geste brusque pouvait le faire subitement disparaître. Je lui attrape l'épaule, il est bien physiquement là, je ne suis pas fou. Il est le même qu'autrefois mais en plus grand et plus maigre. Il porte une tenue noire de prisonnier en mauvais état et il a des points de suture sur le front. Il semble aussi choqué que moi. Je sens les larmes monter, je ne sais pas comment réagir. Il ne dit rien et me sert dans ses bras. Je lui rend son étreinte, mon meilleur ami est bel et bien vivant, je sens des larmes couler sur ma joue. Je ne pensais pas pleurer de joie à nouveau.

- Je te pensais mort dans les bombardements, je lui dis encore sous le choc. Je vous ai tous cherché dans toute la ville, mais vous étiez introuvable.

- Moi aussi je te croyais mort...

- Qu'est-ce qu'il c'est passé ? je lui demande en le scrutant de la tête au pied pour m'assurer encore qu'il est bien là.

- J'ai été fait prisonnier après les bombardements. On a été moins touché par les bombes vers chez moi mais ils ont capturés ceux qui avaient survécu et qui n'ont pas pu se cacher. Ils y avait un tas de gens de chez nous à Forlock. Là-bas ils nous ont forcés à bosser sur la construction d'une flotte, m'explique-t-il l'air aussi perturbé que moi. Ton père été là-bas, ils l'ont contraint à créer des armes.

- Mon père est vivant ?! je lui demande sans vraiment oser y croire.

- Il a organisé une rébellion dans la prison et... ils l'ont exécutés il y a quelques années, ajoute-t-il tristement. Je suis désolé...

Sur ces mots je sens mes entrailles se retourner. Je m'y attendais, les chances que mon père soit encore à Forlock étaient minces, mais j'avais tout de même un faible espoir. Je ne peux m'empêcher de ressentir une profonde déception et à la fois un soulagement. Je sais qu'il est mort, je suis fixé au moins.

- Et ma mère ? Tu sais ce qui lui est arrivé ? je lui demande sans grand espoir.

- D'après ton père elle est morte au combat le jour du bombardement. Je suis désolé Cole.

- Il valait peut-être mieux pour elle. Vivre à Forlock, elle aurait pas supportée.

- C'était horrible Cole, ils ont torturé Kaly...

- Kaly ?! Elle était avec toi ?! je lui demande abasourdi.

- Elle est juste là-bas, elle est blessée mais ces jours ne sont pas en danger.

Kaly aussi est vivante ? J'ai du mal à y croire. Je retrouve mon premier amour et mon meilleur ami, dix ans après. La chance me sourit enfin. Je dois la voir pour réaliser.

- Je te suis, je lui rétorque sans hésiter.

- Je préfère te prévenir, elle a dû changer pour survivre là-bas, ne t'attends pas à retrouver la même personne que tu connaissais. Ok ?

- Oui je comprends, allons-y, je réponds sans vraiment savoir à quoi m'attendre.

Mais peu importe, Kaly et Trainte sont là et c'est le plus important.

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